Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) fait désormais partie de la liste russe des organisations terroristes.
C’est ce qu’a annoncé ce week-end l’agence de presse russe Interfax. Une décision prise, probablement, après une éventuelle accointance du GSPC avec certaines mouvances islamistes de Tchétchénie, qui aurait été découverte par les Russes, selon des recoupements de presse.
Comme pour la guerre en Irak, l’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud aurait pu exploiter le conflit tchétchène pour manipuler et recruter des terroristes ou obtenir l’entraînement de certains de ses éléments en Tchétchénie. L’agence de presse russe Interfax cite cette accointance qui aurait poussé les Russes à inscrire le nom du GSPC dans cette liste noire des organisations terroristes. Certains repentis du GSPC ont témoigné que les «émirs» de cette organisation terroriste faisaient miroiter le «djihad» en Irak à de nouvelles recrues, et qu’après entraînement ces nouveaux éléments sont obligés par cette organisation terroriste à perpétrer des attentats en Algérie.
Un piège consistant à exploiter des guerres et des conflits se déroulant un peu partout dans le monde, procédé déjà utilisé par le GIA qui a recruté d’anciens «afghans algériens» ayant participé à la guerre contre l’ex-Union soviétique. Le GSPC avait revendiqué, il y a quelque temps, un attentat terroriste pérpétré à Aïn Defla et ayant coûté la vie à quatre personnes : un ingénieur russe et trois Algériens.
Dans un communiqué, cette organisation terroriste avait annoncé que cet attentat était dédié «à nos frères en Tchétchénie», rappelle-t-on.
L’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud cherchait, par ces attentats, à attirer des «dhihadistes» d’autres pays du Maghreb arabe pour faire face aux difficultés de recrutement en Algérie.
La Russie, quant à elle, a régulièrement condamné les attentats terroristes pérpétrés en Algérie, dont celui des Issers.
Moscou, par le biais du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Andrei Nesterenko, avait déclaré : «Nous sommes solidaires avec l’Algérie amie et soutenons les efforts déployés par ses autorités pour éradiquer le terrorisme», ajoutant : «Nous sommes persuadés que les extrémistes n’arriveront pas à détourner le pays de la voie du progrès et de la réconciliation nationale.»
Sur le plan international, le classement par la Russie du GSPC comme organisation terroriste ne fait qu’isoler davantage cette organisation.
- Le jeuene Independant
C’est ce qu’a annoncé ce week-end l’agence de presse russe Interfax. Une décision prise, probablement, après une éventuelle accointance du GSPC avec certaines mouvances islamistes de Tchétchénie, qui aurait été découverte par les Russes, selon des recoupements de presse.
Comme pour la guerre en Irak, l’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud aurait pu exploiter le conflit tchétchène pour manipuler et recruter des terroristes ou obtenir l’entraînement de certains de ses éléments en Tchétchénie. L’agence de presse russe Interfax cite cette accointance qui aurait poussé les Russes à inscrire le nom du GSPC dans cette liste noire des organisations terroristes. Certains repentis du GSPC ont témoigné que les «émirs» de cette organisation terroriste faisaient miroiter le «djihad» en Irak à de nouvelles recrues, et qu’après entraînement ces nouveaux éléments sont obligés par cette organisation terroriste à perpétrer des attentats en Algérie.
Un piège consistant à exploiter des guerres et des conflits se déroulant un peu partout dans le monde, procédé déjà utilisé par le GIA qui a recruté d’anciens «afghans algériens» ayant participé à la guerre contre l’ex-Union soviétique. Le GSPC avait revendiqué, il y a quelque temps, un attentat terroriste pérpétré à Aïn Defla et ayant coûté la vie à quatre personnes : un ingénieur russe et trois Algériens.
Dans un communiqué, cette organisation terroriste avait annoncé que cet attentat était dédié «à nos frères en Tchétchénie», rappelle-t-on.
L’organisation d’Abou Mossaâb Abdelouadoud cherchait, par ces attentats, à attirer des «dhihadistes» d’autres pays du Maghreb arabe pour faire face aux difficultés de recrutement en Algérie.
La Russie, quant à elle, a régulièrement condamné les attentats terroristes pérpétrés en Algérie, dont celui des Issers.
Moscou, par le biais du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Andrei Nesterenko, avait déclaré : «Nous sommes solidaires avec l’Algérie amie et soutenons les efforts déployés par ses autorités pour éradiquer le terrorisme», ajoutant : «Nous sommes persuadés que les extrémistes n’arriveront pas à détourner le pays de la voie du progrès et de la réconciliation nationale.»
Sur le plan international, le classement par la Russie du GSPC comme organisation terroriste ne fait qu’isoler davantage cette organisation.
- Le jeuene Independant
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