Le petit dragon maghrébin fait mieux que le Portugal, l’Italie, la Grèce et la Turquie. Nouvelle preuve éclatante que le développement des pays africains au sous-sol modeste est possible.
Le World Economic Forum (WEF) de Genève a classé la Tunisie deuxième gestionnaire mondial en matière de bonne gestion des dépenses publiques. Le classement a été fait sur la base de statistiques du mois d’octobre publiées par l’organisme indépendant. La Tunisie récolte en outre la 14e place pour la confiance du public dans les politiciens et la 15e pour la transparence de la prise de décisions gouvernementales. Dans ce classement qui reprend plusieurs indices comme le développement technologique, les performances des institutions publiques et la qualité de l’environnement macroéconomique, le pays de Ben Ali s’illustre par la compétitivité macroéconomique en étant, selon cet indicateur, première au Maghreb et en Afrique, 4e ex aequo avec le Koweït dans le monde arabe et 35e au niveau mondial sur un total de 134 économies développées et émergentes.
Dragon maghrébin
Le petit dragon maghrébin fait mieux que le Portugal (43e), l’Italie (49e), la Grèce (67e) et la Turquie (63e). Sur l’échelle du monde arabe et de l’Afrique, la Tunisie devance le Bahreïn (37e), Oman (38e), la Jordanie (48e), le Maroc (73e), l’Algérie (99e), la Libye (91e), l’Egypte (81e), le Nigeria (94e) et le Sénégal (96e). Ce classement, rappelons-le, est établi sur la base de 12 piliers* et des questions adressées à plus de 10 000 hommes d’affaires du monde entier. Le pays s’est distingué aussi sur d’autres critères, en se classant 22e pour la qualité des institutions, 27e pour la santé et l’enseignement primaire, 27e pour l’enseignement supérieur et la formation et 30e pour l’efficience du marché des biens. En matière d’aptitude technologique, le pays est classé 52e, un score appelé à évoluer compte tenu de la 8e place obtenue pour la priorité accordée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la politique du gouvernement. Classée 30e pour la disponibilité des technologies les plus récentes, 34e pour le niveau d’absorption des technologies par les compagnies, 14e pour la qualité des infrastructures ferroviaires, 29e pour la qualité du transport aérien, 38e pour les infrastructures portuaires, 39e pour les routes et 33e pour la qualité de l’électricité, la Tunisie fait quasiment jeu égal avec certains des pays développés les plus avancés. S’agissant de la sophistication des affaires, le voisin de l’Algérie est classé deuxième en Afrique après l’Afrique du Sud, 3e dans le monde arabe et 40e au niveau mondial.
* Les 12 piliers : institutions, infrastructure, stabilité macroéconomique, santé et enseignement primaire, enseignement supérieur et formation, efficience du marché des biens, efficience du marché du travail, sophistication du marché financier, aptitude technologique, taille du marché, sophistication des affaires et innovation.
Le World Economic Forum (WEF) de Genève a classé la Tunisie deuxième gestionnaire mondial en matière de bonne gestion des dépenses publiques. Le classement a été fait sur la base de statistiques du mois d’octobre publiées par l’organisme indépendant. La Tunisie récolte en outre la 14e place pour la confiance du public dans les politiciens et la 15e pour la transparence de la prise de décisions gouvernementales. Dans ce classement qui reprend plusieurs indices comme le développement technologique, les performances des institutions publiques et la qualité de l’environnement macroéconomique, le pays de Ben Ali s’illustre par la compétitivité macroéconomique en étant, selon cet indicateur, première au Maghreb et en Afrique, 4e ex aequo avec le Koweït dans le monde arabe et 35e au niveau mondial sur un total de 134 économies développées et émergentes.
Dragon maghrébin
Le petit dragon maghrébin fait mieux que le Portugal (43e), l’Italie (49e), la Grèce (67e) et la Turquie (63e). Sur l’échelle du monde arabe et de l’Afrique, la Tunisie devance le Bahreïn (37e), Oman (38e), la Jordanie (48e), le Maroc (73e), l’Algérie (99e), la Libye (91e), l’Egypte (81e), le Nigeria (94e) et le Sénégal (96e). Ce classement, rappelons-le, est établi sur la base de 12 piliers* et des questions adressées à plus de 10 000 hommes d’affaires du monde entier. Le pays s’est distingué aussi sur d’autres critères, en se classant 22e pour la qualité des institutions, 27e pour la santé et l’enseignement primaire, 27e pour l’enseignement supérieur et la formation et 30e pour l’efficience du marché des biens. En matière d’aptitude technologique, le pays est classé 52e, un score appelé à évoluer compte tenu de la 8e place obtenue pour la priorité accordée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la politique du gouvernement. Classée 30e pour la disponibilité des technologies les plus récentes, 34e pour le niveau d’absorption des technologies par les compagnies, 14e pour la qualité des infrastructures ferroviaires, 29e pour la qualité du transport aérien, 38e pour les infrastructures portuaires, 39e pour les routes et 33e pour la qualité de l’électricité, la Tunisie fait quasiment jeu égal avec certains des pays développés les plus avancés. S’agissant de la sophistication des affaires, le voisin de l’Algérie est classé deuxième en Afrique après l’Afrique du Sud, 3e dans le monde arabe et 40e au niveau mondial.
* Les 12 piliers : institutions, infrastructure, stabilité macroéconomique, santé et enseignement primaire, enseignement supérieur et formation, efficience du marché des biens, efficience du marché du travail, sophistication du marché financier, aptitude technologique, taille du marché, sophistication des affaires et innovation.
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