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« Faites des enfants et de préférence avant 30 ans ! » : c'est le message lancé par des spécialistes du cancer du sein réunis au congrès de La Baule.
Les 30e Journées de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire ont réuni des dizaines de spécialistes pour prévenir ce cancer.
Ils ont également souligné, entre autres, l'importance de l'activité physique pour prévenir ce cancer qui touche, chaque année, 50 000 femmes en France. Les facteurs de risque sont multiples et peuvent interagir entre eux, rendant difficile l'élaboration d'une « échelle » qui serait applicable à chaque femme.
Cependant, certains facteurs négatifs sont mieux établis que d'autres, à commencer par l'âge mais aussi la prise de poids, une alimentation trop riche étant donc à éviter. De plus, l'exposition aux œstrogènes « augmente le risque » ainsi que l'alcool, qui « augmente l'imprégnation hormonale ».
La sédentarité apparaît aussi comme un facteur favorisant les cancers du sein. Une majorité d'études retrouve un « effet positif » de l'activité sportive comme prévention, surtout lorsqu'elle est relativement soutenue et régulière. Des facteurs protecteurs connus sont difficilement modifiables sans un accompagnement social. Ainsi, pour se protéger, l'allaitement est une solution mais fournit une sécurité efficace à partir de 5 ou 6 ans en durée cumulée.
Avoir un enfant assez tôt, de préférence avant 30 ans, est également protecteur. Encore dangereux il y a quelques années, les contraceptifs oraux, sont peu nocifs et diminuent aujourd'hui le risque de cancer de l'ovaire.
Avoir des enfants plus tôt protégerait du cancer du sein
Dans un rapport qui date de février, l'Académie de Médecine révèle qu'après des décennies de hausse, l'incidence du cancer du sein a amorcé une décrue depuis 2005.
Selon les explications avancées, la moindre utilisation, depuis quelques années, de traitements hormonaux substitutifs au moment de la ménopause, aurait protégé les femmes. De façon à continuer sur cette voie, le rapport émet des recommandations, pour lutter contre ce cancer qui provoque 10.000 décès annuels.
Parmi ces recommandations, le fait d'enfanter plus tôt est avancé. En France, l'âge moyen d'une femme à la naissance du premier enfant est passé de 24 ans en 1970 à 28-29 ans en 2001, alors qu'avoir un enfant avant 25 ans protège contre le cancer du sein.
Pour encourager les femmes à avoir un enfant plus tôt, le rapport prône des mesures de politique familiale, notamment des allocations familiales dès le premier enfant. L'incitation à l'allaitement serait également un bon moyen de limiter les cas de cancer.
Autres recommandations du rapport, rédigé par les Pr. Henri Rochefort et Jacques Rouësse, il est indispensable de limiter la consommation d'alcool des femmes et d'éviter sédentarité, obésité et tabac après l'âge de la ménopause.
L'Académie de Médecine prend également position pour la commercialisation de deux nouveaux médicaments, le tamoxifène et le raloxifène, qui ont fait preuve d'efficacité dans la prévention du cancer du sein chez des sujets à risque. Un effort global de recherche est préconisé par le rapport.
Les travaux montrent que les cas diagnostiqués de cancer du sein ont diminué alors même que le nombre d'examens radiologiques de dépistage a fortement augmenté ces dernières années. 41.000 cas de cancer du sein sont dépistés chaque année, ce qui en fait le premier cancer féminin en termes de fréquence et de mortalité . L'incidence de ce cancer avait doublé entre 1980 et 2000.
- e-Santé
Les 30e Journées de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire ont réuni des dizaines de spécialistes pour prévenir ce cancer.
Ils ont également souligné, entre autres, l'importance de l'activité physique pour prévenir ce cancer qui touche, chaque année, 50 000 femmes en France. Les facteurs de risque sont multiples et peuvent interagir entre eux, rendant difficile l'élaboration d'une « échelle » qui serait applicable à chaque femme.
Cependant, certains facteurs négatifs sont mieux établis que d'autres, à commencer par l'âge mais aussi la prise de poids, une alimentation trop riche étant donc à éviter. De plus, l'exposition aux œstrogènes « augmente le risque » ainsi que l'alcool, qui « augmente l'imprégnation hormonale ».
La sédentarité apparaît aussi comme un facteur favorisant les cancers du sein. Une majorité d'études retrouve un « effet positif » de l'activité sportive comme prévention, surtout lorsqu'elle est relativement soutenue et régulière. Des facteurs protecteurs connus sont difficilement modifiables sans un accompagnement social. Ainsi, pour se protéger, l'allaitement est une solution mais fournit une sécurité efficace à partir de 5 ou 6 ans en durée cumulée.
Avoir un enfant assez tôt, de préférence avant 30 ans, est également protecteur. Encore dangereux il y a quelques années, les contraceptifs oraux, sont peu nocifs et diminuent aujourd'hui le risque de cancer de l'ovaire.
Avoir des enfants plus tôt protégerait du cancer du sein
Dans un rapport qui date de février, l'Académie de Médecine révèle qu'après des décennies de hausse, l'incidence du cancer du sein a amorcé une décrue depuis 2005.
Selon les explications avancées, la moindre utilisation, depuis quelques années, de traitements hormonaux substitutifs au moment de la ménopause, aurait protégé les femmes. De façon à continuer sur cette voie, le rapport émet des recommandations, pour lutter contre ce cancer qui provoque 10.000 décès annuels.
Parmi ces recommandations, le fait d'enfanter plus tôt est avancé. En France, l'âge moyen d'une femme à la naissance du premier enfant est passé de 24 ans en 1970 à 28-29 ans en 2001, alors qu'avoir un enfant avant 25 ans protège contre le cancer du sein.
Pour encourager les femmes à avoir un enfant plus tôt, le rapport prône des mesures de politique familiale, notamment des allocations familiales dès le premier enfant. L'incitation à l'allaitement serait également un bon moyen de limiter les cas de cancer.
Autres recommandations du rapport, rédigé par les Pr. Henri Rochefort et Jacques Rouësse, il est indispensable de limiter la consommation d'alcool des femmes et d'éviter sédentarité, obésité et tabac après l'âge de la ménopause.
L'Académie de Médecine prend également position pour la commercialisation de deux nouveaux médicaments, le tamoxifène et le raloxifène, qui ont fait preuve d'efficacité dans la prévention du cancer du sein chez des sujets à risque. Un effort global de recherche est préconisé par le rapport.
Les travaux montrent que les cas diagnostiqués de cancer du sein ont diminué alors même que le nombre d'examens radiologiques de dépistage a fortement augmenté ces dernières années. 41.000 cas de cancer du sein sont dépistés chaque année, ce qui en fait le premier cancer féminin en termes de fréquence et de mortalité . L'incidence de ce cancer avait doublé entre 1980 et 2000.
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