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L’hôpital ophtalmologique «Amitié Algérie-Cuba» appartenant à l’EURL cubaine Servicios Medicos Cubanos, a pris en charge depuis l’ouverture de cette structure près de 28 000 malades dont 140 pour laser excire et 530 pour laser. Entièrement dirigée par des Cubains, la structure située à Djelfa est opérationnelle depuis le 19 avril 2008.
Son directeur, Luis Curbelo Alfonso, a expliqué, lors d’une conférence de presse animée hier au siège de l’ambassade de Cuba à Alger, que le traitement des patients qui viennent des quatre coins du pays, hormis Tindouf, est rendu possible grâce aux équipements matériel de pointe dont est dotée la structure et qui permettent de mener 53 consultations en même temps par le personnel cubain renforcé par un staff d’Algériens.
D’une capacité de 120 lits, le nouveau complexe hospitalier sera «une référence dans la spécialité», ambitionne son DG. La structure composée d’un bloc opératoire de cinq salles et huit positions chirurgicales, avec les sections de pré et post-opératoires et une salle de chirurgie réfractive, permet de prendre en charge l’ensemble des maladies de l’œil et de la stomatologie.
A partir de l’année prochaine, le service du bilan général intégral et des conseils de nutrition y sera intégré. Pour ce qui est des tarifs pratiqués, le directeur de l’hôpital cubain de Djelfa affirme qu’ils sont les plus compétitifs par rapport à ceux pratiqués dans les pays voisins, les cliniques privées et même de l’Europe. A titre d’exemple, le prix d’une consultation d’ophtalmologie générale est de 1000 DA (10 euros) alors que la consultation de la cataracte jusqu’à la chirurgie est de 40 000 DA (400 euros).
«La formation des médecins s’est effectuée sur des principes humanistes, ce qui rend les prix très spécifiques», précise M. Curbelo. Pour faciliter le contact avec les patients algériens, difficile au début, 4 traducteurs ont été recrutés au préalable avant d’être renforcés par 9 autres.
«La présence des Cubains dans le secteur de la santé n’est pas spécifique à la seule ophtalmologie. Un programme relatif à la mère et à l’enfant est sur pied dans différentes structures hospitalières du pays. 126 médecins obstétriques, infirmières et pédiatres néonatologiques exercent depuis juillet 2007», tient à préciser Dr Sotto, gérante de l’hôpital.
Prochainement, une convention de services sera signée pour élargir cette coopération. Une coopération qui a débuté le 24 mai 1963 quand le gouvernement de Fidel Castro a dépêché 52 médecins cubains venus à l’hôpital "Che Guevara" de Mostaganem.
L’hôpital de Djelfa est l’une des sept structures spécialisées dans l’ophtalmologie que les Cubains se sont engagés à réaliser en Algérie. Trois hôpitaux de ce type seront fonctionnels prochainement à Ouargla, Béchar et El-Oued. Les trois autres sont en étude. Ils seront installés dans les wilayas de Sétif, Tlemcen et Tamanrasset. «Un emplacement décidé par le gouvernement algérien dans le cadre du développement du Sud», explique M. Curbelo.
Horizons Dz
Son directeur, Luis Curbelo Alfonso, a expliqué, lors d’une conférence de presse animée hier au siège de l’ambassade de Cuba à Alger, que le traitement des patients qui viennent des quatre coins du pays, hormis Tindouf, est rendu possible grâce aux équipements matériel de pointe dont est dotée la structure et qui permettent de mener 53 consultations en même temps par le personnel cubain renforcé par un staff d’Algériens.
D’une capacité de 120 lits, le nouveau complexe hospitalier sera «une référence dans la spécialité», ambitionne son DG. La structure composée d’un bloc opératoire de cinq salles et huit positions chirurgicales, avec les sections de pré et post-opératoires et une salle de chirurgie réfractive, permet de prendre en charge l’ensemble des maladies de l’œil et de la stomatologie.
A partir de l’année prochaine, le service du bilan général intégral et des conseils de nutrition y sera intégré. Pour ce qui est des tarifs pratiqués, le directeur de l’hôpital cubain de Djelfa affirme qu’ils sont les plus compétitifs par rapport à ceux pratiqués dans les pays voisins, les cliniques privées et même de l’Europe. A titre d’exemple, le prix d’une consultation d’ophtalmologie générale est de 1000 DA (10 euros) alors que la consultation de la cataracte jusqu’à la chirurgie est de 40 000 DA (400 euros).
«La formation des médecins s’est effectuée sur des principes humanistes, ce qui rend les prix très spécifiques», précise M. Curbelo. Pour faciliter le contact avec les patients algériens, difficile au début, 4 traducteurs ont été recrutés au préalable avant d’être renforcés par 9 autres.
«La présence des Cubains dans le secteur de la santé n’est pas spécifique à la seule ophtalmologie. Un programme relatif à la mère et à l’enfant est sur pied dans différentes structures hospitalières du pays. 126 médecins obstétriques, infirmières et pédiatres néonatologiques exercent depuis juillet 2007», tient à préciser Dr Sotto, gérante de l’hôpital.
Prochainement, une convention de services sera signée pour élargir cette coopération. Une coopération qui a débuté le 24 mai 1963 quand le gouvernement de Fidel Castro a dépêché 52 médecins cubains venus à l’hôpital "Che Guevara" de Mostaganem.
L’hôpital de Djelfa est l’une des sept structures spécialisées dans l’ophtalmologie que les Cubains se sont engagés à réaliser en Algérie. Trois hôpitaux de ce type seront fonctionnels prochainement à Ouargla, Béchar et El-Oued. Les trois autres sont en étude. Ils seront installés dans les wilayas de Sétif, Tlemcen et Tamanrasset. «Un emplacement décidé par le gouvernement algérien dans le cadre du développement du Sud», explique M. Curbelo.
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