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Etonnants contrats de 6,5 milliards $ de l’italien Saipem en Algérie

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  • Etonnants contrats de 6,5 milliards $ de l’italien Saipem en Algérie

    Deux contrats pour un total de près de 1,8 milliards d'euros avec Sonatrach en moins d'une semaine. Qui dit mieux ? Inexistante en Algérie il y a seulement quelques années, la société italienne Saipem a raflé la quasi-totalité des contrats pétroliers attribués par Sonatrach ces derniers mois. Dernier projet en date : annoncé le 12 novembre, il concerne la réalisation d'installations de traitement de gaz. En pleine crise financière, son montant peut faire rêver beaucoup d'entreprises européennes en difficulté : 1,3 milliards d'euros. Moins d'une semaine avant, le 5 novembre, le groupe italien avait remporté un autre contrat auprès de la société nationale des hydrocarbures : la réalisation d'un gazoduc long de 505 kms, pour un coût de 500 millions de dollars, reliant le champ gazier de Hassi R'mel au complexe pétrochimique d'Arzew.

    Fin juillet, Saipem, dans le cadre d'un consortium avait également remporté le contrat de l'année : 4,5 milliards de dollars pour la réalisation d'un train de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une capacité de 4,7 millions de tonnes par an à Arzew. L'attribution de ce contrat s'est déroulée dans des conditions surprenantes. Dans un premier temps, il avait été octroyé publiquement au consortium anglo-indonésien Petrofac/IKPT avant qu'il ne lui soit retiré en faveur de l'italo-japonais Snam Projetti-Chyoda. Les explications de Sonatrach sur ce revirement étaient peu convaincantes. Petrofac a tenté de protester mais l'affaire est restée sans suite. Dans le monde du pétrole, on évite de faire des vagues, surtout avec un pays comme l'Algérie. Depuis cinq ans, Sonatrach investit en effet entre 15 et 25 milliards de dollars, souvent dans des contrats avec des groupes étrangers et aucune société pétrolière ne prendrait le risque de se fâcher avec les Algériens.

    Avant ces projets annoncés publiquement et qui ne concernent que les trois derniers mois, Saipem avait déjà remporté de nombreux autres contrats avec Sonatrach. Le groupe italien est présent dans la construction des deux gazoducs Medgaz et Galsi. Il est aussi candidat pour plusieurs autres projets lancés par Sonatrach, à commencer par le mégacontrat attendu pour la réalisation de la jetée de Mers El Hadjadj, à Oran.

    « Aucun autre groupe pétrolier n'a remporté autant de contrats en si peu de temps », reconnaît une source proche de Sonatrach qui a requis l'anonymat. Mais au sein de la société nationale des hydrocarbures, personne n'ose émettre le moindre avis sur ces dossiers. « Sonatrach commence à nous poser de sérieux problèmes. Tous ses bons cadres sont partis. Les autres sont aux ordres. Or, Sonatrach, c'est l'Algérie. Si jamais, il lui arrivait quelque chose, on serait en danger », souligne un haut responsable algérien.

    Par sonia lyes - TSA

  • #2
    J'aimerais vérifier ces infos car TSA, c'est
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      ça sent la magouille

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      • #4
        TSA est le relais du lobby francais en algerie, je ne vois aucun probleme a ce que Saipem ait ce contrat, elle travaille depuis une vingtaine d'années en algerie et elle rafle beaucoup de projets a travers le monde.
        en plus tous les projets de sonatrach dont la majorité sont en partenariat se font a travers le BAOSEM, et ce dernier ne laisse pratiquement pas de failles et dans le cas contraire, les autres prétendants auraient certainement attaqué sonatrach si les jeux n'étaient pas claires lors de l'attribution des marchés.

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        • #5
          Les Italiens ?
          Je leur donne des marchés les yeux fermés. Même s'ils seraient nuls...
          Les seuls a être restés le jour où tout le monde fuyait.

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          • #6
            Ca n'a rien d'étonnant, les Italiens ont un déficit commercial gigantesque depuis plus de 10 ans avec l'Algérie, notamment parce qu'ils sont le client le plus fidéle de l'Algérie: ils furent parmi les premiers à croire au gazoduc transméditéranéen et ont inspiré les Espagnols, ils payent sans rechigner, ne discuttent jamais les augmentations de prix ou révision de contrats, planifient encore plus d'achats pour l'avenir... C'est tout à fait normal donc de donner 5 milliards d'Euros de contrats à leur entreprises pour diminuer leur déficit commercial un peu, et les fidéliser encore plus, plutot que de le donner à des entreprises Françaises dont le pays a presque toujours un excédent commercial avec nous.

