Pour le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, il ne fait aucun doute…. "Dans 4 ou 8 ans, nous ne serons plus en mesure de décider nous même de l'agenda" en raison du transfert de pouvoirs de l'ouest vers l'est.
Et c’est pour cela, selon lui, qu'il faut "faire de la place aux nouveaux venus" en réformant le système mondial.
Et dans le cadre d'un nouveau partenariat, l'Union européenne et les Etats-Unis devront "réinventer un multilatéralisme efficace" et traiter ensemble des liens avec la Russie, le Moyen Orient, et les conflits au Pakistan et en Afghanistan.
S’exprimant ce jeudi depuis Washington , le chef de la diplomatie française a présenté devant le centre de réflexion Brookings "une boîte à outils contenant ce que propose l'Union européenne à la nouvelle administration" de Barack Obama, élu mardi dernier et qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Pour la France, Obama est "le premier et dernier président américain avec lequel l'Union européenne peut fixer l'ordre du jour" des grands problèmes mondiaux à résoudre. Le premier parce que "les conditions n'étaient jamais remplies depuis Kennedy en 1962", à cause de la guerre froide, de l'invasion de l'Irak et des relations tendues entre les deux partenaires ensuite. Le deuxième car le monde a changer, il faudra partager les décision et venir au multilatéralisme.
Les trois autres grands défis pour lesquels l'Europe espère la coopération des Etats-Unis sont la Russie, le Moyen Orient, l'Afghanistan et le Pakistan, a souligné Kouchner.
"Traiter avec la Russie est un défi mais il n'y a pas de solution sans elle ou contre elle", a estimé M. Kouchner. Pour l'Union européenne, il faut à la fois "des investissements forts dans l'économie" dans le but de créer une zone économique et sur le plan de la défense, il faut montrer à Moscou que la "confrontation ne peut être que stérile".
Pour le Moyen Orient, l'Union européenne souhaite que la nouvelle administration reprenne à son compte le processus d'Annapolis pour tenter de trouver un accord israélo-palestinien.
Sur le dossier iranien, pour Kouchner, "les Etats-Unis détiennent un atout dans la perspective d'une ouverture du dialogue" avec la possibilité d'une normalisation des relations.
Il a prôné une poursuite de la stratégie actuelle de "sanctions et négociations".
En ce qui concerne le Pakistan et l'Afghanistan, l'Union européenne a, selon Kouchner, "soutenu le renforcement des efforts militaires mais la solution ne peut pas être uniquement militaire". "Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple afghan. Il faut consolider assister l'armée locale, les gouvernements centraux et régionaux et la police. L'objectif doit être une +afghanisation+", transfert des responsabilités aux Afghans, a-t-il souligné.
A l'adresse de Barack Obama, M. Kouchner a assuré qu'il n'était pas seul et qu'Europe et Etats-Unis pouvaient "résoudre les problèmes ensemble".
Et c’est pour cela, selon lui, qu'il faut "faire de la place aux nouveaux venus" en réformant le système mondial.
Et dans le cadre d'un nouveau partenariat, l'Union européenne et les Etats-Unis devront "réinventer un multilatéralisme efficace" et traiter ensemble des liens avec la Russie, le Moyen Orient, et les conflits au Pakistan et en Afghanistan.
S’exprimant ce jeudi depuis Washington , le chef de la diplomatie française a présenté devant le centre de réflexion Brookings "une boîte à outils contenant ce que propose l'Union européenne à la nouvelle administration" de Barack Obama, élu mardi dernier et qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Pour la France, Obama est "le premier et dernier président américain avec lequel l'Union européenne peut fixer l'ordre du jour" des grands problèmes mondiaux à résoudre. Le premier parce que "les conditions n'étaient jamais remplies depuis Kennedy en 1962", à cause de la guerre froide, de l'invasion de l'Irak et des relations tendues entre les deux partenaires ensuite. Le deuxième car le monde a changer, il faudra partager les décision et venir au multilatéralisme.
Les trois autres grands défis pour lesquels l'Europe espère la coopération des Etats-Unis sont la Russie, le Moyen Orient, l'Afghanistan et le Pakistan, a souligné Kouchner.
"Traiter avec la Russie est un défi mais il n'y a pas de solution sans elle ou contre elle", a estimé M. Kouchner. Pour l'Union européenne, il faut à la fois "des investissements forts dans l'économie" dans le but de créer une zone économique et sur le plan de la défense, il faut montrer à Moscou que la "confrontation ne peut être que stérile".
Pour le Moyen Orient, l'Union européenne souhaite que la nouvelle administration reprenne à son compte le processus d'Annapolis pour tenter de trouver un accord israélo-palestinien.
Sur le dossier iranien, pour Kouchner, "les Etats-Unis détiennent un atout dans la perspective d'une ouverture du dialogue" avec la possibilité d'une normalisation des relations.
Il a prôné une poursuite de la stratégie actuelle de "sanctions et négociations".
En ce qui concerne le Pakistan et l'Afghanistan, l'Union européenne a, selon Kouchner, "soutenu le renforcement des efforts militaires mais la solution ne peut pas être uniquement militaire". "Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple afghan. Il faut consolider assister l'armée locale, les gouvernements centraux et régionaux et la police. L'objectif doit être une +afghanisation+", transfert des responsabilités aux Afghans, a-t-il souligné.
A l'adresse de Barack Obama, M. Kouchner a assuré qu'il n'était pas seul et qu'Europe et Etats-Unis pouvaient "résoudre les problèmes ensemble".
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