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Cevital table sur un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars en 2008

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  • Cevital table sur un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars en 2008

    Le premier groupe
    privé algérien,
    Cevital, poursuit un
    plan d'expansion
    ambitieux. L'objectif
    étant, selon M. Chérif
    Bedeka, responsable
    de la planification et
    de la stratégie au
    sein du groupe,
    d'assurer la
    croissance, équilibrer
    le groupe en le
    diversifiant sur
    plusieurs pôles.
    C'ESTAINSI Q
    ue le groupe est
    présent dans 10 métiers organisés
    dans une holding de 24
    filiales axées en 4 pôles d'activité
    : il s'agit de l'agroalimentaire,
    la construction, les services et
    l'industrie. Pour ce qui est de
    l'agroalimentaire et qui représente
    60 % du chiffre d'affaires du
    groupe, Cevital entend développer
    l'amont agricole. A travers la
    filiale Cevigro, le groupe Cevital
    a déjà maturé plusieurs projets
    dont celui de la trituration de
    graines oléagineuses et celui de
    la production de semences de
    pommes de terre. Ainsi, et en
    partenariat avec le canadien
    Multiplants, Cévigro ambitionne
    de lancer un projet de production
    de semences de pommes de terre
    dont les besoins en foncier
    seraient estimés à 17 000 hectares
    en zones répondants aux
    normes phytosanitaires. Celui-ci
    devrait permettre de porter la
    production à 5 millions de tonnes
    de pomme de terre pour 100 000
    ha, d'où une économie pour le
    pays de l'ordre de 120 millions
    d'euros. Les projets de Cevigro
    ne s'arrêtent pas là. L'entreprise a
    lancé, en 2004, un projet de production
    d'agrumes sur 2 000 hectares
    de vergers.
    Pour ce qui est de la trituration
    des graines oléagineuses,
    Cevigro affiche l'ambition de
    lancer un projet de trituration
    multigraine d'une capacité de 3
    millions de tonnes par an, avec
    un investissement de 8 milliards
    de dinars. Toujours dans l'agroalimentaire,
    le groupe Cevital
    entend porter sa production de
    sucre raffiné de 800 000 tonnes à
    1,8 million de tonnes par an.
    Pour cela, le groupe a investi 30
    millions d'euros dans l'extension
    de la raffinerie de sucre de Béjaïa
    et table sur de faibles coûts de
    production pour atteindre les
    marchés étrangers. Grâce à cette
    augmentation de la production,
    Cevital pense, en effet, dégager
    un excédent de 900 000 à 950
    000 tonnes de sucre à l'exportation
    et l'Algérie sera donc en
    position d'exporter ce produit à
    partir de 2009.
    Dans la construction, la filiale
    Cevico dispose déjà de deux
    unités de production de bâtiments
    préfabriqués opérationnelles
    à Blida et à Oran avec une
    capacité de production de 700
    m3/jour. Le groupe entend réaliser
    5 unités à l'horizon 2012 pour
    un investissement de 20 millions
    d'euros chacune, entièrement
    financées sur fonds propres.
    Aussi, pour ce qui est du pôle
    industrie, et lequel prend de plus
    en plus d'importance au sein du
    groupe, Cevital entend saisir
    toutes les opportunités à même
    d'assurer une croissance durable
    et apporter une forte valeur ajoutée.
    C'est ainsi que la holding a
    déjà lancé son unité de verre plat
    (MFG). Avec une capacité de
    600 tonnes/jour, celle-ci couvre
    30 % des besoins nationaux et
    exporte le reste vers l'Europe et
    la Tunisie. Le groupe entend également
    lancer 5 lignes de production
    de verre plat à même de placer
    l'Algérie au 10e rang mondial
    des exportateurs de verre à l'horizon
    2015.
    Les projets industriels de
    Cevital ne se limitent pas à cela.
    Le projet phare du groupe reste
    Cap 2015. Ce projet gigantesque
    nécessitera des investissements
    de plus de 30 milliards de dollars.
    Il prévoit la construction
    d'un port en eaux profondes de
    20 kms de quais, soit six fois plus
    long que Tanger Med au Maroc.
    Ce port sera lié à une zone industrielle
    de 5 000 hectares qui
    accueillera des usines gigantesques
    de taille mondiale. La
    zone industrielle comprendra un
    complexe pétrochimique, un
    complexe de production d'aluminium
    avec une capacité de production
    de 1,5 million de tonnes
    par an, un complexe sidérurgique
    intégré (10 millions de tonnes
    par an), un chantier naval, une
    unité de construction automobile
    (350 000 unités par an), une
    unité de fabrication de containers,
    une centrale électrique de 3
    200 MWA, une station de dessalement
    d'eau de mer. Ce projet
    fera participer plus d'un millier
    de PME / PMI de transformation,
    de sous-traitance et de services
    et contribuera à la création
    de plus d'un million d'emplois.
    Aussi, les projections à l'export
    tablent sur 15 milliards USD
    d'exportations avant 2015 et 30
    milliards USD avant 2025. Ce
    projet est tout ce qu'il y a de
    concret, Cevital ayant déjà des
    partenaires à l'image de Rio
    Tinto Alcan, pour ce qui est de
    l'aluminium. Le dossier est au
    niveau du gouvernement et il ne
    reste plus que l'accord de ce dernier.
    La balle est donc dans le
    camp des pouvoirs publics. Pour
    ce qui est des services, Cevital
    dispose déjà de plusieurs filiales
    en partenariat telle que Hyundai
    et Samsung. D'ailleurs pour ce
    qui est de la distribution des produits
    Samsung à travers Samha,
    le groupe entend porter le
    nombre de ses distributeurs à
    300. Il s'est également lancé dans
    la production de produits électroménagers
    Samsung en lançant
    les travaux de construction de sa
    première usine dans la wilaya de
    Sétif.Cevital dispose également
    d'une compagnie maritime
    Naulis, et d'une enseigne de
    grande distribution Numidis
    avec comme objectif d'ouvrir
    une centaine de supermarchés et
    5 centrales logistiques. Enfin, le
    groupe ambitionne de se lancer
    dans la banque de détail. M.
    Chérif Bedeka nous avouera que
    des projets dans ce sens sont en
    phase de maturation.
    Pour rappel, le groupe Cevital
    qui emploie actuellement 8 000
    personnes a réalisé un chiffre
    d'affaires de 1,6 milliard de dollars
    en 2007 et table sur un CA
    de 2 milliards de dollars en 2008.

