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l'historien bernard lugan affirme que le sahara occidental était tjrs marocain

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  • l'historien bernard lugan affirme que le sahara occidental était tjrs marocain

    "Je suis historien et je travaille à la manière de Braudel, sur la longue durée, sur les siècles du passé qui éclairent l'histoire présente et l'histoire future". Bernard Lugan qui a participé au colloque sur le dossier du Sahara tenu par le Concil foreign relations et l'American Moroccan institute dirigé par Mokhtar Ghambo, éclaire l'histoire du Maroc avec ses constances, et ses évolutions. Auteur de "L'histoire du Maroc" publié en 2000, originaire lui-même de Meknès où il est né, il explique pourquoi dans la longue durée, l'histoire explique les faits.

    Vous êtes connu comme étant un grand spécialiste de l'histoire de l'Afrique. Après la parution de "Histoire d'Afrique du Sud", "Histoire du Rwanda", "Histoire d'Egypte", vous publiez "Histoire du Maroc". Quel intérêt portez-vous au Maroc et pourquoi?

    Bernard Lugan: J'ai un lien affectif très fort avec le Maroc, puisque je suis né à Meknès plus précisément. Mais je suis aussi spécialiste de l'histoire d'Afrique Noire et je me suis rendu compte que tout l'ensemble sahélien sur lequel je travaille, était un ensemble rattaché par des bandes verticales au monde méditerranéen.

    Il y avait en fait deux ensembles de rattachement. L'Egypte avec la Vallée du Nil et à l'Ouest le Maroc avec le Sahara et les grandes pistes du commerce transaharien. En travaillant sur ces deux ensembles et sur une longue durée historique de douze siècles, j'ai réalisé que tout le monde ouest-africain était tourné vers la Méditerranée.

    Il était tourné vers le Cône du Détroit de Gibraltar puisqu'au XVème siècle, il était partie prenante dans les affaires de la Méditerranée occidentale. Al Andalous existait et le commerce transaharien franchissait le Détroit de Gibraltar et était ventilé vers la péninsule ibérique et une partie de l'Europe occidentale. Du Fleuve Sénégal jusqu'à Tolède, on avait un même ensemble autour du Maroc.

    Revenons si vous le voulez bien à ces bandes verticales qui relient le monde sahélien au monde méditerranéen et qui représentent pour beaucoup d'historiens et d'observateurs une clef qui permet de comprendre le dossier du Sahara. Comment s'exerçait l'influence de l'Etat marocain?

    Dans trois directions. Vers le Nord, durant sept siècles, le Maroc fut directement acteur dans la question d'Al Andalous, nom donné à l'Espagne musulmane. Au XVe siècle, une ligne d'influence partait de la Vallée du fleuve Sénégal au Sud, pour atteindre les Pyrénées au Nord.

    La deuxième direction, c'est vers l'Est. Aux XIe, XIIe et XIIIe siècles avec les Almoravides et les Almohades, le Maroc a dominé tout le Maghreb. La troisième direction, c'est le Sud, en direction de l'Ouest africain ou Bilad Al Sudan, la souveraineté marocaine est effective. Elle est illustrée par la levée de l'impôt et par la nomination d'autorités administratives, c'est-à-dire des caïds, des pachas et gouverneurs. D'autre part, la prière du vendredi est dite au nom du sultan du Maroc.

    Au début de notre entretien, vous précisiez que vous êtes historien, que vous travaillez sur la longue durée et non sur l'actualité immédiate. Quelle analyse, quelles constances retirez-vous de l'observation de cette domination du Maroc dans ce large espace?

    J'ai compris que cette longue durée était favorisée par un élément fondamental. Le seul Etat-Nation existant en Afrique du Nord, à l'exception de l'Egypte, c'est le Maroc. Tous les liens économiques, politiques, culturels, religieux qui se faisaient entre ce Nord sahélien du Lac Tchad à l'Atlantique et projetés jusqu'à la façade méditerranéenne, passaient obligatoirement par le Maroc. La seule permanence historique sur 12 siècles, c'est le Maroc. Et l'exemple que je prends pour illustrer cette réalité, c'est qu'en 987, Hugues Capet, le premier souverain capétien, monte sur le Trône de France. A cette date, le Maroc qui est né au VIIIe siècle de l'ère chrétienne, sous la dynastie des Idrissides, a déjà deux siècles d'existence.