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

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            • #7
              L'attribution de ce contrat s'est déroulée dans des conditions surprenantes. Dans un premier temps, il avait été octroyé publiquement au consortium anglo-indonésien Petrofac/IKPT avant qu'il ne lui soit retiré en faveur de l'italo-japonais Snam Projetti-Chyoda.
              alors ceux qui s'accrochent bec et angles à livrer le pays aux Italiens ou je ne sais qui. Expliquez moi ce passage.

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              • #8
                Alryib3, je suis tout à fait d'accord avec toi et en plus les Italiens n'ont jamais quitté l'Algérie pendant la decennie noire contrairement à d'autres qui nous ont boycotté et c'est pour toutes ces raisons que le gouvernement algérien a donné le projet de la pénétrante "El-Adjiba-Béjaia" , marché d' 1 milliard d'euro aux Italiens et il a bien fait.

                plutot que de le donner à des entreprises Françaises dont le pays a presque toujours un excédent commercial avec nous.
                Si c'etait des entreprises françaises qui ont eu ces marchés , TSA n'aurait rien trouvé à redire...
                Dernière modification par DZone, 20 novembre 2008, 07h50.

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                • #9
                  il avait été octroyé publiquement .............................au consortium anglo-indonésien Petrofac/IKPT
                  le "journaliste" de TSA a oublié le mot provisoirement et ça tout le monde le sait.


                  je reviendrais tout à l'heure avec plus d'info.
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    Que ferait on sans TSA? J'aimerais bien savoir comment ils décident du contenu de leurs articles, peut être en faisant un poker?

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                    • #11
                      en dehors de la crédibilité de la source (et j'en doute sincèrement), je ne pense pas que le fait que les italiens sont restés en Algérie durant la crise ou bien qu'ils soient déficitaires par rapport aux échanges commerciaux avec l'Algérie leur ouvre droit automatiquement à décrocher de tels contrats juteux...et au même temps qu'il faut rejeter la logique qui voudrait que les français aient une quelconque domination historique sur le marché dz(un protectorat).

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                      • #12
                        Et c'est reparti pour une nouvelle magouille pour délapider encore une fois l'argent du peuple algerien ils auront leurs comptes inchallah severes et brulants chez le bon dieu
                        L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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                        • #13
                          Que ce soit des italiens, esagnols, français, chinois ou canadiens, ça me dégoutte ! Pourquoi n'a-on pas permis à des entreprises algériennes d'avoir de tels marchés !
                          De nombreux algériens ayant des compétences managériales et techniques pourraient faire aussi bien !
                          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                          • #14
                            Mr BOND

                            il faut pas se voiler la face, des entreprises qui peuvent gérer des projet de cette envergure n'existe ni en l'algerie ni en aucun autre pays du tiers monde, pour le moment si on veut que de tels projets réussissent, il faut qu'ils soient fait de cette manière, sinon ce sera des fiascos et surtout des gouffres financiers, par contre je suis de ton avis sur le fait de laisser ces entreprises faire seules, il fallait penser a des partenariats ou toute autre forme d'organisation afin d'assurer un transfert de savoir pour que les jeunes cadres algeriens associés a ces projets puissent prendre en charge ceux du future.
                            tout en etant pour que les grands projets prioritaires soient réalisés par des étrangers, je ne suis pas convaincu de la nécessité de faire la même chose pour des projets non prioritaires, l'exemple des autoroutes est illustratif, l'autoroute est-ouest est une urgence, la nécessité de la réaliser rapidement par des étrangers pour désengorger des régions et désenclaver d'autres, est amplement justifiée, mais celle des hauts plateaux, les 2eme, 3eme et 4eme rocades certaines pénétrantes pourraient bien être réalisées par des algériens qui aurait déjà appris a gérer de telles projets, malheureusement boutef en a voulu autrement, il veut que tout soit fais avant qu'il quitte le palais.

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                            • #15
                              je rejoint totalement amicalement , et j'ajoute autre chose , on atendance a favorisqé le volé financier sur le volet trechnique lors de l'ouverture des plis , exemple , n'est il pas plus profitable au pays de traiter avec des allemands , des americains qu'avec les chinois? n'est il pas possible de placer tres haut la barre des exigeances techniques pour que les meilleires firmes du monde ytaraillent en algerie quitte a payer un peu plus cher ?
                              qd à l'elimination de tt les moyens de realisation algeriens de la course , pour des raisons electoralistes celà fait partie de l'incurie , le syndrome FLN et ça date depuis 40 ans ..
                              le bon sens aurait exigé un minimum de preparation pour entamer la realistaion d'un programme de developpement ( de consommation) de 150 milliars de dollars , pkoi n'avoir pas pensé à la formation de grand groupes de realistaion , ds les BTP, le geni civil etc .. et les mettre ds le bain en obligeant les soumissionnaires etranger a travailler avec eux en partenariat , apres la fin de l'autoroute realisée avec les japonnais une entreprise qui aurait travaillé avec eux aurait pris le relais pour d'autres projets ici , et meme ailleur .
                              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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