    Samira G.

  • #2
    Tu peux le mettre plus gros.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire


    • #3
      c'est quoi ce poème ?
      A todo cerdo le llega su San Martín.

      Commentaire


      • #4
        bonjour à tous

        Avec la permission de eskaflonDZ

        ------------------------------
        Le premier groupe privé algérien, Cevital, poursuit un plan d'expansion ambitieux. L'objectif étant, selon M. Chérif Bedeka, responsable de la planification et de la stratégie au sein du groupe, d'assurer la croissance, équilibrer le groupe en le diversifiant sur plusieurs pôles.

        C'est ainsi que le groupe est présent dans 10 métiers organisés dans une holding de 24 filiales axées en 4 pôles d'activité : il s'agit de l'agroalimentaire, la construction, les services et l'industrie. Pour ce qui est de l'agroalimentaire et qui représente 60 % du chiffre d'affaires du groupe, Cevital entend développer l'amont agricole.

        A travers la filiale Cevigro, le groupe Cevital a déjà maturé plusieurs projets dont celui de la trituration de graines oléagineuses et celui de la production de semences de pommes de terre. Ainsi, et en partenariat avec le canadien Multiplants, Cevigro ambitionne de lancer un projet de production de semences de pommes de terre dont les besoins en foncier seraient estimés à 17 000 hectares en zones répondants aux normes phytosanitaires.