  • #2
    Venons-en au Sahara. Vous êtes ici à New York invité par le Council Foreign relations et l'American Moroccan Institute pour intervenir à un colloque consacré à ce dossier. Quel est le sens de votre intervention?

    J'ai été avant ce colloque invité par l'Université Columbia pour intervenir sur le génocide du Rwanda sur lequel j'ai écrit un ouvrage, car j'ai eu accès à toutes les archives du Tribunal pénal international. Je suis en même temps invité par l'Université Yale où enseigne Mokhtar Ghambo, fondateur de l'American Moroccan Institute (AMI) qui, avec le Council Foreign relations, un institut américain de renom, organise le colloque sur le Sahara. Je présente toute la partie du background historique du Sahara. Ce que je dis, c'est qu'avant la période coloniale, le Sahara a toujours été économiquement lié au Maroc. Très tôt, Sijilmassa fut la métropole de l'Ouest saharien et son influence est relayée par les marchés de Goulimine et de Tindouf. Le Maroc est le moteur commercial de tout l'Ouest saharien et le point d'écoulement des marchandises en provenance de l'Ouest africain échangées contre ses productions artisanales ou agricoles. Le Maroc étendait son rayonnement au-delà du Tagart et le long des pistes du Sahara depuis l'arc du cercle Agadir-Sijilmassa-Touat, englobant à la fois les villes du Nord du Maroc et les vallées des Fleuves Sénégal et Niger. Dans cette vaste région qui allait de Tanger à la Vallée du fleuve Sénégal, l'influence marocaine se manifestait par la circulation d'une monnaie unique et par un même système de poids et mesures. Les marchandises circulaient sans entraves douanières, car il s'agissait d'échanges internes pratiqués dans les limites d'un seul ensemble culturel et économique. C'est dans la seconde partie du XIXe siècle que le Maroc connut de graves événements politiques et vit le pouvoir royal s'affaiblir. Le pays est alors dépecé par la France et l'Espagne. Le Sahara n'échappe pas à ce mouvement.

    Ce qui nous fait penser que des pays comme la France et l'Espagne sont ceux qui connaissent le mieux les tenants et aboutissants historiques et politiques de ce dossier. Pourquoi l'Espagne s'est-elle tant intéressée au Sahara?

    A cause de ses potentialités halieutiques. Grâce aux eaux salines des Iles Canaries qui permettaient la conservation et l'exportation du poisson, l'Espagne a eu rapidement une position régionalement dominante. Dès le XVe siècle, les Espagnols furent attirés par le littoral. Leur premier établissement sur cette partie du littoral saharien date de 1476 quand Don Diego De Herrera, seigneur de Lanzarote aux Canaries fit édifier un fortin qu'il baptisa du nom de Santa Cruz de Mar Pequena qui fut détruit par la suite par le sultan El Wartassi en 1527. En 1860, la guerre hispano-marocaine se termine à l'avantage des Espagnols qui s'emparèrent de Tétouan et qui dans le traité de paix, firent insérer l'article n° 8 qui leur permit de mettre la main sur le Sahara.

    Il est notamment connu que la France a territorialement favorisé l'Algérie qui était à l'époque française aux dépens du Maroc. Vous avez beaucoup travaillé sur cette période de l'Histoire. Que pouvez-vous en dire?

    La France a donné à l'Algérie des territoires entiers aux dépens d'un Etat historique qui est le Maroc. La première amputation date des débuts de la présence française en Algérie. Le 14 août 1844, l'armée française avait remporté la bataille d'Isly. Le traité de Tanger fut signé le 16 septembre 1844 et le 18 mars 1845, le traité de Lalla Maghnia fixe théoriquement la frontière algéro-marocaine. Des parties au territoire marocain seront détachées à l'Algérie. La deuxième amputation territoriale du Maroc date de la fin du XIXe siècle quand la conquête de l'Algérie entraîne les troupes françaises vers le grand Sud à Saoura, Goumara, Touat, Tide Kelt, Timimoun. Tous ces territoires sont historiquement marocains.

