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Le président russe Dmitri Medvedev s'est déclaré hostile jeudi à la nationalisation des banques en raison de la fuite des capitaux, estimant que des prises de participation au profit de l'Etat face à la crise financière mondiale ne constituaient qu'une mesure "provisoire".
"Il y a effectivement une fuite de capitaux assez significative, mais cela ne justifie pas la nationalisation des banques", a-t-il déclaré dans une interview au Figaro, dont le texte intégral a été rendu public sur le site officiel du Kremlin.
"La question n'est pas là. Nous devons sauvegarder les banques clés qui assurent la circulation financière dans le pays", a-t-il expliqué, avant de souligner la nécessité de protéger également l'épargne des citoyens, dont la quasi-totalité est déjà garantie par l'Etat.
"Dans le même temps, nous devons veiller à la situation. Si nécessaire, nous pouvons prendre des mesures d'assainissement telles que des prises de participation par l'Etat, comme cela a été fait avec succès aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne. Mais même si une partie du capital des banques passe à l'État, cela doit être provisoire. Ces actions seront revendues plus tard sur le marché", a-t-il promis.
M. Medvedev est revenu sur l'une des thèses de son message à l'Assemblée fédérale (parlement) dans lequel il s'était dit hostile à une "économie étatisée". "Nous avons besoin d'une économie efficace, d'une économie de marché fondée sur la propriété privée", a-t-il résumé.
Ria Novosti
"Il y a effectivement une fuite de capitaux assez significative, mais cela ne justifie pas la nationalisation des banques", a-t-il déclaré dans une interview au Figaro, dont le texte intégral a été rendu public sur le site officiel du Kremlin.
"La question n'est pas là. Nous devons sauvegarder les banques clés qui assurent la circulation financière dans le pays", a-t-il expliqué, avant de souligner la nécessité de protéger également l'épargne des citoyens, dont la quasi-totalité est déjà garantie par l'Etat.
"Dans le même temps, nous devons veiller à la situation. Si nécessaire, nous pouvons prendre des mesures d'assainissement telles que des prises de participation par l'Etat, comme cela a été fait avec succès aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne. Mais même si une partie du capital des banques passe à l'État, cela doit être provisoire. Ces actions seront revendues plus tard sur le marché", a-t-il promis.
M. Medvedev est revenu sur l'une des thèses de son message à l'Assemblée fédérale (parlement) dans lequel il s'était dit hostile à une "économie étatisée". "Nous avons besoin d'une économie efficace, d'une économie de marché fondée sur la propriété privée", a-t-il résumé.
Ria Novosti