        Celui-ci devrait permettre de porter la production à 5 millions de tonnes de pomme de terre pour 100 000 ha, d'où une économie pour le pays de l'ordre de 120 millions d'euros. Les projets de Cevigro ne s'arrêtent pas là. L'entreprise a lancé, en 2004, un projet de production d'agrumes sur 2 000 hectares de vergers.

        Pour ce qui est de la trituration des graines oléagineuses, Cevigro affiche l'ambition de lancer un projet de trituration multigraine d'une capacité de 3 millions de tonnes par an, avec un investissement de 8 milliards de dinars. Toujours dans l'agroalimentaire, le groupe Cevital entend porter sa production de sucre raffiné de 800 000 tonnes à 1,8 million de tonnes par an.

        Pour cela, le groupe a investi 30 millions d'euros dans l'extension de la raffinerie de sucre de Béjaïa et table sur de faibles coûts de production pour atteindre les marchés étrangers. Grâce à cette augmentation de la production, Cevital pense, en effet, dégager un excédent de 900 000 à 950 000 tonnes de sucre à l'exportation et l'Algérie sera donc en position d'exporter ce produit à partir de 2009.

        Dans la construction, la filiale Cevico dispose déjà de deux unités de production de bâtiments préfabriqués opérationnelles à Blida et à Oran avec une capacité de production de 700 m3/jour. Le groupe entend réaliser 5 unités à l'horizon 2012 pour un investissement de 20 millions d'euros chacune, entièrement financées sur fonds propres.

        Aussi, pour ce qui est du pôle industrie, et lequel prend de plus en plus d'importance au sein du groupe, Cevital entend saisir toutes les opportunités à même d'assurer une croissance durable et apporter une forte valeur ajoutée.


        C'est ainsi que la holding a déjà lancé son unité de verre plat (MFG). Avec une capacité de 600 tonnes/jour, celle-ci couvre 30 % des besoins nationaux et exporte le reste vers l'Europe et la Tunisie. Le groupe entend également lancer 5 lignes de production de verre plat à même de placer l'Algérie au 10e rang mondial des exportateurs de verre à l'horizon 2015. Les projets industriels de Cevital ne se limitent pas à cela.


        Le projet phare du groupe reste Cap 2015. Ce projet gigantesque nécessitera des investissements de plus de 30 milliards de dollars. Il prévoit la construction d'un port en eaux profondes de20 Kms de quais, soit six fois plus long que Tanger Med au Maroc. Ce port sera lié à une zone industrielle de 5 000 hectares qui accueillera des usines gigantesques de taille mondiale.

        La zone industrielle comprendra un complexe pétrochimique, un complexe de production d'aluminium avec une capacité de production de 1,5 million de tonnes par an, un complexe sidérurgique intégré (10 millions de tonnes par an), un chantier naval, une unité de construction automobile (350 000 unités par an), une unité de fabrication de containers,une centrale électrique de 3200 MWA, une station de dessalement d'eau de mer.

        Ce projet fera participer plus d'un millier de PME / PMI de transformation,de sous-traitance et de services et contribuera à la création de plus d'un million d'emplois.Aussi, les projections à l'export tablent sur 15 milliards USD d'exportations avant 2015 et 30milliards USD avant 2025.


        Ce projet est tout ce qu'il y a de concret, Cevital ayant déjà des partenaires à l'image de Rio Tinto Alcan, pour ce qui est de l'aluminium. Le dossier est au niveau du gouvernement et il ne reste plus que l'accord de ce dernier. La balle est donc dans le camp des pouvoirs publics.


        Pour ce qui est des services, Cevital dispose déjà de plusieurs filiales en partenariat telle que Hyundai et Samsung. D'ailleurs pour ce qui est de la distribution des produits Samsung à travers Samha, le groupe entend porter le nombre de ses distributeurs à 300. Il s'est également lancé dans la production de produits électroménagers Samsung en lançant les travaux de construction de sa première usine dans la wilaya de Sétif.