    En 1903, le colonel Lyautey occupe Béchar en territoire marocain qui est une position importante puisqu'elle permet de contrôler le Haut Guir, les Oasis du Touat et les pistes du Soudan. Béchar, région marocaine détachée du Maroc, est rattachée à l'Algérie par la colonisation française. Le 27 juin 1900, une convention fut signée, délimitant et séparant les possessions françaises qui allaient constituer la Mauritanie et le futur Sahara espagnol. Une autre convention franco-espagnole sera signée en 1904 mais elle demeurera secrète jusqu'en 1912, date de l'établissement du protectorat français sur le Maroc.

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    • #3
      Elle permettra le partage du Royaume en deux zones d'influence, l'une française au Sud et l'autre espagnole au Nord. Quant aux région d'Ifni et de la Saquia El Hamra, elles seront attribuées à l'Espagne. La troisième amputation du Maroc se produisit quand la France fixa les frontières sahariennes au profit de l'Algérie qui reçoit en héritage la plus grande partie du Sahara sur lequel elle n'avait, par définition, jamais exercé la moindre souveraineté L'Algérie a récupéré le Sahara que la France a réunifié et rattaché à son occupation.

      Comment a réagi le Maroc?

      La reconnaissance par le général De Gaulle du caractère algérien du Sahara créa de vives tensions. Pour le Maroc, il était clair que l'indépendance à venir de l'Algérie devait permettre de régler l'ensemble des problèmes frontaliers entre pays frères. Or, une fois indépendante, l'Algérie se posera en héritière territoriale de la France, refusant de reconnaître la réalité.

      Comment expliquer l'apathie du Maroc?

      Le Roi Mohammed V avait tenté auprès du GPRA de faire entendre raison aux Algériens. Pour moi, politiquement les Marocains n'avaient pas les mêmes méthodes que les Algériens. Les Marocains de vieille civilisation, de vieille culture, avec des traditions, pensaient que l'engagement et la parole donnée étaient importants. Peut-être, mais pas avec des pays neufs. On ne négocie pas avec des pays neufs comme avec des pays de tradition politique.

      Le général De Gaulle était parfaitement conscient des problèmes créés par cette frontière totalement inacceptable. De Gaulle a alors proposé au Maroc, nous étions en 1960, une rectification des frontières.

      Il voulait discuter avec le Maroc de la récupération de ses territoires que la France avait rattachés à l'Algérie. Les Marocains ont dit non. Ils ne voulaient pas, ont-ils expliqué, donner un coup de poignard dans le dos de nos frères algériens. Après l'indépendance, ont-ils souligné, nous traiterons avec un gouvernement algérien souverain. Un document a été signé entre le GPRA et l'Etat marocain. Au lendemain de l'indépendance, les Algériens n'ont tenu aucun compte de ce document et de cet engagement. Le GPRA est remplacé et les gens qui arrivent au pouvoir en 1962 ne s'estiment pas tenus par les accords passés avec le Maroc.

      Là encore, les Marocains ont manqué de lucidité politique?

      Non, les Marocains n'ont pas voulu de guerre pour récupérer leurs territoires. Pour le Roi Hassan II, une guerre qui n'assure pas au moins un siècle de paix ne doit pas être menée. Il va accepter les choses et demander à l'Algérie son soutien pour récupérer le Sahara.

      Et une deuxième fois, l'Algérie va poignarder le Maroc. L'Algérie soutenue par l'Espagne et par la voix de Boumedienne veut un Etat sahraoui indépendant.

      Alors que le Maroc s'était fermement opposé à la scission du Sahara algérien de l'Algérie, on sait même que Hamza Boubaker avait été pressenti pour diriger le Sahara algérien, l'Algérie va tout faire pour contrer le Maroc dans sa politique de réunification du pays. Pourquoi?

      Il y a trois raisons. La première est géopolitique. Prenez et observez une carte. L'Algérie est un gros ventre avec une petite tête qui débouche sur la Méditerranée. La Méditerranée, c'est le Détroit de Gibraltar, c'est une mer fermée.

      Le Maroc est totalement ouvert vers l'Atlantique. Avec le Sahara, le Maroc élargit encore plus son littoral et s'ouvre davantage au grand large.

      L'Algérie est riche mais enclavée, le Maroc n'a pas les richesses de l'Algérie mais il est ouvert.

