Tweet
Des feux de broussailles, attisés par des vents violents, ravagent la région de Los Angeles depuis le 14 novembre. Ils ont détruit un millier de résidences et brûlé 8 000 hectares, d'après un dernier bilan.
Environ 50 000 personnes ont été évacuées. Il y a une semaine, un incendie a détruit 210 résidences du quartier huppé de Montecito, dans les collines à l'ouest de Santa Barbara.
Une odeur âcre de cendres et de caoutchouc brûlé flotte sur Los Angeles.
Le ciel est bouché par un panache de fumée. La pollution atmosphérique est telle qu'une alerte a été déclarée et la population invitée à ne pas sortir - surtout les enfants, les personnes âgées ou fragiles -, à n'exercer aucune activité physique à l'extérieur, à fermer les fenêtres et à boire de l'eau.
Dans les collines au nord de la ville, à Sylmar, l'incendie le plus dramatique a ravagé Oakridge Mobile Park, une communauté attrayante de 600 pavillons préfabriqués, considérée comme le Beverly Hills des mobil-homes, où vivaient des retraités et des gens âgés. Seuls 124 pavillons ont été sauvés, mais les résidents ne sont pas autorisés à revenir tant que les sauveteurs, aidés de chiens, n'ont pas fini de chercher de potentielles victimes.
Dimanche matin, 16 novembre, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, qui a déclaré l'état d'urgence dans les comtés de Santa Barbara, Los Angeles, Orange et Riverside, s'est rendu dans le parc dévasté, et a déclaré : "C'est la parfaite tempête." Il faisait allusion au mélange explosif de températures dépassant 30 °C, de sécheresse atmosphérique et de vents, connus localement sous le nom de Santa Ana winds, capables de propager des braises qui enflamment les habitations.
En dépit des difficultés budgétaires que connaît l'Etat, le gouverneur a promis que "des fonds d'urgence seront dégagés". Dimanche soir, au sud de Los Angeles, les pompiers combattaient toujours les feux du Triangle Complex autour de Diamond Bar, Yorba Linda, Anaheim Hills, Corona. Ces incendies sont les plus graves dans la ville de Los Angeles depuis celui de Bel Air, qui détruisit 500 résidences en 1961.
- Le Monde
Environ 50 000 personnes ont été évacuées. Il y a une semaine, un incendie a détruit 210 résidences du quartier huppé de Montecito, dans les collines à l'ouest de Santa Barbara.
Une odeur âcre de cendres et de caoutchouc brûlé flotte sur Los Angeles.
Le ciel est bouché par un panache de fumée. La pollution atmosphérique est telle qu'une alerte a été déclarée et la population invitée à ne pas sortir - surtout les enfants, les personnes âgées ou fragiles -, à n'exercer aucune activité physique à l'extérieur, à fermer les fenêtres et à boire de l'eau.
Dans les collines au nord de la ville, à Sylmar, l'incendie le plus dramatique a ravagé Oakridge Mobile Park, une communauté attrayante de 600 pavillons préfabriqués, considérée comme le Beverly Hills des mobil-homes, où vivaient des retraités et des gens âgés. Seuls 124 pavillons ont été sauvés, mais les résidents ne sont pas autorisés à revenir tant que les sauveteurs, aidés de chiens, n'ont pas fini de chercher de potentielles victimes.
Dimanche matin, 16 novembre, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, qui a déclaré l'état d'urgence dans les comtés de Santa Barbara, Los Angeles, Orange et Riverside, s'est rendu dans le parc dévasté, et a déclaré : "C'est la parfaite tempête." Il faisait allusion au mélange explosif de températures dépassant 30 °C, de sécheresse atmosphérique et de vents, connus localement sous le nom de Santa Ana winds, capables de propager des braises qui enflamment les habitations.
En dépit des difficultés budgétaires que connaît l'Etat, le gouverneur a promis que "des fonds d'urgence seront dégagés". Dimanche soir, au sud de Los Angeles, les pompiers combattaient toujours les feux du Triangle Complex autour de Diamond Bar, Yorba Linda, Anaheim Hills, Corona. Ces incendies sont les plus graves dans la ville de Los Angeles depuis celui de Bel Air, qui détruisit 500 résidences en 1961.
- Le Monde