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recherche sur la finance islamique

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  • recherche sur la finance islamique

    salam et bonjour

    je suis a la recherche des principe de la finance islamique. pour être plus précis,

    1/ des fondement de la finance islamqiue
    2/ la diférence avec le capitalisme et la finance d'aujourd'hui
    3/ la finance islamique en france.

    merci d'avance

  • #2
    la finance islamique

    Quels sont les fondements de la finance islamique ?

    Née dans les années 70, la finance islamique vise à développer une offre bancaire conforme aux règles de l’islam. Elle représente aujourd’hui plus de 700 milliards de dollars d’actifs gérés dans le monde selon les principes de la charia et enregistre une croissance de plus de 15 % sur les dix dernières années. Quant aux dossiers de demande d’agrément des établissements Abu Dhabi Islamic Bank et KFH, ils sont à l’étude actuellement par les autorités monétaires algériennes pour une licence bancaire. Quels sont les fondements de celle-ci ? Quels produits proposent ces banques ? En quoi sont-elles différentes des banques classiques ? Quel est leur avenir en Algérie et dans le monde ?

    Née dans les années 70, la finance islamique vise à développer une offre bancaire conforme aux règles de l’islam. Elle représente aujourd’hui plus de 700 milliards de dollars d’actifs gérés dans le monde selon les principes de la sharia et enregistre une croissance de plus de 15 % sur les dix dernières années. En Afrique, 37 institutions financières opèrent aujourd’hui pour une population musulmane de 412 millions d’habitants.
    Chez nous, Les banques islamiques s’intéressent de plus en plus au marché algérien. Outre Al Baraka Algérie, présente depuis de nombreuses années, Al Salam Bank qui vient d’être agréée s’y installe. Elle vient d’obtenir son agrément. Dotée d’un capital de 100 millions de dollars, elle fournira des services selon les règles de la loi islamique. Al Salam est déjà présente au Soudan et au Bahrein.
    Le Bahrein est le premier pays au monde à abriter des établissements islamiques avec 34 banques sur les 270 qui existent à travers les cinq continents. Le potentiel financier de ces banques, est de 450 milliards de dollars, l’Iran non compris. Vers 2010, cette capacité va augmenter pour atteindre 1000 milliards de dollars.
    Quant aux dossiers de demande d’agrément des établissements Abu Dhabi Islamic Bank et KFH, ils sont à l’étude actuellement par les autorités monétaires algériennes pour une licence bancaire. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a assuré récemment que l’activité des banques islamiques en Algérie, qui traitent selon la chari’a, est codifiée de manière cohérente. Il a estimé, dans ce contexte, que le marché de produits de ces banques reste prometteur et devra être appelé à se développer à l’avenir. Pour le ministre, l’environnement des affaires en Algérie est propice pour le développement de cette activité d’autant que la loi sur la monnaie, le crédit et les textes d’application de la Banque d’Algérie contient des textes législatifs visant à réguler les produits bancaires proposés par ces banques «islamiques».
    Le ministre a indiqué que «l’ encouragement des autorités au développement de ces produits bancaires alternatifs», ces dernières années, s’est reflété sur le terrain par l’arrivée, sur le marché financier, de nombreuses institutions bancaires agréées en provenance, généralement, des riches monarchies du Golfe. Le ministre a annoncé, également, qu’un groupe de travail, regroupant des présidents des institutions financières, membres de l’Association des institutions financières et des banques, mène une étude exhaustive pour formuler de nouvelles propositions pour le développement et le soutien de l’activité des banques islamiques en Algérie.
    A vrai dire, la demande de produits financiers islamiques explose partout. L'anglais Lloyds TSB a créé un compte pour les étudiants de confession musulmane en Grande-Bretagne, et le Land allemand de Saxe a émis des obligations islamiques. Lloyds n'est pas la première banque de détail britannique à «islamiser» ses services. Dès 2003, la Hong Kong & Shanghai Bank ouvrait en Grande-Bretagne une branche islamique, forte de 21 agences sur le territoire. Depuis son lancement, 2500 comptes bancaires islamiques ont été ouverts et l’activité a crû de 35% sur les douze derniers mois.
    A Londres, la décision de favoriser le développement de la finance islamique émane du gouvernement lui- même. Gordon Brown, encore candidat à la succession de Tony Blair, a même expliqué qu'il ambitionnait de faire de Londres «le portail occidental» de la finance islamique.
    Les régulateurs ont suivi, supprimant la double taxation qui handicapait jusque-là l'emprunt hypothécaire islamique.Du côté des opérateurs français, le Crédit agricole a créé une unité de banque islamique à Bahreïn en 2004 où il réalise des transactions spécifiquement islamiques tout comme le siège de la division islamique de BNP Paribas et la Société Générale qui vient de se lancer dans cette activité, via sa filiale Fimat.
    L’enjeu : les 4 à 5 millions de musulmans que compte l’Hexagone et au-delà.
    Aujourd’hui, alors que le monde Traverse une crise financière sans précédent, certains regards se tournent vers la finance islamique et s’intéressent de plus en plus au fonctionnement des banques islamiques. Quels sont les fondements de celle-ci ? Quels produits proposent ces banques ? En quoi sont elles différentes des banques classiques ? Quel est leur avenir en Algérie et dans le monde ?
    Nabila Sadki (Horizon)
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

