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Sous l'effet de la crise, plus de 70% des entreprises européennes prévoient de stabiliser ou de revoir à la baisse leurs budgets consacrés aux voyages d'affaires en 2009, selon le baromètre annuel publié lundi par American Express Voyages d'affaires.
Les entreprises britanniques, qui ont ressenti dès le printemps les effets de la crise, sont les plus nombreuses à faire état d'une baisse de leur budget (32%). En Espagne, pays touché de plein fouet par la crise immobilière, ce taux est de 23%. La Belgique et la France se situent respectivement à 19% et 17%.
La chasse aux coûts est engagée: "les voyages d'affaires se font davantage en train, au détriment de l'avion, et il y a un glissement de la première vers la seconde classe", a déclaré à l'AFP Régis Chambert, directeur général France-Benelux-Italie-Espagne d'American Express Voyages d'affaires.
Il a noté aussi des annulations et reports de voyages d'affaires, parfois abandonnés au profit de vidéoconférences.
"En 2009, il y aura un coup de frein sur les voyages en avion, alors que le rail continuera à se développer. L'hôtellerie devrait rester stable", a résumé M. Chambert.
Pour 2008, 41% des entreprises ont fait état d'une stabilité de leurs budgets voyages, 36% ont constaté une hausse et 23% une baisse.
Les principaux motifs évoqués pour une baisse des dépenses sont le ralentissement économique (59%) et la nécessité de faire des économies pour faire face aux hausses tarifaires liées au pétrole (31%).
Fait notable, 30% des entreprises prennent désormais en compte des préoccupations écologiques, en préférant le train (76%) ou en louant des voitures peu gourmandes en carburant (34%).
L'enquête a été réalisée entre le 1er et le 16 septembre 2008 auprès de 330 entreprises basées en Allemagne, Grande-Bretagne, France, Espagne, Italie, aux Pays-Bas, au Benelux et dans les pays scandinaves.
AFP
Les entreprises britanniques, qui ont ressenti dès le printemps les effets de la crise, sont les plus nombreuses à faire état d'une baisse de leur budget (32%). En Espagne, pays touché de plein fouet par la crise immobilière, ce taux est de 23%. La Belgique et la France se situent respectivement à 19% et 17%.
La chasse aux coûts est engagée: "les voyages d'affaires se font davantage en train, au détriment de l'avion, et il y a un glissement de la première vers la seconde classe", a déclaré à l'AFP Régis Chambert, directeur général France-Benelux-Italie-Espagne d'American Express Voyages d'affaires.
Il a noté aussi des annulations et reports de voyages d'affaires, parfois abandonnés au profit de vidéoconférences.
"En 2009, il y aura un coup de frein sur les voyages en avion, alors que le rail continuera à se développer. L'hôtellerie devrait rester stable", a résumé M. Chambert.
Pour 2008, 41% des entreprises ont fait état d'une stabilité de leurs budgets voyages, 36% ont constaté une hausse et 23% une baisse.
Les principaux motifs évoqués pour une baisse des dépenses sont le ralentissement économique (59%) et la nécessité de faire des économies pour faire face aux hausses tarifaires liées au pétrole (31%).
Fait notable, 30% des entreprises prennent désormais en compte des préoccupations écologiques, en préférant le train (76%) ou en louant des voitures peu gourmandes en carburant (34%).
L'enquête a été réalisée entre le 1er et le 16 septembre 2008 auprès de 330 entreprises basées en Allemagne, Grande-Bretagne, France, Espagne, Italie, aux Pays-Bas, au Benelux et dans les pays scandinaves.
AFP