La banque veut ramener ses effectifs mondiaux à 300.000 personnes, et réduire ses dépenses.
La banque américaine a indiqué ce lundi qu'elle envisageait de supprimer jusqu'à 50.000 postes «à court terme» afin de ramener ses effectifs mondiaux à 300.000 personnes. Objectif avoué pour la banque: se «remettre en forme, vite», et pour cela ramener ses dépenses à une fourchette comprise entre 50 et 52 milliards de dollars en 2009.
L'autre objectif est bien sûr de rassurer les investisseurs : l'action de la banque a perdu 24% la semaine dernière, ce qui porte à 70% ses pertes depuis le 1er janvier. C'est dire que même les 25 milliards de dollars récemment injectés par l'Etat dans le cadre du plan de stabilisation du système financier américain n'ont pas réconforté les analystes! Pourtant, la banque a déjà procédé à une restructuration d'ampleur, avec la cession de sa filiale en Allemagne, de CitiStreet, CitiCapital, de BPO en Inde, ainsi que plusieurs levées de fonds se montant à près de 50 milliards de dollars pour se renflouer. Le mois dernier, Citigroup avait annoncé des résultats en perte de 2,8 milliards de dollars, pour le quatrième trimestre consécutif.
Le plan annoncé se fera via des départs naturels, des cessions et des licenciements, selon la chaîne de télévision CNBC. Citigroup prévoit ainsi une baisse de 20% de ses effectifs par rapport à leur sommets historiques, ce qui lui fera ainsi économiser 20% de ses dépenses par rapports aux mêmes pics. Le groupe affirme être par ailleurs dans une situation financière «très solide».
Le groupe n'en est d'ailleurs pas à son premier plan social: il a déjà provisionné 2,1 milliards de dollars dans ses comptes depuis le début de l'année en vue de la suppression de 22.000 postes, dont 13.000 ont déjà été effectués.
David Pellecuer
Le Figaro
La banque américaine a indiqué ce lundi qu'elle envisageait de supprimer jusqu'à 50.000 postes «à court terme» afin de ramener ses effectifs mondiaux à 300.000 personnes. Objectif avoué pour la banque: se «remettre en forme, vite», et pour cela ramener ses dépenses à une fourchette comprise entre 50 et 52 milliards de dollars en 2009.
L'autre objectif est bien sûr de rassurer les investisseurs : l'action de la banque a perdu 24% la semaine dernière, ce qui porte à 70% ses pertes depuis le 1er janvier. C'est dire que même les 25 milliards de dollars récemment injectés par l'Etat dans le cadre du plan de stabilisation du système financier américain n'ont pas réconforté les analystes! Pourtant, la banque a déjà procédé à une restructuration d'ampleur, avec la cession de sa filiale en Allemagne, de CitiStreet, CitiCapital, de BPO en Inde, ainsi que plusieurs levées de fonds se montant à près de 50 milliards de dollars pour se renflouer. Le mois dernier, Citigroup avait annoncé des résultats en perte de 2,8 milliards de dollars, pour le quatrième trimestre consécutif.
Le plan annoncé se fera via des départs naturels, des cessions et des licenciements, selon la chaîne de télévision CNBC. Citigroup prévoit ainsi une baisse de 20% de ses effectifs par rapport à leur sommets historiques, ce qui lui fera ainsi économiser 20% de ses dépenses par rapports aux mêmes pics. Le groupe affirme être par ailleurs dans une situation financière «très solide».
Le groupe n'en est d'ailleurs pas à son premier plan social: il a déjà provisionné 2,1 milliards de dollars dans ses comptes depuis le début de l'année en vue de la suppression de 22.000 postes, dont 13.000 ont déjà été effectués.
David Pellecuer
Le Figaro
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