      Deuxième raison, l'exportatiion des richesses notamment de Gara Jdiblet vers le Nord nécessite des coûts considérables. Un Etat vassal sahraoui est intéressant pour l'Algérie. Troisième raison, il y a en permanence une animosité de l'Algérie envers le Maroc, vieux pays à traditions.

      Reste que les exigences de l'heure nous condamnent à rechercher une entente. Le Conseil de sécurité où siègent l'Algérie et l'Espagne ont voté une résolution qui préconise une solution politique mutuellement acceptable. Quelle analyse faites-vous de cette résolution?

      D'une manière ou d'une autre, l'Algérie veut être intéressée. Le Roi Hassan II avait proposé plusieurs solutions. Notamment celle d'une voie ferrée, d'une zone franche L'Algérie a toujours refusé. Le jour où le Maroc aura récupéré le Sahara, les rapports politiques vont totalement changer au Maghreb. Le Maroc sera le pont géographique entre l'Ouest africain et l'Europe. L'Algérie n'a aucune vocation à avoir des accords proches avec l'Europe. Le Maroc va avoir plus que des accords d'association et de partenariat. En récupérant son Sahara, avec l'autoroute tracée, le Maroc redeviendra le pont naturel qu'il était dans son histoire entre l'Afrique et l'Europe.

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      • #4
        Et là, nous revenons à la raison profonde de ce conflit du Sahara, à savoir la volonté laborieuse, tenace de couper le Maroc de ses racines africaines en créant un dossier artificiel, celui du Sahara

        Nous revenons au début de notre entretien et de la réalité fondamentale historique.

        Les Anglais ont un terme significatif: c'est, disent-ils, le bed rock de la question, la Roche en place de la question. Je ne suis pas politicien mais historien Je ne fais pas de prospective, mais je regrette beaucoup le président Mohamed Boudiaf qui était un homme d'Etat qui avait une vision pour la région fondée sur la paix et la démocratie des peuples et qui a été assassiné pour cela. Mais je reviens à mon métier d'historien qui me permet sur de longues périodes d'expliquer des faits. Il est certain que tant que la question du Sahara n'est pas réglée, il y aura un abcès. Reste l'autre question: l'Algérie a-t-elle intérêt à régler ce problème?

        Certainement. Si l'on revient au plan OCRS que la France voulait remettre sur les rails, il y a intérêt à éviter une question kurde dans la région. Après tout, les Rguibat marocains sont les cousins des Rguibats algériens. Un Etat indépendant du Sahara devra se prolonger jusqu'à inclure le Sahara algérien. Que pensez-vous de ce projet OCRS?

        C'est le projet de Khaddafi, géographiquement le projet est tout à fait viable. Cet Etat serait un tampon entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire. Il voulait redonner vie à ce projet pour affaiblir ses voisins. Il est évident que quand on regarde le Sahara, ce n'est pas un désert. Dans la partie centrale et orientale, il y a un ensemble saharien, mais par le fait de ce pont historique dont je parlais, l'influence du Maroc est rattachée par les foires, les mouvements de commerce jusqu'à la Vallée du Sénégal.

        Ceci est le passé, mis en avant par Allal El Fassi

        L'histoire et le passé sont des éléments fondamentaux. Contrairement à ce que l'on croit, l'histoire est prégnante Et c'est là où les Américains ont perdu. A la fin de la guerre, les Américains ont dit "l'histoire est terminée. Nous allons imposer notre civilisation et notre mode de vie".

        Au Moyen-Orient, en Irak, ils échouent sur quoi? Sur la tradition, sur l'Histoire. Le projet fou de redessiner la carte du Moyen-Orient bâtie sur l'Histoire et sur le mouvement de résistance nationale. En Irak, les Américains ont réussi à faire rapprocher les bâathistes, les chiites, les sunites qui se rendent compte qu'ils appartiennent à une même nation. Tous les échecs de la mondialisation butent sur la réalité historique. La question du Sahara ne peut être comprise que si l'on regarde ce passé que les Algériens veulent nier.

        L'histoire explique tout, légitime tout. Et toutes les crises sont fondées sur la discussion de l'Histoire.

