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FMI: L’Algérie doit rationaliser ses dépenses

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    FMI: L’Algérie doit rationaliser ses dépenses · Des réserves de change de près de 135 milliards de dollars fin octobre

    · L’économie algérienne trop dépendante des hydrocarbures


    Sans surprise, le Fonds monétaire international (FMI) s’est montré encore une fois «clément» à l’égard de l’Algérie. Lors de son dernier rapport, il a présenté à Alger des conclusions «positives» sur les tendances macroéconomiques de l’Algérie. Mais au cas où la crise financière mondiale persiste, le FMI préconise une rationalisation des dépenses publiques. «En cas de poursuite de la crise, une «rationalisation des dépenses publiques serait nécessaire et l’Algérie serait appelée à une mobilisation encore plus efficace des recettes fiscales hors hydrocarbures», a indiqué Joël Toujas-Bernaté, chef de la mission du FMI en Algérie. Ce dernier a mis en avant l’accélération de la croissance hors hydrocarbures, la réduction du chômage, la quasi-élimination de l’endettement extérieur et une position financière «forte», soutenue par des réserves de change de près de 135 milliards de dollars fin octobre. Mais il ne manquera pas au passage de noter lors d’une conférence de presse qu’une diminution importante des recettes pétrolières due à la crise mondiale pourrait affecter à terme la croissance via un ralentissement des investissements publics.
    Selon le représentant du FMI, le contexte «requiert une flexibilité accrue des politiques macroéconomiques» pour limiter l’impact de la baisse des cours de l’or noir sur l’économie et soutenir la croissance. De manière générale, l’Algérie pourrait avoir à adopter une politique d’austérité budgétaire imposée par la décroissance de ses revenus qui, évidemment, proviennent à 97% des hydrocarbures. Toujas-Bernaté a expliqué que le gouvernement aura à déterminer les priorités en matière de dépenses publiques. Néanmoins, il ne juge pas nécessaire de «ralentir les dépenses publiques dans l’immédiat». Toujas-Bernaté n’a, en revanche, pas mis des gants pour être critique à l’égard de l’économie algérienne qui ne décolle pas. La crise «souligne l’impératif de diversification de l’économie algérienne, encore très dépendante des hydrocarbures, alors que la productivité reste relativement faible comparée aux pays partenaires et que le chômage demeure très élevé chez les jeunes», a-t-il dit.
    «Le défi majeur de l’Algérie, à moyen terme, est donc d’assurer une croissance hors hydrocarbures forte et soutenable afin de réduire davantage le chômage et d’accroître le niveau de vie de la population», préconise le FMI. Ce dernier recommande également dans son rapport «l’approfondissement des réformes structurelles, notamment en matière du désengagement de l’Etat des secteurs industriel et financier, l’intégration croissante dans l’économie régionale et mondiale et l’amélioration du climat des affaires».

    Croissance de 3% en 2008

    Pour l’année en cours, le Fonds monétaire international prévoit une croissance hors hydrocarbures de l’Algérie de près de 6% et une croissance totale qui s’établira autour de 3% en raison d’une baisse des exportations des hydrocarbures ainsi qu’un taux d’inflation ne dépassant pas le seuil des 4%. Alors que pour l’année prochaine, «le défi majeur de l’Algérie, à moyen terme, est donc d’assurer une croissance hors hydrocarbures forte et soutenable avec la poursuite des projets d’investissement publics, et une croissance globale entre 2,5% et 3%, selon Toujas-Bernaté.

    De notre correspondant à Alger,


    Source: l'economiste.
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