47 industriels européens, dont Nokia, Saint-Gobain et Renault ont appelé les instances européens à de nouvelles actions politiques face à une crise «extrêmement dangereuse».
C’est à un véritable appel au secours que ce sont livrés ce lundi, les grands industriels européens. Réunis autour d’une table ronde, quarante-sept sociétés du vieux continent, parmi lesquelles, Nokia, Saint-Gobain, Renault, ou encore les allemands allemands SAP et Siemens, ont fait part de leur « besoin urgent « de nouvelles actions politiques. «Nous acceptons et soutenons les stratégies présentées au cours du week-end par les dirigeants du G20. Mais l’urgence de la situation appelle des mesures précises et allant beaucoup plus loin» précise le communiqué.
Ils en appellent en particulier à l’Allemagne. La première économie européenne est sommée de donner «plus d’impulsions budgétaires (…) via des programmes massifs d’investissement et des baisses d’impôt». Le communiqué précise que «les Etats européens doivent prendre des mesures de relance budgétaires d’une ampleur exceptionnelle. Et l’Allemagne, qui a un tel impact sur tous les autres pays en tant que première puissance économique européenne, doit montrer la voie».
Ils réclament également de nouvelles baisses de taux d’intérêt des banques centrales, des diapositifs garantissant l’accès au crédit, ou encore des progrès dans les négociations internationales pour la libéralisation des échanges.
L’actuel président de l’organisation, le patron de Nokia Jorma Ollila, a mis en garde contre une crise qui s’annonce longue ajoutant que « ce n’est pas une de ces récessions dont on sort au bout de six ou neuf mois.» M. Ollila a également pointé du doigt les plans de relance tendant à favoriser des secteurs d’activité ciblés, comme l’automobile, qui concentre à lui seul tous les efforts politiques en Allemagne.
JDF
C’est à un véritable appel au secours que ce sont livrés ce lundi, les grands industriels européens. Réunis autour d’une table ronde, quarante-sept sociétés du vieux continent, parmi lesquelles, Nokia, Saint-Gobain, Renault, ou encore les allemands allemands SAP et Siemens, ont fait part de leur « besoin urgent « de nouvelles actions politiques. «Nous acceptons et soutenons les stratégies présentées au cours du week-end par les dirigeants du G20. Mais l’urgence de la situation appelle des mesures précises et allant beaucoup plus loin» précise le communiqué.
Ils en appellent en particulier à l’Allemagne. La première économie européenne est sommée de donner «plus d’impulsions budgétaires (…) via des programmes massifs d’investissement et des baisses d’impôt». Le communiqué précise que «les Etats européens doivent prendre des mesures de relance budgétaires d’une ampleur exceptionnelle. Et l’Allemagne, qui a un tel impact sur tous les autres pays en tant que première puissance économique européenne, doit montrer la voie».
Ils réclament également de nouvelles baisses de taux d’intérêt des banques centrales, des diapositifs garantissant l’accès au crédit, ou encore des progrès dans les négociations internationales pour la libéralisation des échanges.
L’actuel président de l’organisation, le patron de Nokia Jorma Ollila, a mis en garde contre une crise qui s’annonce longue ajoutant que « ce n’est pas une de ces récessions dont on sort au bout de six ou neuf mois.» M. Ollila a également pointé du doigt les plans de relance tendant à favoriser des secteurs d’activité ciblés, comme l’automobile, qui concentre à lui seul tous les efforts politiques en Allemagne.
JDF
Commentaire