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Des conditions très strictes pour la sélection des prestataires
· Une première consultation lancée dès septembre 2009
SEULS les transporteurs routiers alignés sur les standards internationaux pourront travailler avec l’Alliance Renault-Nissan, à Tanger.
C’est la principale exigence du constructeur qui prépare, dès à présent, l’appel d’offres pour la sélection d’un panel de transporteurs qui livreront l’usine en pièces de production. «Renault place la barre très haut. Aussi bien en termes d’organisation que de matériel utilisé, le groupe demande l’excellence», indique une source proche du dossier.
C’est ce qui se dégage d’une réunion, tenue jeudi 13 novembre à Casablanca, dans le cadre de rencontres organisées par les équipes du groupe. En effet, après les membres de la Fédération du transport de la CGEM et les responsables de l’administration des Douanes, c’était au tour des transporteurs de se réunir avec le département en charge de la logistique chez Renault.
A l’ordre du jour, la convention du transport et l’information des opérateurs présents sur les contraintes du groupe en matière de logistique et les adaptations à opérer pour répondre aux attentes de l’usine de Melloussa, dont le démarrage est prévu pour fin 2010.
Rappelons que c’est l’une des plus grosses usines dans le monde en termes de capacité et de cadence de production. L’on parle de pas moins de 400.000 véhicules construits par an. Aussi les équipes en charge de la logistique font-elles de la maîtrise du processus de transport et la réduction des incidents et marges de retard une grande priorité. «Le transport est placé au cœur de la performance de l’usine», affirme-t-on. Ce qui explique le durcissement des conditions et exigences du groupe (délai de livraison, ponctualité, traçabilité, anticipation de retard…).
Des critères précis sont ainsi exigés en matière de matériel utilisé (type de camions, dimensions, équipement…), d’emballages et d’organisation du transport… Les transporteurs sont donc avertis et seuls ceux qui répondront à tous ces critères seront retenus.
Un appel d’offres sera lancé en septembre 2009. Ce qui laisse peu de temps aux transporteurs locaux pour se préparer. D’ailleurs, certains opérateurs estiment que la première phase du projet se fera sans eux. «Seules seront éligibles les structures étrangères déjà habituées à travailler selon les standards internationaux», remarque un professionnel.
Dans tous les cas, ajoute la même source, «se mettre à niveau nécessiterait d’importants investissements pour se conformer aux exigences du constructeur».
Des investissements que peu seraient enclins à effectuer en l’absence de contrats fermes sur de longues périodes. Alors que le groupe parle, dans un premier temps, de contrats d’une année.
Cependant, le constructeur français laisse la porte ouverte aux propositions des professionnels. En effet, une première phase de consultations sera lancée dès janvier 2009.
Khadija El HASSANI
· Une première consultation lancée dès septembre 2009
SEULS les transporteurs routiers alignés sur les standards internationaux pourront travailler avec l’Alliance Renault-Nissan, à Tanger.
C’est la principale exigence du constructeur qui prépare, dès à présent, l’appel d’offres pour la sélection d’un panel de transporteurs qui livreront l’usine en pièces de production. «Renault place la barre très haut. Aussi bien en termes d’organisation que de matériel utilisé, le groupe demande l’excellence», indique une source proche du dossier.
C’est ce qui se dégage d’une réunion, tenue jeudi 13 novembre à Casablanca, dans le cadre de rencontres organisées par les équipes du groupe. En effet, après les membres de la Fédération du transport de la CGEM et les responsables de l’administration des Douanes, c’était au tour des transporteurs de se réunir avec le département en charge de la logistique chez Renault.
A l’ordre du jour, la convention du transport et l’information des opérateurs présents sur les contraintes du groupe en matière de logistique et les adaptations à opérer pour répondre aux attentes de l’usine de Melloussa, dont le démarrage est prévu pour fin 2010.
Rappelons que c’est l’une des plus grosses usines dans le monde en termes de capacité et de cadence de production. L’on parle de pas moins de 400.000 véhicules construits par an. Aussi les équipes en charge de la logistique font-elles de la maîtrise du processus de transport et la réduction des incidents et marges de retard une grande priorité. «Le transport est placé au cœur de la performance de l’usine», affirme-t-on. Ce qui explique le durcissement des conditions et exigences du groupe (délai de livraison, ponctualité, traçabilité, anticipation de retard…).
Des critères précis sont ainsi exigés en matière de matériel utilisé (type de camions, dimensions, équipement…), d’emballages et d’organisation du transport… Les transporteurs sont donc avertis et seuls ceux qui répondront à tous ces critères seront retenus.
Un appel d’offres sera lancé en septembre 2009. Ce qui laisse peu de temps aux transporteurs locaux pour se préparer. D’ailleurs, certains opérateurs estiment que la première phase du projet se fera sans eux. «Seules seront éligibles les structures étrangères déjà habituées à travailler selon les standards internationaux», remarque un professionnel.
Dans tous les cas, ajoute la même source, «se mettre à niveau nécessiterait d’importants investissements pour se conformer aux exigences du constructeur».
Des investissements que peu seraient enclins à effectuer en l’absence de contrats fermes sur de longues périodes. Alors que le groupe parle, dans un premier temps, de contrats d’une année.
Cependant, le constructeur français laisse la porte ouverte aux propositions des professionnels. En effet, une première phase de consultations sera lancée dès janvier 2009.
Khadija El HASSANI
Des kiosques sandwich devant les usines au Maroc!
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