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Cette entreprise s’occupera de la production, la commercialisation, la recherche et le développement de l’énergie nucléaire.
En plus de l’option énergie renouvelable, l’Algérie est également très intéressée par l’énergie nucléaire. Ainsi, il est envisagé la création d’une entreprise de production et de commercialisation de cette énergie. Le ministre de l’Energie et des Mines l’a annoncé avant-hier en marge d’une conférence organisée dans le cadre de la quatrième semaine de l’énergie.
Cette entreprise s’occupera de la production, la commercialisation, la recherche et le développement de l’énergie nucléaire. Chakib Khelil a souligné que l’entité en question sera indépendante de la puissance publique qui aura pour seul rôle la sécurité nucléaire. Pour assurer cette indépendance, l’entreprise disposera de ses propres moyens financiers et humains. «Cette entité ne va pas dépendre de l’évolution du prix du baril pour pouvoir continuer son programme de recherche», a fait savoir le premier responsable de l’énergie. Il a expliqué par ailleurs que le pays a besoin « d’une entité qui puisse réfléchir à très long terme, sur 30 à 40 ans, pour pouvoir arriver à ses objectifs ».
S’agissant du financement des projets dans ce cadre, il a indiqué que son département va proposer au gouvernement à ce que les financements de petits projets se fassent par les entreprises privées et publiques, tandis que l’Etat prendra en charge les gros projets. Toutefois, « dès qu’une entreprise devient rentable, l’Etat arrêtera ses subventions», a noté M. Khelil.
Ce projet sera présenté dans le cadre du projet de loi sur l’énergie qui sera soumis au gouvernement dans les jours à venir. «Nous envisageons de soumettre prochainement la loi sur l’énergie nucléaire», a indiqué M. Khelil.
Le ministre de l’Energie a estimé que la loi en question peut être prête d’ici au début de l’année 2009. Sur le volet des énergies renouvelables, Chakib Khelil a jugé que « l’Etat doit aider au développement des énergies nouvelles qui vont générer des devises à long terme ».
Si les investisseurs privés ne s’engagent pas dans le secteur des énergies dites propres, c’est parce qu’il y a un réel problème de rentabilité. Les prix de l’électricité générée par le biais du solaire ne sont pas compétitifs. Il est moins cher de produire de l’électricité par le gaz que par le soleil. Le privé a donc besoin plus que d’une simple aide pour investir dans le solaire.
Le partenariat public-privé est le seul moyen de booster ce domaine, estiment pour leur part les observateurs
- MidiLibre
En plus de l’option énergie renouvelable, l’Algérie est également très intéressée par l’énergie nucléaire. Ainsi, il est envisagé la création d’une entreprise de production et de commercialisation de cette énergie. Le ministre de l’Energie et des Mines l’a annoncé avant-hier en marge d’une conférence organisée dans le cadre de la quatrième semaine de l’énergie.
Cette entreprise s’occupera de la production, la commercialisation, la recherche et le développement de l’énergie nucléaire. Chakib Khelil a souligné que l’entité en question sera indépendante de la puissance publique qui aura pour seul rôle la sécurité nucléaire. Pour assurer cette indépendance, l’entreprise disposera de ses propres moyens financiers et humains. «Cette entité ne va pas dépendre de l’évolution du prix du baril pour pouvoir continuer son programme de recherche», a fait savoir le premier responsable de l’énergie. Il a expliqué par ailleurs que le pays a besoin « d’une entité qui puisse réfléchir à très long terme, sur 30 à 40 ans, pour pouvoir arriver à ses objectifs ».
S’agissant du financement des projets dans ce cadre, il a indiqué que son département va proposer au gouvernement à ce que les financements de petits projets se fassent par les entreprises privées et publiques, tandis que l’Etat prendra en charge les gros projets. Toutefois, « dès qu’une entreprise devient rentable, l’Etat arrêtera ses subventions», a noté M. Khelil.
Ce projet sera présenté dans le cadre du projet de loi sur l’énergie qui sera soumis au gouvernement dans les jours à venir. «Nous envisageons de soumettre prochainement la loi sur l’énergie nucléaire», a indiqué M. Khelil.
Le ministre de l’Energie a estimé que la loi en question peut être prête d’ici au début de l’année 2009. Sur le volet des énergies renouvelables, Chakib Khelil a jugé que « l’Etat doit aider au développement des énergies nouvelles qui vont générer des devises à long terme ».
Si les investisseurs privés ne s’engagent pas dans le secteur des énergies dites propres, c’est parce qu’il y a un réel problème de rentabilité. Les prix de l’électricité générée par le biais du solaire ne sont pas compétitifs. Il est moins cher de produire de l’électricité par le gaz que par le soleil. Le privé a donc besoin plus que d’une simple aide pour investir dans le solaire.
Le partenariat public-privé est le seul moyen de booster ce domaine, estiment pour leur part les observateurs
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