    Commentaire


    • #3
      ZOUBIR BEN TERDEYET, DIR. ASSOCIÉ «ISLA-INVEST CONSULTING»
      SOCIÉTÉ DE CONSEIL EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS
      ET IMMOBILIERS CONFORMES AUX PRINCIPES DE LA CHARIA

      «Il y a un marché pour la finance islamique en Algérie,
      il faut juste plus de pédagogie»

      «Le système financier islamique s’appuie essentiellement sur la sharia, On a d’un côté les interdits et de l’autre, l’étique musulmane».

      La crise financière internationale ne cesse de donner des leçons à tous les intervenants dans les secteurs bancaire et financier. Une crise qui fait justement réfléchir sur le modèle des banques islamiques, puisque avec cette crise, les banques conventionnelles ont montré leurs limites, alors en quoi les banques islamiques sont-elles différentes des autres ?
      Les banques islamiques sont différentes car elles n’empruntent pas de l’argent pour faire de l’argent. Elles ne sont donc pas soumises au même risque de liquidité qui a touché les banques. Autre point concernant la crise des subprimes, aucune banque islamique n’en possède et leur exposition aux marchés financiers est moindre.

      Est-ce que la finance islamique s’éloigne de la finance «classique» en termes de marché ?
      La notion de marché est la même, elle est celle d’une place où s’échange une demande et une offre de financement. Ce qui est différent, ce sont les produits échangés et il est vrai qu’en finance islamique, les produits sont beaucoup moins spéculatifs. Il existe par exemple en finance islamique le marché des sukuks qui est beaucoup moins volatile dont chaque titre est adossé à un sous jacent qui est toujours un actif tangible.

      Des principes comme la ijara, mourabaha ou mousharaka existent-ils dans la finance classique ?
      Oui, il s’agit de principes généraux et non de produits. La Ijara va ressembler au concept de Crédit Bail et de Location avec Option d’achat. La Mourabah a ressemble au concept de société en commandite. Et la mousharaka ressemble au concept de société commerciale. Les deux derniers concepts sont par exemple utilisés en Private Equity.
      «Il est vrai qu’en finance islamique, les produits sont beaucoup moins spéculatifs»

      Quels sont les fondements de la finance islamique et quelle est sa Philosophie ?
      Il s’agit d’un système financier qui s’appuie essentiellement sur la sharia, ensemble de lois et de règles qui régissent en Islam la vie économique, sociale et politique.
      On a d’un côté les interdits et de l’autre, l’étique musulmane. Les interdits sont ceux du Riba (Intêret), du Gharar (Spéculation), Maysir (Incertitude) et bien sûr le Haram (Interdits) qui regroupent tous les interdits tels que l’alcool, la viande de porc, l’armement, les jeux de hasard, etc. Dans l’étique vous avez le principe des 3P qui est le Partage des Pertes et des Profits, le respect des contrats, l’investissement dans des actifs tangibles, la valeur travail est également très importante, etc… Et bien sûr, l’obligation du paiement de la Zakat.

