"La crise économique mondiale permet à certains pays de redécouvrir les vertus des relations Sud-Sud", constate El País, commentant la tournée en Afrique du Nord de Cristina Kirchner. Pour le quotidien espagnol, "si l'Algérie a toujours parié sur ces relations, la présidente argentine, elle, vient de découvrir une nouvelle dimension des relations internationales". Le ministre de la Planification argentin qui l'accompagnait a ainsi qualifié la crise financière "d'opportunité inespérée pour les pays du Sud afin qu'ils renforcent leur coopération et développent leurs économies".
"Un raisonnement qui avait déjà été à la mode lors du premier choc pétrolier, dans les années 1970, mais qui n'avait jamais vraiment été mis en pratique", rappelle El País. Cristina Kirchner est arrivée le 16 novembre à Alger avant de se rendre à Tripoli et au Caire. Cela faisait vingt-quatre ans qu'un chef d'Etat argentin ne s'était pas rendu en Algérie. L'accord le plus important signé entre les deux pays concerne "le développement et l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire". "L'Argentine et l'Algérie ont de l'expérience en matière nucléaire", affirme El País. "L'Argentine a déjà vendu au ministère de l'Energie algérien un réacteur expérimental de 3 mégawatts installé à Draria, près d'Alger, en 1984. Neuf ans plus tard, la Chine a construit un deuxième réacteur nucléaire de 15 mégawatts à Ain Oussera et l'Algérie a récemment souscrit ou devrait souscrire prochainement des accords nucléaires avec la France, la Chine et l'Afrique du Sud."
Pour l'Argentine, la plupart des pays de la région représentent des marchés marginaux, mais l'Algérie, troisième économie africaine, est le plus important d'entre eux. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint en 2007, selon El País, plus de 688 millions d'euros, avec un "immense excédent" pour l'Argentine.
Courrier International
"Un raisonnement qui avait déjà été à la mode lors du premier choc pétrolier, dans les années 1970, mais qui n'avait jamais vraiment été mis en pratique", rappelle El País. Cristina Kirchner est arrivée le 16 novembre à Alger avant de se rendre à Tripoli et au Caire. Cela faisait vingt-quatre ans qu'un chef d'Etat argentin ne s'était pas rendu en Algérie. L'accord le plus important signé entre les deux pays concerne "le développement et l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire". "L'Argentine et l'Algérie ont de l'expérience en matière nucléaire", affirme El País. "L'Argentine a déjà vendu au ministère de l'Energie algérien un réacteur expérimental de 3 mégawatts installé à Draria, près d'Alger, en 1984. Neuf ans plus tard, la Chine a construit un deuxième réacteur nucléaire de 15 mégawatts à Ain Oussera et l'Algérie a récemment souscrit ou devrait souscrire prochainement des accords nucléaires avec la France, la Chine et l'Afrique du Sud."
Pour l'Argentine, la plupart des pays de la région représentent des marchés marginaux, mais l'Algérie, troisième économie africaine, est le plus important d'entre eux. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint en 2007, selon El País, plus de 688 millions d'euros, avec un "immense excédent" pour l'Argentine.
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