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victime de la... politique!

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  • victime de la... politique!

    Je ne savais pas où poster ce thread, secton débat international, bouillon de culture... ou simple discussion. Ne s'agissant pas d'un sujet hautement sensible, j'ai décidé de le poster ici (aux admin de changer à leur idée) car celà relève de la discussion de comptoir plus qu'autre chose.

    Je vous fait lire quelques extrait d'un article avec le lien pour lire la version complète. J'y ai souligné les passages qui me semblent révélateurs... De quoi, je vous laisse analyser, réfléchir et décider.

    Un indice : Les passages que je met en exergue me semble assez significatif et relève d'une terminologie que les lecteurs assidus du grand débat, des journaux reconnaitrons (j'espère). Et qui induit beaucoup...

    Extrait de l'article : François Léotard, rescapé du pouvoir, par Raphaëlle Bacqué

    Ce jour-là de l'hiver 2001, il est parti à l'Elysée voir son vieil adversaire. Il se souvient de la scène dans les moindres détails. Il se voit dire à Jacques Chirac ces mots qui sidérèrent le président : "Je veux arrêter la politique. J'en ai fait le tour." Il se souvient de l'incrédulité du chef de l'Etat : "Tu veux rire !"
    Peut-être est-il encore un peu humilié de ce qui suivit. Chirac sortit de son bureau. Revint cinq minutes plus tard avec une de ces propositions qui vous nourrissent autant qu'elles vous musellent. "L'inspection générale des finances, ça t'intéresse ?" François Léotard ne refusa pas d'être intégré, au tour extérieur, dans le plus prestigieux des corps de la haute administration.
    Aujourd'hui, il parle sans fard de ce monde qui l'a si vite oublié. Il ne revoit pratiquement personne de cette époque. Parfois, un coup de fil à François Bayrou, président de l'UDF, pour s'agacer avec lui des méthodes musclées de l'UMP et de l'indigence du débat public. Il jette à peine un œil sur les pages politiques dans les journaux.
    François Léotard s'est mis à publier des romans. Dans le dernier, La Vie mélancolique des méduses (Grasset), le héros est un tueur à la solde de l'Etat français. [...] Ce qu'il a aimé de cette vie-là (la politique) ? "La violence" , dit-il sans hésiter. Ce qu'il méprise aujourd'hui ? Que les autres n'aient pas pris comme lui cette violence au sérieux. "Tous ces compromis, ces bagarres pour rien."
    L'instrumentalisation de la violence à des fins intéressées et partisannes(violent euphémisme), ça vous parle, ça vous évoque quelque chose ?
    [...] Il imite légèrement Chirac : "Ecoute, ne t'inquiète pas mais on va faire un communiqué réclamant que tu te taises ou que tu quittes le gouvernement." Je réponds : "Si tu fais ça, c'est une crise gouvernementale et nous sommes neuf ministres à démissionner." Le communiqué sort tout de même. Léotard réplique publiquement : "Non seulement je continuerai à parler, mais je resterai au gouvernement." "Eh bien, Chirac m'a téléphoné aussitôt en me félicitant : 'Bravo, tu as raison'" . Il soupire : "Quel jeu de con..."
    Il a pourtant été dans cette autre vie, "Léo", "le Kennedy français", "l'espoir de la droite". Puis, la génération d'avant s'est rebellée. Les vieux Giscard et Chirac "ont fait la peau" de ceux qui croyaient leur succéder.
    J'arrête là mais lisez l'article complet, ça vaut le coup autant pour ce qui est dit que pour ce qui est (presque explicitement) tu.


    Quand même pour finir en me faisant zizir :
    Evidemment, il ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec la vie de son frère, Philippe Léotard, le comédien. Pendant toutes ces années où il a été élu, il a entendu mille fois : "Vous, on ne vous aime pas trop, mais lui..." Puis, il l'a vu sombrer dans l'alcool et la drogue. "C'était vraiment difficile de l'aider, raconte-t-il aujourd'hui. Mais c'est tout de même lui qui avait raison. Le pouvoir ne vaut pas la liberté." Et c'est quelques mois après la mort de Philippe que François a quitté la scène politique.
    Aux vues des débats en cours (ici et là...) les assertions de M. Léotard me semble apporter un certain éclairage sur des pratiques qui à juste titre révoltent ceux qui en souffrent et ceux qui sont solidaires de ces souffrances... Et on parle ici d'un contexte de longue date démocratique...

    article du journal Le Monde

    Que vous inspire cet article,
    • d'une manière générale
    • en ce qui concerne les rapports qui unissent nos deux pays (la fameuse françalgérie où le politique supplante et oriente la population, à sa guise...) et les hommes qui les représentent
    • en ce qui concerne l'Algérie seule et le fonctionnement de ses institutions ?
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