Des traces d'uranium relevées sur un site syrien
VIENNE (Reuters) - Des inspecteurs de l'Agence internationale de
l'énergie atomique ont relevé des traces d'uranium sur un site de Syrie bombardé l'an dernier par l'aviation israélienne, apprend-on de sources diplomatiques.
Des particules d'uranium ont été détectées dans des échantillons prélevés sur le site lors d'une visite des inspecteurs en juin dernier.
Cette découverte ne permet pas de tirer de conclusions définitives mais relance les inquiétudes concernant l'hypothèse d'un programme nucléaire syrien, fermement démentie par Damas, ajoute-t-on de mêmes sources.
L'AIEA et la Syrie se sont refusées à tout commentaire sur cette information, mais l'Agence va publier pour la première fois un rapport sur un éventuel programme nucléaire militaire clandestin en Syrie, qui figurera officiellement à l'ordre du jour de la réunion de l'AIEA fin novembre.
En inscrivant le dossier syrien au programme du Conseil des gouverneurs des 27 et 28 novembre, l'AIEA laisse entendre qu'elle dispose d'éléments pouvant témoigner d'une activité nucléaire sur un site syrien bombardé par l'aviation israélienne l'an dernier.
Les services de renseignement américains affirment que la Syrie avait pratiquement achevé la construction d'un réacteur secret produisant du plutonium avant que l'armée israélienne ne le détruise.
Damas, qui assure que le site visé était une installation militaire abandonnée, a interdit le mois dernier l'accès de ses sites militaires à l'AIEA en invoquant des considérations de sécurité nationale.
"Il est clair que l'Agence estime détenir des éléments assez significatifs pour placer la Syrie à l'ordre du jour, juste après la Corée du Nord et l'Iran", analyse un diplomate proche de l'AIEA.
L'AIEA avait indiqué en octobre que les premières analyses d'échantillons prélevés sur le site lors d'une visite autorisée par Damas en juin dernier, n'étayaient pas les accusations américaines.
Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, a jusqu'ici crédité la Syrie d'une bonne coopération, mais il continue d'exiger de Damas le "maximum de transparence" et lui demande de fournir toutes les informations nécessaires à l'agence pour qu'elle parvienne à ses conclusions.
VIENNE (Reuters) - Des inspecteurs de l'Agence internationale de
l'énergie atomique ont relevé des traces d'uranium sur un site de Syrie bombardé l'an dernier par l'aviation israélienne, apprend-on de sources diplomatiques.
Des particules d'uranium ont été détectées dans des échantillons prélevés sur le site lors d'une visite des inspecteurs en juin dernier.
Cette découverte ne permet pas de tirer de conclusions définitives mais relance les inquiétudes concernant l'hypothèse d'un programme nucléaire syrien, fermement démentie par Damas, ajoute-t-on de mêmes sources.
L'AIEA et la Syrie se sont refusées à tout commentaire sur cette information, mais l'Agence va publier pour la première fois un rapport sur un éventuel programme nucléaire militaire clandestin en Syrie, qui figurera officiellement à l'ordre du jour de la réunion de l'AIEA fin novembre.
En inscrivant le dossier syrien au programme du Conseil des gouverneurs des 27 et 28 novembre, l'AIEA laisse entendre qu'elle dispose d'éléments pouvant témoigner d'une activité nucléaire sur un site syrien bombardé par l'aviation israélienne l'an dernier.
Les services de renseignement américains affirment que la Syrie avait pratiquement achevé la construction d'un réacteur secret produisant du plutonium avant que l'armée israélienne ne le détruise.
Damas, qui assure que le site visé était une installation militaire abandonnée, a interdit le mois dernier l'accès de ses sites militaires à l'AIEA en invoquant des considérations de sécurité nationale.
"Il est clair que l'Agence estime détenir des éléments assez significatifs pour placer la Syrie à l'ordre du jour, juste après la Corée du Nord et l'Iran", analyse un diplomate proche de l'AIEA.
L'AIEA avait indiqué en octobre que les premières analyses d'échantillons prélevés sur le site lors d'une visite autorisée par Damas en juin dernier, n'étayaient pas les accusations américaines.
Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, a jusqu'ici crédité la Syrie d'une bonne coopération, mais il continue d'exiger de Damas le "maximum de transparence" et lui demande de fournir toutes les informations nécessaires à l'agence pour qu'elle parvienne à ses conclusions.
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