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Les grands argentiers africains réunis à Tunis en préparation du G-20 de Washington

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  • Les grands argentiers africains réunis à Tunis en préparation du G-20 de Washington

    TUNIS - Les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales d'Afrique se sont retrouvés mercredi à Tunis pour analyser l'impact de la crise financière sur les économies africaines, à trois jours de la réunion du G-20 à Washington.

    Cette conférence était organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), l'Union africaine (UA) et la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), et visait, selon le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, à "faire entendre la voix de l'Afrique" et à ce que "ses attentes trouvent écho au niveau des grands décideurs de ce monde".

    Pour le président de la BAD, Donald Kaberuka, "personne ne pourra échapper aux effets de cette crise", et notamment l'Afrique, dont les perspectives économiques sont "très sombres", et dont le taux de croissance annuel serait ramené de 6,6% à 5%.

    Selon cet ancien ministre rwandais des finances, cette crise a "mis à nu l'interdépendance fondamentale des économies du monde", et nécessite une solution "globale, coordonnée et solidaire". "Des millions de pauvres à travers le monde attendront de voir si les intérêts de tous sont pris en considération" par le sommet du G20, a-t-il ajouté.

    Le président de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping a estimé pour sa part que cette réunion de Tunis était un "conseil de guerre" vu "la gravité des enjeux". Il a déploré que l'Afrique n'ait "pas été réellement invitée à Washington, ni associée un tant soit peu aux préparatifs de ce sommet".

    L'Afrique du Sud, puissance émergente, sera le seul pays d'Afrique représenté à Washington samedi. "Est-il déjà convenu que l'Afrique, apparemment tout juste bonne à fournir une force de travail et les matières premières, n'a d'autre alternative que d'attendre ce qu'un petit nombre décidera sans elle de ce qui est bon pour elle?", s'est-il interrogé.

    Par Bouazza Ben Bouazza, THE ASSOCIATED PRESS
    © La Presse Canadienne, 2008

  • #2
    "
    Est-il déjà convenu que l'Afrique, apparemment tout juste bonne à fournir une force de travail et les matières premières, n'a d'autre alternative que d'attendre ce qu'un petit nombre décidera sans elle de ce qui est bon pour elle?",.
    je pense que la question s'adresse à toi Sarko?
    Mr NOUBAT

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