Le groupe pétrolier français Total compte s’implanter dans le marché algérien de distribution des carburants. Cette information émane d’un haut responsable de Total dont les propos ont été rapportés par l’agence d’informations économique Reuters. Selon cette dernière, le groupe pétrolier français compte construire un réseau de 200 stations en Algérie et ceci dès 2008.
Si ce projet, qui a reçu l’aval des autorités algériennes selon toujours l’agence Reuters, arrive à voir le jour, la compagnie française sera la première à pénétrer le marché algérien de la distribution des carburants dominés par la société nationale Naftal. Sur près de 1 800 stations services en activité en Algérie près de 600 sont gérées directement par Naftal, une filiale appartenant à 100% à la Sonatrach.
Le reste des stations sont détenues par des privés dont un nombre non négligeable sont également la propriété de Naftal. Selon certains observateurs, la réalisation de l’autoroute Est-Ouest sur une longueur de 1 200 km attire les investisseurs. Parmi les activités qui seront développées tout au long du tracé, figurent en bonne place les stations services.
Ces dernières doivent obéir aux normes internationales. Chose qui n’a pas échappé au géant pétrolier français qui semble avoir les moyens de sa politique dans ce domaine. Sur un autre plan et avec un parc véhicules (tous types confondus) de 32 millions d’unités, l’Algérie compte l’un des parcs automobiles le plus important en Afrique après ceux d’Afrique du Sud et d’Egypte. D’où la demande sans cesse croissante en carburants et autre consommable comme les pneumatiques et la pièce de rechange.
Ainsi, et pour l’année 2006, le marché national a consommé plus de 8 millions de tonnes de carburants dont près de 6,1millions de tonnes en gasoil.
Mais la contrainte principale qui entrave le développement, que ce soit en termes de nombre ou de qualité des services, réside dans les prix. Ces derniers sont réglementés par l’Etat. Et qui dit des prix des carburants réglementés dit aussi marge bénéficiaire des stations services fixés par l’Etat. Actuellement, la marge du litre vendu à la pompe est de 12,5 DA pour le litre d’essence normal et le sans plomb et de 11,10 DA pour le gasoil.
Il est clair que pour encourager la modernisation et les investissements dans l’activité distribution, il faudrait une marge bénéficiaire permettant d’amortir les engagements financiers.
D’où les tentatives des pouvoirs publics de convaincre l’opinion de l’importance d’une revalorisation progressive des prix des carburants en particulier et de l’énergie en général. Il est utile de préciser que les prix des carburants sont libres dans la majorité des pays.
Par ailleurs, et selon toujours l’agence Reuters, Total n’envisage pas d’investir dans la construction de raffineries en Algérie. A titre de rappel, un projet de réalisation d'une raffinerie de pétrole d'une capacité de 15 millions de tonnes dans la région de Tiaret a été lancé par la Sonatrach.
Ce projet doit se réaliser en partenariat avec une compagnie étrangère. Mais le groupe français est tout de même présent en partenariat avec la Sonatrach dans le développement des gisements pétroliers dans le Sud de l’Algérie.
Source : La Nouvelle République
Le marché de la distribution des carburants ouvert aux étrangers c'est un tabou de brisé. Un pas vers l'ouverture du capital de la Sonatrach aux compagnies étrangères. Des étrangers qui viennent nous vendre NOTRE caburant, c'est ce qui s'appelle "vendre du sable aux arabes". Mais grâce à qui? Grâce au pouvoir vendu à la solde de l'étranger.
Etant que l'Algérie ne gagne rien à cette ouverture (au contraire, elle va perdre des devises) et que c'est TOTAL qui est gagnant à 100%, on se doute bien que les responsables algériens qui vont aider TOTAL à s'implanter sur le marché de la distribution des carburants vont voir leur compte en Suisse (ou ailleurs) bien garnis.
Si ce projet, qui a reçu l’aval des autorités algériennes selon toujours l’agence Reuters, arrive à voir le jour, la compagnie française sera la première à pénétrer le marché algérien de la distribution des carburants dominés par la société nationale Naftal. Sur près de 1 800 stations services en activité en Algérie près de 600 sont gérées directement par Naftal, une filiale appartenant à 100% à la Sonatrach.
Le reste des stations sont détenues par des privés dont un nombre non négligeable sont également la propriété de Naftal. Selon certains observateurs, la réalisation de l’autoroute Est-Ouest sur une longueur de 1 200 km attire les investisseurs. Parmi les activités qui seront développées tout au long du tracé, figurent en bonne place les stations services.
Ces dernières doivent obéir aux normes internationales. Chose qui n’a pas échappé au géant pétrolier français qui semble avoir les moyens de sa politique dans ce domaine. Sur un autre plan et avec un parc véhicules (tous types confondus) de 32 millions d’unités, l’Algérie compte l’un des parcs automobiles le plus important en Afrique après ceux d’Afrique du Sud et d’Egypte. D’où la demande sans cesse croissante en carburants et autre consommable comme les pneumatiques et la pièce de rechange.
Ainsi, et pour l’année 2006, le marché national a consommé plus de 8 millions de tonnes de carburants dont près de 6,1millions de tonnes en gasoil.
Mais la contrainte principale qui entrave le développement, que ce soit en termes de nombre ou de qualité des services, réside dans les prix. Ces derniers sont réglementés par l’Etat. Et qui dit des prix des carburants réglementés dit aussi marge bénéficiaire des stations services fixés par l’Etat. Actuellement, la marge du litre vendu à la pompe est de 12,5 DA pour le litre d’essence normal et le sans plomb et de 11,10 DA pour le gasoil.
Il est clair que pour encourager la modernisation et les investissements dans l’activité distribution, il faudrait une marge bénéficiaire permettant d’amortir les engagements financiers.
D’où les tentatives des pouvoirs publics de convaincre l’opinion de l’importance d’une revalorisation progressive des prix des carburants en particulier et de l’énergie en général. Il est utile de préciser que les prix des carburants sont libres dans la majorité des pays.
Par ailleurs, et selon toujours l’agence Reuters, Total n’envisage pas d’investir dans la construction de raffineries en Algérie. A titre de rappel, un projet de réalisation d'une raffinerie de pétrole d'une capacité de 15 millions de tonnes dans la région de Tiaret a été lancé par la Sonatrach.
Ce projet doit se réaliser en partenariat avec une compagnie étrangère. Mais le groupe français est tout de même présent en partenariat avec la Sonatrach dans le développement des gisements pétroliers dans le Sud de l’Algérie.
Source : La Nouvelle République
Le marché de la distribution des carburants ouvert aux étrangers c'est un tabou de brisé. Un pas vers l'ouverture du capital de la Sonatrach aux compagnies étrangères. Des étrangers qui viennent nous vendre NOTRE caburant, c'est ce qui s'appelle "vendre du sable aux arabes". Mais grâce à qui? Grâce au pouvoir vendu à la solde de l'étranger.
Etant que l'Algérie ne gagne rien à cette ouverture (au contraire, elle va perdre des devises) et que c'est TOTAL qui est gagnant à 100%, on se doute bien que les responsables algériens qui vont aider TOTAL à s'implanter sur le marché de la distribution des carburants vont voir leur compte en Suisse (ou ailleurs) bien garnis.
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