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Crise financière et son impact sur l’économie nationale : Les solutions du CNES

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  • Crise financière et son impact sur l’économie nationale : Les solutions du CNES

    Afin de moins ressentir les répercussions de la crise financière international à court et moyen terme, le Conseil national économique et social (CNES) préconise de mettre en place un dispositif de veille. Ainsi, un train de mesures doit être mis en œuvre de façon préventive.

    C’est ce qui ressort de la conclusion de la note de conjoncture du premier semestre 2008 du CNES.

    Le même document souligne la forte croissance économique du pays. «Notre économie dispose à présent d’un potentiel qui lui permet d’entrevoir de meilleures perspectives à moyen terme», indique le CNES. Et d’ajouter : «Les fondamentaux de l’économie nationale sont bons et les fragilités structurelles de l’économie sont en train de s’escompter graduellement.»


    L’équilibre à terme de la balance des paiements serait, selon cette institution consultative, compromis en l’absence de mesures d’ajustement de la variable «importation». Le CNES considère que la préservation de l’équilibre commercial extérieur actuel de l’Algérie ne se fera pas sans une prise en compte de cet élément d’ajustement que sont les importations en contexte de fortes incertitudes économiques internationales.


    L’autre paramètre d’ajustement renvoie à la gestion budgétaire dans un souci de rigueur et d’économie. Le troisième paramètre renvoie aux transferts sociaux qui nécessitent d’être restructurés pour plus d’efficacité de l’action sociale de l’Etat.


    Dans un contexte de crise, le CNES souligne la position financière extérieure de l'Algérie qui a été confortée par un excédent du compte courant de la balance des paiements de 22,21 milliards de dollars qui a renfloué les réserves de change du pays, dont l'encours a atteint 133,235 milliards de dollars à la fin juin 2008.


    «La gestion prudente de ces réserves et la diversification des placements et le choix d'actifs non risqués constituent aujourd'hui pour l'Algérie une double garantie face à ce type de chocs externes», souligne-t-il.


    La politique de taux de change «conduite de manière flexible est en phase avec la stabilité externe et sert par conséquent l'économie nationale», poursuit le CNES. L'Algérie, qui a réalisé un important excédent commercial, «a réussi à améliorer ses équilibres extérieurs à fin juin 2008, grâce notamment à l'augmentation des revenus des placements, à la réduction nette des intérêts de la dette extérieure et aux investissements directs étrangers (IDE), et ce, en dépit de l'importance des transferts étrangers», selon le CNES.


    Les dispositions prises au titre de la taxe sur les surprofits des sociétés pétrolières sont à la base de la forte diminution des transferts à l'étranger en 2007 et 2008, souligne le rapport qui relève que le déficit du compte capital est passé de 11,22 milliards de dollars en 2006 à 1,05 milliard de dollars en 2007.


    En outre, la note de conjoncture du premier semestre 2008 a remis en relief la relation de l’inflation avec celle de la sécurité alimentaire dans un contexte mondial caractérisé par des tensions sur les produits alimentaires de base et par la réapparition des émeutes de la faim dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie.


    Au chapitre du financement de l’économie, le même document relève un excès de liquidités sur le marché monétaire. Cet excès est alimenté par une surliquidité bancaire qui a augmenté à plus de 2 597 milliards de dinars à fin juin 2008, contre 2001,2 milliards DA en 2007, soit une augmentation de 30%.


    Par ailleurs, le CNES indique que le premier semestre 2008 a connu une accélération rapide du niveau des investissements publics qui sont de l’ordre de 929,4 milliards de dinars, soit une hausse de 58,9% par rapport à la même période de l’année 2007.


    - La Nouvelle Republique
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