        Cevital dispose également d'une compagnie maritime Naulis, et d'une enseigne de grande distribution Numidis avec comme objectif d'ouvrir une centaine de supermarchés et5 centrales logistiques. Enfin, le groupe ambitionne de se lancer dans la banque de détail. M. Chérif Bedeka nous avouera que des projets dans ce sens sont en phase de maturation. Pour rappel, le groupe Cevital qui emploie actuellement 8 000personnes a réalisé un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de dollars en 2007 et table sur un CAde 2 milliards de dollars en 2008.

        Samira G.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          juste une précision, si les 20kms de quai sont réalisés, ça ne fera "que" 3 fois tanger med I + II. et je ne sais pas s'ils comptabilisent les terminal céréalier, vrac, roulier ou pétrolier dans leurs 20kms. en tout cas ça fera un truc tout de même gigantesque, j'imagine que ça se justifie par la multiplicité et l'hétérogénéité des biens censés être produits dans la future zone industrielle (biens "non-containerisable"). tandis qu'à tanger med, les 3/4 des quai seront consacrés au transbordement ou à l'import/export de marchandises-containers. si cap djinet se réalise selon les caractéristiques prévues, ça sera un complexe aux dimensions dignes de rotterdam.
          Dernière modification par strange mistake, 18 novembre 2008, 11h49.

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          • #6
            Bonjour strange mistake

            je ne pense pas que la comparaison peut aboutir à quoi que ce soit, Tanger Med est un projet magnifique qui a été pensé et réalisé dans un certain esprit et celui de Cap Djinet en est un autre.

            et je pense qu'à sa réalisation, il reprendra des dimensions standards
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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            • #7
              salam azouz

              en effet azouz, mais je faisais seulement écho à la comparaison de l'article. apparemment, ce port sera un port taillé sur mesure pour exporter massivement et à moindre coût de l'industrie lourde, tandis que tanger essayera d'abord de capter une part du trafic international de container, et parallèlement, servir de débouché pour l'exportation des productions de l'hinterland (les zones franches d'activités logistiques, commerciales-tertiaires et industrielles projetées dans la région n'y dépasseront pas 1000-1500ha) ainsi qu'une partie de la production nationale qui y convergera. le bassin de population de tanger est trop réduit, et le relief trop défavorable, pour envisager dans la région un complexe industrialo portuaire de la dimension du projet de rebrab. si un projet à vocation comparable doit être conçu, ça sera plus vraisemblablement au nord de casa (projet de complexe industrialo-logistique portuaire à zénata + corridor industriel relié par voie ferrée). en tout cas, espérons que tous ces grands projets aboutissent, et que ça crée l'électrochoc escompté dans tout le maghreb

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              • #8
                Autant les projets en cours ou dans les papiers me semblent raisonnables et faisables, autant, je pense que celui de Cap 2015 est une utopie.
                30 milliards de dollars d'investissement, très forte dépendance de l'Etat (qui n'est pas un actionnaire Cévital) et d'autres entreprises qui n'existent pas encore. De plus, 20 kn de quais... pourquoi ne reste-t'il pas réaliste puis si la demande est là, il peut même mettre "100 km" !

                C'est du Rebrab tout craché... mais il faut l'encourager et le féliciter pour ce qu'il fait. Beaucoup de batisseurs ont été des rêveurs.
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  y a une ou deux info fausse dans l'article ... mais grosso modo c'est ca ... c'est vrais que cevital a beaucoup investis ces dernières années ; en essayant de diversifier ces activités et elle y arrive ....Bravo......... j'encourage l'initiative et le rêve
                  Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

                  Commentaire


                  • #10
                    bonjour à tous

                    y a une ou deux info fausse dans l'article
                    toi aussi tu l'as remarqué ?
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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