Tweet
A la tête d'une imposante délégation d'hommes d'affaires: La présidente argentine, dimanche prochain, à Alger
Madame Cristina Kirchner, présidente de la République argentine, arrivera le 16 novembre à Alger, pour une visite officielle de 2 jours. Ce sera son tout premier séjour dans une pays arabo-africain depuis sa brillante élection à la tête de son pays, succédant, en décembre 2007, à son propre mari, Nestor Kirchner. Alger est la première étape d´une tournée qui mènera la présidente en Tunisie, en Egypte et en Libye. Auparavant, elle aura participé au sommet du G-20 convoqué à Washington pour le 14 novembre afin de passer en revue la crise financière internationale.
Jorge Taiana, ministre argentin des Relations extérieures, est sans doute le maître d'oeuvre d'un tel voyage car il n'a cessé de se faire l'avocat d'une coopération plus dynamique entre son pays et le Maghreb, une région qu'il avait eu l'occasion de connaître et d'apprécier. Jorge Taiana appartient à cette génération latino-américaine en général, argentine en particulier, qui avait sympathisé avec les luttes de décolonisation dans les années 60, et prôné, plus tard, les échanges Sud-Sud. Il sera, bien entendu, présent à Alger auprès de son chef d´Etat.
Une autre personnalité de poids qui fera le déplacement sera Julio de Vido, le puissant ministre de la Planification fédérale qui est responsable de la coordination de toutes les grandes opérations d´investissements, alors que le titulaire du ministère de l'Economie est Carlos Fernandez. Julio de Vido fait partie du gouvernement depuis l'arrivée à la présidence de Nestor Kirchner dont il est le bras droit. Juan Lascurian, président de l'Union industrielle argentine, le patron des patrons, sera également du voyage avec lequel ont été conviés quelque 70 entrepreneurs intéressés par les marchés maghrébins.
Le principal sens de cette tournée est de créer et développer des relations et des affaires avec des pays avec lesquels il n'y a pas eu de lien continu, au long de notre histoire alors qu´une coopération Sud-Sud pourrait surgir», devait déclarer Victorio Taccetti, le vice-ministre des Relations extérieures, à la presse argentine, qui n'a pas manqué de rappeler l´importance du contenu des échanges commerciaux entre l´Argentine et l'Algérie.
Ayant installé à Alger un réacteur nucléaire à usage civil pacifique, Buenos Aires souhaite poursuivre cette expérience en l´étendant au domaine spatial.
On est conscient, ici, que l´Algérie importe divers produits annuellement pour quelque 50 milliards de dollars. Au cours du premier semestre de 2008 l'Argentine avait exporté en Algérie pour 606 millions de dollars alors que pour toute l´année 2007 les échanges n'avaient atteint que 765 millions de dollars.
Quoique les secteurs agro-alimentaires et la coopération scientifique de haut niveau constituent les objectifs principaux de la rencontre algéro-argentine, les hydrocarbures seraient un autre terrain d´intérêt. La présence de Julio de Vido serait l'indice d´une future coopération dans ce domaine. L'Algérie pourrait apporter son expérience dans la commercialisation du gaz et investir dans quelque projet énergétique argentin...
Le 18 novembre Cristina Kirchner poursuivra sa tournée à Tunis qui avait importé pour 166 millions de dollars de produits argentins. Le 20, elle sera en Egypte, un pays dont le marché annuel est de 30 milliards de dollars. Au cours du premier semestre Le Caire avait importé pour 562 millions de dollars de produits argentins. Dernière étape, la Libye recevra pendant 24 heures la présidente argentine qui se propose d'améliorer les échanges commerciaux avec Tripoli (129 millions de dollars au cours du premier semestre 2008).
le quotidien d'Oran
Madame Cristina Kirchner, présidente de la République argentine, arrivera le 16 novembre à Alger, pour une visite officielle de 2 jours. Ce sera son tout premier séjour dans une pays arabo-africain depuis sa brillante élection à la tête de son pays, succédant, en décembre 2007, à son propre mari, Nestor Kirchner. Alger est la première étape d´une tournée qui mènera la présidente en Tunisie, en Egypte et en Libye. Auparavant, elle aura participé au sommet du G-20 convoqué à Washington pour le 14 novembre afin de passer en revue la crise financière internationale.
Jorge Taiana, ministre argentin des Relations extérieures, est sans doute le maître d'oeuvre d'un tel voyage car il n'a cessé de se faire l'avocat d'une coopération plus dynamique entre son pays et le Maghreb, une région qu'il avait eu l'occasion de connaître et d'apprécier. Jorge Taiana appartient à cette génération latino-américaine en général, argentine en particulier, qui avait sympathisé avec les luttes de décolonisation dans les années 60, et prôné, plus tard, les échanges Sud-Sud. Il sera, bien entendu, présent à Alger auprès de son chef d´Etat.
Une autre personnalité de poids qui fera le déplacement sera Julio de Vido, le puissant ministre de la Planification fédérale qui est responsable de la coordination de toutes les grandes opérations d´investissements, alors que le titulaire du ministère de l'Economie est Carlos Fernandez. Julio de Vido fait partie du gouvernement depuis l'arrivée à la présidence de Nestor Kirchner dont il est le bras droit. Juan Lascurian, président de l'Union industrielle argentine, le patron des patrons, sera également du voyage avec lequel ont été conviés quelque 70 entrepreneurs intéressés par les marchés maghrébins.
Le principal sens de cette tournée est de créer et développer des relations et des affaires avec des pays avec lesquels il n'y a pas eu de lien continu, au long de notre histoire alors qu´une coopération Sud-Sud pourrait surgir», devait déclarer Victorio Taccetti, le vice-ministre des Relations extérieures, à la presse argentine, qui n'a pas manqué de rappeler l´importance du contenu des échanges commerciaux entre l´Argentine et l'Algérie.
Ayant installé à Alger un réacteur nucléaire à usage civil pacifique, Buenos Aires souhaite poursuivre cette expérience en l´étendant au domaine spatial.
On est conscient, ici, que l´Algérie importe divers produits annuellement pour quelque 50 milliards de dollars. Au cours du premier semestre de 2008 l'Argentine avait exporté en Algérie pour 606 millions de dollars alors que pour toute l´année 2007 les échanges n'avaient atteint que 765 millions de dollars.
Quoique les secteurs agro-alimentaires et la coopération scientifique de haut niveau constituent les objectifs principaux de la rencontre algéro-argentine, les hydrocarbures seraient un autre terrain d´intérêt. La présence de Julio de Vido serait l'indice d´une future coopération dans ce domaine. L'Algérie pourrait apporter son expérience dans la commercialisation du gaz et investir dans quelque projet énergétique argentin...
Le 18 novembre Cristina Kirchner poursuivra sa tournée à Tunis qui avait importé pour 166 millions de dollars de produits argentins. Le 20, elle sera en Egypte, un pays dont le marché annuel est de 30 milliards de dollars. Au cours du premier semestre Le Caire avait importé pour 562 millions de dollars de produits argentins. Dernière étape, la Libye recevra pendant 24 heures la présidente argentine qui se propose d'améliorer les échanges commerciaux avec Tripoli (129 millions de dollars au cours du premier semestre 2008).
le quotidien d'Oran
Commentaire