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La réorganisation du secteur du médicament commence à porter ses fruits. Au moins 61 laboratoires étrangers se sont déjà engagés à créer des filiales en Algérie, en réponse à une demande du ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont en effet exigé, dans une correspondance datée du 31 mars 2008, des laboratoires qui souhaitent enregistrer leurs médicaments en Algérie d'y créer une représentation permanente. « Il y a déjà 61 laboratoires qui se sont engagés par écrit auprès du ministère de la Santé pour créer une filiale en Algérie », affirme un responsable de ce ministre. Les 61 laboratoires appartiennent à des nationalités différentes : Allemagne, France, Espagne, Japon, Italie, Arabie Saoudite, Egypte, Grèce, Serbie, Etats-Unis, Inde.
La décision du ministère de la Santé d'obliger les laboratoires souhaitant commercialiser leurs produits en Algérie à créer une filiale locale constitue une avancée importante pour le secteur. Elle permettra une identification rapide de la responsabilité pharmaceutique et le lancement de poursuites judiciaires en cas de problème de santé publique lié à la consommation de médicaments. « La décision du ministère de la santé répond au souci de préservation de la santé publique. En cas de problème sur un médicament, les autorités pourront déclencher rapidement des poursuites judiciaires contre les responsables du laboratoire qui a commercialisé le produit », explique le même responsable. « Jusque là, seul le ministère de la Santé engageait sa responsabilité en enregistrant les médicaments importés, souvent par des représentants qui n'ont pas de sièges sociaux», ajoute le responsable du ministère de la Santé.
Sur le plan économique, l'installation de nouveaux laboratoires étrangers est doublement profitable. En plus de la création d'emplois envisagés, l'implantation de ces entreprises devrait aboutir à terme à des investissements dans la production de médicaments. Les nouvelles dispositions contenues dans la décision gouvernementale d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement obligent en effet les opérateurs étrangers à investir en Algérie en échange de leur présence commerciale.
TSA
La décision du ministère de la Santé d'obliger les laboratoires souhaitant commercialiser leurs produits en Algérie à créer une filiale locale constitue une avancée importante pour le secteur. Elle permettra une identification rapide de la responsabilité pharmaceutique et le lancement de poursuites judiciaires en cas de problème de santé publique lié à la consommation de médicaments. « La décision du ministère de la santé répond au souci de préservation de la santé publique. En cas de problème sur un médicament, les autorités pourront déclencher rapidement des poursuites judiciaires contre les responsables du laboratoire qui a commercialisé le produit », explique le même responsable. « Jusque là, seul le ministère de la Santé engageait sa responsabilité en enregistrant les médicaments importés, souvent par des représentants qui n'ont pas de sièges sociaux», ajoute le responsable du ministère de la Santé.
Sur le plan économique, l'installation de nouveaux laboratoires étrangers est doublement profitable. En plus de la création d'emplois envisagés, l'implantation de ces entreprises devrait aboutir à terme à des investissements dans la production de médicaments. Les nouvelles dispositions contenues dans la décision gouvernementale d'interdire l'importation des médicaments fabriqués localement obligent en effet les opérateurs étrangers à investir en Algérie en échange de leur présence commerciale.
TSA
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