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Les relations algéro-iraniennes connaissent un nouveau rebond. Le premier vice-président de la République islamique est arrivé, hier dans l’après-midi à Alger, pour une visite de deux jours, sur invitation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui l’a reçu à l’aéroport, selon les premières informations fournies par l’APS. M. Pervis Daoudi, accompagné d’une importante délégation de ministres et d’opérateurs économiques, a affirmé, dans une déclaration à son arrivée à Alger, que la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en Iran était un «tournant décisif» dans les relations entre les deux pays, ajoutant que sa visite en Algérie s’inscrit dans le cadre de la consolidation de ces relations.
Ces déclarations, qui ont par ailleurs un aspect beaucoup plus protocolaire, puisque les liens entre les deux pays se sont beaucoup développés ces derniers temps. Et cela sur le double aspect, politique et économique.
Sur le plan politique, le président Abdelaziz Bouteflika a effectué, au mois d’août dernier, une visite de travail de deux jours à Téhéran, au cours de laquelle il a eu des entretiens approfondis avec le chef de l’Etat iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
Plus que cela, cette visite intervient dans une conjoncture internationale particulièrement difficile, marquée par la crise financière internationale et, surtout, par une chute brutale des prix du pétrole. Et l’entente entre les deux pays à l’intérieur du consortium n’a jamais été démentie. Rien que ces derniers jours, les deux pays ont affiché leur souhait de voir l’OPEP réduire sa production pour porter les prix du brut à la hausse. Les entretiens du premier vice-président iranien avec les responsables algériens vont également porter sur la coopération économique entre les deux pays. Les Iraniens ont d’ores et déjà affiché leur volonté de construire, à moyen terme, une usine de montage de véhicules en Algérie, en plus des échanges, en tendance haussière, dans d’autres domaines.
L’autre sujet important qui sera abordé lors de cette visite de Parvis Daoudi est sans conteste la crise nucléaire qui oppose Téhéran aux Occidentaux. Certaines sources dans les deux capitales parlent d’un possible rôle de médiateur que pourra jouer l’Algérie qui entretient de bons rapports et avec les pays occidentaux et avec l’Iran. Il faut rappeler, dans ce sens, que l’Algérie a apporté son soutien politique à l’Iran dans ce dossier, Alger estimant que Téhéran «a le droit de développer un programme nucléaire à des fins civiles», comme cela est convenu par la communauté internationale.
En plus des entretiens qu’il aura avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Pervis Daoudi rencontrera d’autres responsables algériens, dont probablement le président de la République. Sa visite s’achève aujourd’hui.
La Tribune
Ces déclarations, qui ont par ailleurs un aspect beaucoup plus protocolaire, puisque les liens entre les deux pays se sont beaucoup développés ces derniers temps. Et cela sur le double aspect, politique et économique.
Sur le plan politique, le président Abdelaziz Bouteflika a effectué, au mois d’août dernier, une visite de travail de deux jours à Téhéran, au cours de laquelle il a eu des entretiens approfondis avec le chef de l’Etat iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
Plus que cela, cette visite intervient dans une conjoncture internationale particulièrement difficile, marquée par la crise financière internationale et, surtout, par une chute brutale des prix du pétrole. Et l’entente entre les deux pays à l’intérieur du consortium n’a jamais été démentie. Rien que ces derniers jours, les deux pays ont affiché leur souhait de voir l’OPEP réduire sa production pour porter les prix du brut à la hausse. Les entretiens du premier vice-président iranien avec les responsables algériens vont également porter sur la coopération économique entre les deux pays. Les Iraniens ont d’ores et déjà affiché leur volonté de construire, à moyen terme, une usine de montage de véhicules en Algérie, en plus des échanges, en tendance haussière, dans d’autres domaines.
L’autre sujet important qui sera abordé lors de cette visite de Parvis Daoudi est sans conteste la crise nucléaire qui oppose Téhéran aux Occidentaux. Certaines sources dans les deux capitales parlent d’un possible rôle de médiateur que pourra jouer l’Algérie qui entretient de bons rapports et avec les pays occidentaux et avec l’Iran. Il faut rappeler, dans ce sens, que l’Algérie a apporté son soutien politique à l’Iran dans ce dossier, Alger estimant que Téhéran «a le droit de développer un programme nucléaire à des fins civiles», comme cela est convenu par la communauté internationale.
En plus des entretiens qu’il aura avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Pervis Daoudi rencontrera d’autres responsables algériens, dont probablement le président de la République. Sa visite s’achève aujourd’hui.
La Tribune