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        • #5
          l'historien bernard lugan affirme que le sahara occidental était tjrs marocain
          c'est claire comme le ciel, le sahara etait marocaine et n'a etait jamais controle par qulque'un d'autre sauf les colons espagnols



          le probleme est idiologique ...la republique revolutionistes qui respir l'aire des annees 60 et qui croit leadership veux change le monde est mettre fin a la monarchie marocaine, afin de retrouver son identité efface par des siècles de colonisation(Marocaine-turk-francaise)

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          • #6
            On s'en fou complétement et carrement de ce pseudo historien et de ce qu'il pense du soit disant Sahara occidental, on a besoin de personne pour affirmer et confirmer la marocanité de nos provinces du sud.

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            • #7
              Bernard Lugan

              c'est qui celui là ???
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Bonjour l'historien qui se réveille aux sons des tambours royaux et des grands festins impériaux.


                N'a-t-il pas fait de fouilles pour prouver une once de vérité concernant la "marocanité" du sahara ?

                Le royaume millénaire devrait laisser des traces, des vestiges, des monuments, des palais, des casernes, des forts qui prouvent que le "royaume millénaire" non seulement a bien existé mais de plus il a exercé sa souverainté sur ce territoire.

                Force est de constater qu'il n'y a wellou, nada, juste du sable, et un mur construit pour se fabriquer une légitimité.

                Brenard lugan historien de sa majesté !

                Il aime bien appuyer les thèses expansionnistes du Diwane El Malaki moyenant quelques misérables Dirhams.

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                • #9
                  Bernard Lugan

                  c'est qui celui là ???
                  C'est Lugan de chez renault

                  Commentaire


                  • #10
                    Le royaume millénaire devrait laisser des traces, des vestiges, des monuments, des palais, des casernes, des forts qui prouvent que le "royaume millénaire" non seulement a bien existé mais de plus il a exercé sa souverainté sur ce territoire.
                    Bin .. Tindouft par exemple!

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                    • #11
                      BERNARD LUGAN ,histoirien négationniste,raciste né à MEKNES ,pour de plus amples informations ,allez sur google et tapez son nom.

                      Commentaire


                      • #12
                        Bernard Lugan, né le 10 mai 1946 à Meknès (Maroc), est maître de conférences hors classe à l'Université de Lyon III, où il assure un module en « histoire et géostratégie de la francophonie[1] ». Docteur en histoire et docteur d'État ès lettres, cet africaniste a enseigné pendant onze ans (1972-1983) à l'Université nationale du Rwanda. Contributeur régulier de plusieurs titres proches de l'extrême droite[2], il a aussi créé et animé pendant 12 ans la revue L'Afrique réelle, qui porte sur son principal sujet d'intérêt. Il a été appelé comme expert de la défense par quelques-uns des principaux accusés de génocide au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Ses analyses sur l'Afrique du Sud, sur la colonisation, sur le génocide au Rwanda lui ont suscité beaucoup de critiques



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                        • #13
                          Envoyé par Nemesis
                          BERNARD LUGAN ,histoirien négationniste,raciste né à MEKNES ,pour de plus amples informations ,allez sur google et tapez son nom.
                          je viens de le faire ............

                          et on est vraiment loin du portrait en 1 ligne que tu viens de nous dresser delui

                          honnetement , je ne connaissais meme pas son existence , mais le fait qu'il soit originaire de la meme ville que fait que je l'aime bien ....
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                          Commentaire


                          • #14
                            Texte du discours de Mme Catherine Coquery-Vidrovitch

