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Conjoncture 2009-2012:Une croissance réelle de 6,3%/an

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  • Conjoncture 2009-2012:Une croissance réelle de 6,3%/an

    A l'horizon 2012, et concernant l'environnement national, les conjoncturistes du ministère de l'Economie et des Finances retiennent comme hypothèse une production céréalière est une campagne annuelle moyenne de 60 millions de quintaux à partir de 2009. L'activité économique nationale devrait bénéficier également de la poursuite des réformes sectorielles et structurelles, en vue de renforcer les structures productives de l'économie nationale et de réunir les conditions d'une plus grande intégration à l'économie mondiale. Le cadre macro-économique, tient compte également de l'hypothèse relative au prix moyen du pétrole brut, qui devrait se situer à 120 dollars le baril entre 2009 et 2012 et au niveau du taux de change, la parité euro-dollar devrait se situer à 1,5 dollar pour 1 euro.

    Dans leur site nouveau web reloké, les mêmes analystes estiment qu'au niveau de la demande, la consommation des ménages continuerait à tirer la croissance économique et augmenterait de 8,4% en valeur nominale sur la période 2009-2012, impulsée notamment par la consolidation du marché du travail, l'amélioration des revenus et du pouvoir d'achat des ménages. Cette évolution serait favorisée également par la maîtrise de l'inflation, par le renforcement des transferts des Marocains Résidant à l'Etranger et par la mise en oeuvre du dialogue social. Il s'agit notamment de l'augmentation de 10% du Smig et du Smag, de la revalorisation des salaires des fonctionnaires, de la baisse de l'IR et du relèvement des allocations familiales.

    La réalisation d'une croissance réelle de 6,3% sur la période 2009-2012 nécessiterait une progression progressive des investissements, de 12%, pour porter le taux d'investissement à 35,3% du PIB en 2012. La réalisation d'un tel niveau proviendrait du renforcement des investissements publics et privés. Le secteur public (Budget général, comptes spéciaux du Trésor, services de l'Etat gérés de manière autonome, collectivités locales, entreprises publiques et Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social) devrait contribuer à cet effort d'investissement. Pour 2008-2012, l'investissement des principales Entreprises Publiques (EP) serait à même de donner une nouvelle dynamique à la politique des grands chantiers dont le volume d'investissement serait de 400 milliards de dirhams, soit le double de ce qui a été réalisé ces dernières années (infrastructures, transports, habitat, eau, électricité, TIC et audiovisuel, mutation du secteur des phosphates, aménagement urbain ).

    Au niveau du secteur privé, l'amélioration de l'environnement des affaires, le démantèlement tarifaire et l'appui apporté à l'appareil productif, notamment l'allègement de la fiscalité sur les entreprises, le développement des zones franches et des zones d'exportation, la mise à contribution du patrimoine foncier de l'Etat et le renforcement du partenariat public-privé (valorisation des terres agricoles SODEA-SOGETA, eau d'irrigation El Guerdane), seraient de nature à impulser sa capacité d'investissement et son potentiel de développement.

    Les investissements locaux seraient renforcés par un attrait plus marqué des investissements étrangers directs dont les flux devraient s'accroître sensiblement pour représenter plus de 6,2% du PIB en 2012. En matière d'inflation, la poursuite d'une politique monétaire accommodante et la mise en place progressive d'un système de change flexible, la maîtrise du déficit budgétaire et des coûts des facteurs pourraient maintenir les prix à la consommation à un niveau modéré, ce qui préserverait le pouvoir d'achat des ménages et renforcerait la compétitivité de l'économie nationale.
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    Léger redressement

    L'activité économie mondiale ne devrait se rétablir que faiblement dès 2009 et évoluerait au taux de 3,9%, affectée par l'affaiblissement de la croissance aux Etats-Unis, dans la zone euro et par les effets retardés sur les économies émergentes qui accuseraient un léger tassement de leur rythme de croissance.

    L'activité économique dans les principaux partenaires européens demeurerait dans l'ensemble déprimée, affectée par un dynamisme moindre de la demande intra-européenne et par les effets de l'appréciation de l'euro sur la compétitivité prix des exportations. Néanmoins, à partir de 2010, l'activité économique mondiale devrait se rétablir graduellement pour retrouver des rythmes de progression plus soutenus en lien avec la résorption des déséquilibres financiers internationaux et la reprise de la vigueur du commerce mondial. L'activité aux Etats-Unis et dans la zone euro devrait ainsi évoluer à un rythme proche de leurs potentiels de long terme.
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