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Gestion financière des établissements scolaires: Des parents d'élèves pour surveiller des directeurs
Le ministre de l'Education nationale a annoncé hier qu'un projet de loi portant organisation des associations de parents d'élèves au sein des établissements éducatifs à travers le territoire national sera promulgué prochainement.
Celui-ci,selon le ministre, fera «obligation» aux directeurs d'établissements scolaires de faciliter la participation des parents dans la gestion des établissements scolaires.
Benbouzid, qui présidait hier une réunion avec la Fédération nationale des associations de parents d'élèves, a indiqué que beaucoup de directeurs refusent l'implication des parents d'élèves dans la gestion de leurs établissements car ils ne veulent pas que leur gestion financière soit contrôlée. Et d'ajouter que les sommes allouées pour assurer des repas chauds aux élèves «ne sont pas toujours utilisées à bon escient».
Selon Benbouzid, le décret qui sera promulgué obligera les directeurs à accepter la participation des associations des parents d'élèves dans la gestion des établissements.
Le ministre a aussi insisté sur la nécessité pour les parents d'élèves de suivre de près et d'exercer un contrôle quotidien en ce qui concerne les cours de «rémédiation» destinés aux élèves dont le niveau est jugé faible. Benbouzid a rappelé que le volume horaire dans l'enseignement a été réduit de 3 heures au moins et «ne comprend pas comment certains enseignants et inspecteurs trouvent que le programme est trop chargé». Et d'ajouter que «cela n'a pas plu à tous que les élèves n'aient pas cours le jeudi au moment où des inspecteurs et enseignants doivent travailler. La formation que doivent dispenser les inspecteurs au profit des enseignants est obligatoire», a insisté le ministre. Ce dernier a cependant annoncé qu'une rencontre regroupera tous les inspecteurs de l'enseignement.
L'association nationale des parents d'élèves, que préside Brahim Dellalou, a soulevé quelques problèmes que rencontre le secteur de l'éducation nationale.
Lors du débat, il a été relevé le manque d'enseignants de français dans plusieurs wilayas du Sud. L'enseignement de tamazight rencontre les mêmes problèmes, selon des intervenants.
L'on signale qu'en ce qui concerne la maintenance et le gardiennage dans les établissements du premier cycle, ils sont parfois quasi inexistants dans des établissements des régions enclavées. Les parents d'élèves demandent à ce qu'il y ait ouverture de postes budgétaire qui soit conséquente aux besoins formulés par ces établissements.
La Fédération des parents d'élèves a, en outre, souhaité que les enseignants sortant des ENS (Ecole normale supérieure) soient les premiers à être admis dans l'enseignement. La Fédération a jugé en outre que les concours organisés pour entrer dans l'enseignement sont inopportuns.
- Le Quotidien d’Oran
Le ministre de l'Education nationale a annoncé hier qu'un projet de loi portant organisation des associations de parents d'élèves au sein des établissements éducatifs à travers le territoire national sera promulgué prochainement.
Celui-ci,selon le ministre, fera «obligation» aux directeurs d'établissements scolaires de faciliter la participation des parents dans la gestion des établissements scolaires.
Benbouzid, qui présidait hier une réunion avec la Fédération nationale des associations de parents d'élèves, a indiqué que beaucoup de directeurs refusent l'implication des parents d'élèves dans la gestion de leurs établissements car ils ne veulent pas que leur gestion financière soit contrôlée. Et d'ajouter que les sommes allouées pour assurer des repas chauds aux élèves «ne sont pas toujours utilisées à bon escient».
Selon Benbouzid, le décret qui sera promulgué obligera les directeurs à accepter la participation des associations des parents d'élèves dans la gestion des établissements.
Le ministre a aussi insisté sur la nécessité pour les parents d'élèves de suivre de près et d'exercer un contrôle quotidien en ce qui concerne les cours de «rémédiation» destinés aux élèves dont le niveau est jugé faible. Benbouzid a rappelé que le volume horaire dans l'enseignement a été réduit de 3 heures au moins et «ne comprend pas comment certains enseignants et inspecteurs trouvent que le programme est trop chargé». Et d'ajouter que «cela n'a pas plu à tous que les élèves n'aient pas cours le jeudi au moment où des inspecteurs et enseignants doivent travailler. La formation que doivent dispenser les inspecteurs au profit des enseignants est obligatoire», a insisté le ministre. Ce dernier a cependant annoncé qu'une rencontre regroupera tous les inspecteurs de l'enseignement.
L'association nationale des parents d'élèves, que préside Brahim Dellalou, a soulevé quelques problèmes que rencontre le secteur de l'éducation nationale.
Lors du débat, il a été relevé le manque d'enseignants de français dans plusieurs wilayas du Sud. L'enseignement de tamazight rencontre les mêmes problèmes, selon des intervenants.
L'on signale qu'en ce qui concerne la maintenance et le gardiennage dans les établissements du premier cycle, ils sont parfois quasi inexistants dans des établissements des régions enclavées. Les parents d'élèves demandent à ce qu'il y ait ouverture de postes budgétaire qui soit conséquente aux besoins formulés par ces établissements.
La Fédération des parents d'élèves a, en outre, souhaité que les enseignants sortant des ENS (Ecole normale supérieure) soient les premiers à être admis dans l'enseignement. La Fédération a jugé en outre que les concours organisés pour entrer dans l'enseignement sont inopportuns.
- Le Quotidien d’Oran