Tweet
A l’effet d’examiner la situation des marchés pétroliers.
C’est confirmé, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réunira en conférence extraordinaire le 29 novembre au Caire, une information livrée par son porte-parole au siège à Vienne. «Nous confirmons la réunion du Caire», a-t-il indiqué, cité par l’AFP.
Et d’expliquer qu’il s’agira d’une rencontre d’«un jour au maximum», consacrée à l’examen du marché pétrolier. L’Organisation pétrolière va-t-elle cependant décider d’une deuxième réduction de son offre pétrolière après celle tranchée le 24 octobre dans la capitale autrichienne ? Peu probable ! Seul l’Iran a annoncé, pour l’instant, qu’il «soutiendrait une décision de baisser» la production de l’OPEP à la faveur de cette réunion, selon l’agence de presse iranienne Mehr.
Le rendez-vous du Caire permettrait peut-être de convaincre les récalcitrants, et ils sont nombreux, parmi les membres de l’OPEP n’ayant pas encore mis en application la baisse décidée le 24 octobre. Face à l’effondrement des cours du brut, l’Organisation a estimé primordial de retirer, fin octobre, des marchés 1,5 million de barils par jour, une mesure qui n’a pas produit d’effets notables.
Dans une déclaration qu’il a faite la semaine dernière, au forum d’El Moudjahid, le ministre de l’Energie et des Mines, et président en exercice de l’Organisation, a parlé de la réunion des pays pétroliers arabes, au Caire, indiquant que des pays membres de l’OPEP pourraient se réunir en marge de celle-ci. Il a évoqué également la conférence extraordinaire prévue le 17 décembre en Algérie, laissant transparaître que cette dernière ne devrait pas déboucher sur une réduction des quotas de l’OPEP.
Et, pendant que l’OPEP essaye de se serrer les coudes et de parler d’une seule voix, la chute des cours continue dans le sillage de la détérioration de l’économie mondiale qui se traduit par un ralentissement de la demande, voire une baisse dans les pays riches. Hier, lors des premiers échanges électroniques en Asie, les cours du brut étaient orientés à la hausse, le marché anticipant, selon les courtiers, une tendance à long terme à la baisse.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre gagnait 32 cents à 58,56 dollars le baril. Le baril de pétrole brent pour livraison en décembre prenait 27 cents à 56,51 dollars.
Jeudi 13 novembre, les prix du pétrole ont rebondi, après être tombés à des niveaux plus vus depuis près de deux ans, soutenus par l’annonce d’une réunion d’urgence de l’OPEP sus-évoquée. A New York, le baril avait gagné 2,08 dollars à 58,24 dollars en clôture après avoir plongé lors de la séance à 54,67 dollars.
A Londres, le baril n’avait plus été si bon marché depuis mai 2005, touchant 50,60 dollars jeudi. Il a ainsi perdu presque les deux tiers de sa valeur depuis ses sommets du 11 juillet à plus de 147 dollars.
- La Tribune
C’est confirmé, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réunira en conférence extraordinaire le 29 novembre au Caire, une information livrée par son porte-parole au siège à Vienne. «Nous confirmons la réunion du Caire», a-t-il indiqué, cité par l’AFP.
Et d’expliquer qu’il s’agira d’une rencontre d’«un jour au maximum», consacrée à l’examen du marché pétrolier. L’Organisation pétrolière va-t-elle cependant décider d’une deuxième réduction de son offre pétrolière après celle tranchée le 24 octobre dans la capitale autrichienne ? Peu probable ! Seul l’Iran a annoncé, pour l’instant, qu’il «soutiendrait une décision de baisser» la production de l’OPEP à la faveur de cette réunion, selon l’agence de presse iranienne Mehr.
Le rendez-vous du Caire permettrait peut-être de convaincre les récalcitrants, et ils sont nombreux, parmi les membres de l’OPEP n’ayant pas encore mis en application la baisse décidée le 24 octobre. Face à l’effondrement des cours du brut, l’Organisation a estimé primordial de retirer, fin octobre, des marchés 1,5 million de barils par jour, une mesure qui n’a pas produit d’effets notables.
Dans une déclaration qu’il a faite la semaine dernière, au forum d’El Moudjahid, le ministre de l’Energie et des Mines, et président en exercice de l’Organisation, a parlé de la réunion des pays pétroliers arabes, au Caire, indiquant que des pays membres de l’OPEP pourraient se réunir en marge de celle-ci. Il a évoqué également la conférence extraordinaire prévue le 17 décembre en Algérie, laissant transparaître que cette dernière ne devrait pas déboucher sur une réduction des quotas de l’OPEP.
Et, pendant que l’OPEP essaye de se serrer les coudes et de parler d’une seule voix, la chute des cours continue dans le sillage de la détérioration de l’économie mondiale qui se traduit par un ralentissement de la demande, voire une baisse dans les pays riches. Hier, lors des premiers échanges électroniques en Asie, les cours du brut étaient orientés à la hausse, le marché anticipant, selon les courtiers, une tendance à long terme à la baisse.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre gagnait 32 cents à 58,56 dollars le baril. Le baril de pétrole brent pour livraison en décembre prenait 27 cents à 56,51 dollars.
Jeudi 13 novembre, les prix du pétrole ont rebondi, après être tombés à des niveaux plus vus depuis près de deux ans, soutenus par l’annonce d’une réunion d’urgence de l’OPEP sus-évoquée. A New York, le baril avait gagné 2,08 dollars à 58,24 dollars en clôture après avoir plongé lors de la séance à 54,67 dollars.
A Londres, le baril n’avait plus été si bon marché depuis mai 2005, touchant 50,60 dollars jeudi. Il a ainsi perdu presque les deux tiers de sa valeur depuis ses sommets du 11 juillet à plus de 147 dollars.
- La Tribune