      Quels sont les produits que proposent les banques islamiques ?
      Il existe plusieurs instruments de financement qui se rapprochent des diverses structures juridiques que nous connaissons en occident.
      Car en Islam, le profit est permis voire encouragé. Ces instruments sont par exemple la Moudaraba, Moucharaka, Murabaha, Ijara ou Bei’Salam. Vous pouvez trouver les définissions assez aisément sur notre site www.isla-invest.com.
      Pour être concret, les produits islamiques sont les mêmes que dans une banque classique : financement de sa maison, de sa voiture, placement de son épargne, assurance...
      Un des principes des banques islamiques est l’interdiction du prêt à intérêt. Ce qui est «un paradoxe» en finance où tout est fondé sur la notion d’intérêt. Comment ce principe est-il appliqué dans ces banques ?
      En banque islamique, on utilise la notion de profit. La banque joue le rôle d’agent commercial et va se financer à travers une marge quant il s’agit de Mourabaha. Quand on utilise d’autres techniques, la banque joue le rôle d’associé-investisseur et se rémunère via le bénéfice. En ce qui concerne le financement au Passif des banques, il se fait essentiellement en fond propre et via les comptes à terme des clients.

      A qui est destiné ce type de finances? (Plus les particuliers ou les entreprises) ?
      zoubir ben terdeyet : Il s’adresse aux deux mais sincèrement, on peut parler d’individus car derrière chaque entreprise, il y a des hommes et des femmes qui souhaitent pouvoir se financer ou investir de manière licite.
      Les produits islamiques s’adressent vraiment à tous mais il est tout de même incontestable qu’à la base, ils ont été conçus pour répondre à un besoin spirituelle, celui de respecter sa religion.
      Est-ce qu’il existe des banques islamiques qui ont eu des problèmes ou des scandales financiers ?
      Non, aucune faillite pour l'instant, Dieu merci. «En Algérie, Les particuliers sont demandeurs de ce type de produits et les PME sont à la recherche de financement»

      Revenons à la place bancaire algérienne, Selon le premier argentier du pays, le ministre des Finances, Karim Djoudi, le marché de produits de ces banques reste prometteur et devra être appelé à se développer à l’avenir. Cela est-il possible chez nous ? La place bancaire algérienne peut-elle accueillir ce genre de banques en nombre important ?
      Je pense que oui. Deux sont déjà présentes, il ne reste maintenant qu’à créer un cadre favorable pour en accueillir d’autres. Je pense que tous les ingrédients sont réunis pour faire d’Alger une place importante. Le législateur fait preuve d’un grand pragmatisme et beaucoup d’aménagement sont faits pour permettre l’exercice d’Al Baraka et Al Salam.

      Quelle est votre appréciation de l’activité de la finance islamique en Algérie ?
      Les résultats de la banque Al Baraka parlent d’eux-même. Il y a un marché pour la finance islamique, il faut juste plus de pédagogie.

      La demande des produits financiers islamiques est de plus en plus importante et partout dans le monde, quels sont les pays qui connaissent un intérêt pour ce type de finance ?
      Le Moyen-Orient est la place incontournable de cette nouvelle industrie avec la Malaisie. Londres ambitionne d’en devenir la capitale et les Français viennent tout juste de se réveiller. L’engouement est grand au niveau mondial.

      Peut-on connaître le rôle de votre organisme dans le cadre de la promotion de ce genre de finances ?
      Nous travaillons depuis plusieurs années à la promotion de la finance islamique en France. Nous avons décidé depuis moins d’un an de nous concentrer également sur le continent africain avec une attention particulière pour l’Algérie.
      L’organisation du Forum Algérien de la Finance Islamique le 04 novembre dernier a Alger fut un grand succès avec plus d’une centaine de participants dont notamment des représentants de l’ABEF, le Ministère de l’Economie ainsi que la Banque d’Algérie.
      Les présentations furent de qualité et l’engouement des invités fut grand. De nombreuses banques du Moyen-Orient et des banques françaises sont intéressées par ce marché. Nous sommes à leur disposition pour les accompagner dans la mise en place de ces produits.
      Horizons
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        merci zacmako pour ces informations.

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