                            Remise de la Légion d’Honneur,
                            14 avril 2008
                            Je remercie tout d’abord chaleureusement M. le Président de l’Université Paris Diderot Paris-7, M. Guy Cousineau, non seulement pour m’avoir accueillie dans ces nouveaux locaux que je ne connaissais pas, puisque je suis émérite et que mon laboratoire, le SEDET, n’y est pas encore installé, mais aussi pour avoir assumé l’organisation de cette cérémonie. Je remercie aussi ses collaboratrices, Mme la chef de cabinet Sibylle Auboyneau, et Mme Louise Chaillou pour leur efficacité si aimable, et bien entendu le laboratoire SEDET, pour m’avoir si généreusement offert la médaille en ces temps pourtant de resserrement budgétaire.
                            Je suis particulièrement sensible à l’honneur que me fait le Professeur Yves Coppens de procéder à la remise des insignes. Car il est pour moi, historienne de l’Afrique contemporaine, très important d’être reconnue comme telle par celui qui fut l’un des tout premiers, sinon le premier à faire découvrir au monde que l’histoire de l’Afrique n’était pas une Afrique première, mais bien la première histoire du monde, à tout le moins chronologiquement, et donc aussi la plus longue du monde - même s’il ne s’agit que de quelques millions d’années de plus que les autres.
                            Et si mes amis, mes collègues et mes anciens étudiants m’ont fait le clin d’œil de reprendre l’amicale plaisanterie de mon collègue nigérian Anthony Asiwaju en me surnommant Mama Africa dans le beau livre d’hommage qu’ils ont confectionné pour moi, je crois que bien plus que moi, c’est Yves Coppens qui mériterait le surnom de Papa Africa. Je ne m’aventurerai pas plus longtemps dans cette longue durée africaine, car je suis encore trop ignorante pour cela, mais je ne continuerai pas sans évoquer le petit livre génial d’Yves Coppens qui s’intitule, non sans irrespect, ce qui me plaît aussi, « Le singe, l’Afrique et l’homme ». Je l’ai utilisé sans discontinuer dans mon enseignement général, depuis sa parution en 1983. Je signale aux amateurs que la dernière réédition date de 1999, et je recommande fortement la lecture de ce petit bijou. Même si depuis, bien sûr, il y a eu d’autres découvertes, il m’a comblée à l’époque, à la fois comme historienne, et comme citoyenne, puisque j’en ai retenu, entre autres, cette savoureuse boutade : l’homme - enfin disons l’être humain, car Lucy était une fille -, a commencé à penser par les pieds, puisque c’est en descendant de son arbre qu’il a dû se dresser de toute sa hauteur pour chasser, ce qui lui a fait découvrir l’horizon, et donc se poser des questions existentielles sur ce qu’il ne comprenait pas. C’est le type d’œuvre aussi qui vous montre combien il est important, tout en étudiant des choses très sérieuses, de ne pas se prendre soi-même trop au sérieux.
                            D’où ma surprise d’être promue à ce grade relativement rare à l’Université. Pour tout dire, quand mon collègue Issiaka Mande, qui l’avait lu dans le Monde je présume, me l’a appris, et il en était gentiment quasi plus fier que moi, mon mari, qui a toujours été et demeure pourtant mon plus fidèle soutien, s’est exclamé : « mais c’est un canular ! ». J’ai pensé la même chose, même si aurait dû me mettre la puce à l’oreille la demande très discrète, de la part d’Albert Plet, directeur de l’UFR, de mon CV et de mes publications, ce que j’avais trouvé un peu bizarre vu ma condition d’émérite. Mais enfin, l’université nous réserve tant de surprises…Alors je remercie tous ceux qui y ont contribué et que je ne connais pas, puisqu’il faut bien que quelque personne très honorable ait rapporté sur mon dossier… A vrai dire, mon premier réflexe a été de penser qu’après tout, mon ego aurait autant sinon davantage apprécié d’être en mon temps sélectionnée par l’Institut universitaire de France, qui m’aurait au moins valu une décharge d’enseignement, ou bien d’être élue comme directrice associée à l‘EHESS. Mais soyons sérieux : tout cela est aujourd’hui forclos, tandis qu’il n’y a pas de limite d’âge pour la Légion d’Honneur ; alors ma foi, j’ai opté pour en profiter sans trop de complexe ; cela me vaut une dernière fois de rassembler des collègues de travail et des amis chers.J’ai alors eu la curiosité d’aller regarder ce qu’on disait sur le WEB de la légion d’honneur. À ma surprise, j’y ai trouvé peu de méchancetés, sinon bien entendu le mot que tous les historiens connaissent de Napoléon Bonaparte sur « ces hochets qui gouvernent le monde », et aussi ce commentaire désabusé que je cite : « presque n’importe quel personnage peut se voit attribuer la Légion d’Honneur ». Ceci me rappelle donc à la modestie, et justifie ce mot de François Mauriac que je ne connaissais pas : « La Légion d’Honneur, ça ne se demande pas, ça ne se refuse pas, et ça ne se porte pas ». C’est joli, mais ce n’est pas tout à fait exact : cela ne se demande pas, c’est vrai, mais, la première fois, au niveau du chevalier, cela doit être accepté par une signature. Issiaka m’a fait judicieusement remarqué que, puisque j’avais alors signé, c’était trop tard, je n’avais plus d’autre choix que de continuer. J’ai déjà expliqué, pour ceux qui étaient déjà là à cette occasion, que pour moi cela avait été loin d’être évident car la légende familiale m’a transmis que mon grand père vénéré, professeur de mathématiques à la morale stricte, et qui mourut gazé à Auschwitz quand j’avais 6 ans, avait justement refusé de signer car, disait-il, « si je la mérite on n’a qu’à me la donner ». Que diraient donc les mânes de mon grand-père si j’acceptais ? Il avait fallu pour me faire céder toute l’insistance amicale de Jean-Jacques Fol, qui fut un grand ami, et qui fut Président de notre université avant de mourir prématurément. Son argument massue avait été à l’époque le féminisme. Bon, je suppose que cet argument a joué à nouveau, même si, un petit peu rassurant pour mon ego, je suis apparue sur la liste en juillet 2007, avant que le principe de parité ne soit introduit – car l’on sait bien, il faut être réaliste, que dès lors qu’une profession ou une position se féminine, elle s’en trouve de facto dévalorisée.Bref, trève de plaisanterie. Je risque ici de dire un peu trop « je », et je vous prie de me le pardonner, car après tout aujourd’hui c’est ma fête, et je vais donc grâce à vous en profiter.Alors je vais d’abord vous faire part de mon étonnement, qui n’est pas feint. Car pour tout dire, j’ai eu pendant peut-être les ¾ de ma carrière le sentiment, peut-être exagéré, de faire partie d’une minorité apparemment négligeable, et assurément négligée. Sauf, et j’en rends grâce à l’université Denis Diderot-la-bien- nommée, au sein du microcosme des historiens et des géographes de Paris-7, qui à l’issue de la disparition de la Sorbonne avaient précisément choisi Paris-7 pour son côté contestataire et rénovateur. Bref mes collègues et moi étions, et nous sommes encore pour beaucoup restés collectivement minoritaires dans la conception de notre discipline et de nos recherches. Au sein de cette minorité collective, je me sentais aussi individuellement minoritaire.Combien de fois ai-je entendu suggérer, dans ma jeunesse, dans le milieu académique historien, mes travers fondamentaux : j’étais femme – le premier directeur de thèse d’État que j’ai contacté, au début des années 1960, me l’avais dit sans ambages, je cite : « les femmes sont faites pour écrire la thèse de leur mari » : inutile de préciser que nos rapports en étaient restés là. J’étais jeune, aussi – ça, au moins, c’est une maladie qui passe – donc nécessairement « arriviste », en un temps plutôt heureux où justement les problèmes de carrière ne se présentaient pas comme aujourd’hui, c’était un temps béni où ne se posait guère de question grave de recrutement. Enfin j’étais « rouge ». Du moins en avais-je la réputation, ayant mon franc parler et, naturellement, choisi mon camp lors de la guerre d’Algérie – Cela a même déterminé ma volonté de travailler sur l’Afrique puisque, antérieurement, je visais plus classiquement une spécialisation en histoire médiévale-. Les événements de 1968 n’ont pas arrangé les choses. Cette réputation plutôt incendiaire et, à mon avis, surfaite m’a poursuivie longtemps. Comme m’en a informée gentiment un jour un membre du Comité scientifique de l’Université de l’époque, je le cite : je « traînais une casserole », en l’occurrence en m’étant positionnée contre le recrutement de Bernard Lugan, historien africaniste révisionniste (pour ne pas dire plus) pourtant bien connu dans la profession.

                            N.B : Donc ce guignol est un révisioniste du colonialisme.En un mot il pense que le colonialisme afait du bien aux peuples colonisés.Pourriture. :22:
                            Dernière modification par chelifien75, 13 novembre 2008, 21h03.

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                            • #15
                              >>>BERNARD LUGAN ,histoirien négationniste,raciste né à MEKNES

                              Si on fouille un peu on va trouver pire sur ses opinions, laissons le puits avec son couvercle au risque de mettre dans l'embaras les soldats devots de sa majesté. Ils risquent d'être virés des rangs de l'armée de propagandistes rassemblée pour finioller les thèses de "Nassarahou Allah".
                              Dernière modification par citoyen, 13 novembre 2008, 21h01.

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