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RSF dénonce les "pressions" exercées sur un journaliste

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  • RSF dénonce les "pressions" exercées sur un journaliste

    Pour Reporters sans frontières, le parquet a soumis à "une pression scandaleuse" le journaliste de France 3 Joseph Tual, en le convoquant comme témoin assisté dans le cadre d'une instruction ouverte après la diffusion de son reportage sur l’affaire Ben Barka, et en lui demandant de dévoiler ses sources.


    L'organisation Reporters sans frontières exprime, dans un communiqué diffusé vendredi 21 novembre, "son exaspération" après la convocation par le tribunal de grande instance de Lille, jeudi, du journaliste de France 3 Joseph Tual dans le cadre d'une instruction ouverte après la diffusion de son reportage sur l’affaire Ben Barka. Le journaliste a été entendu jeudi, à 9h30, en tant que "témoin assisté. Cette convocation a été provoquée par le dépôt d’une plainte pour "violation du secret de l'instruction" par un haut fonctionnaire marocain à la retraite, Miloud Tounsi, alias "Larbi Chtouki". Lors de l'audition, un juge d’instruction a demandé à Joseph Tual de révéler l'identité de ses sources. Le journaliste, assisté de son avocat, a rétorqué qu'il n'était pas disposé à le faire.

    "Pression scandaleuse"

    "Le parquet soumet d'une part un journaliste à une pression scandaleuse, et met d'autre part un magistrat dans l'embarras", écrit Reporters dans frontières, dans son communiqué, "en décidant d'exiger de l'auteur d'un reportage à haute teneur politique la révélation de l'identité de ses sources". Et l'organisation d'en conclure qu'on est "logiquement conduit à soupçonner la procédure d'être de nature politique et punitive".

    Des hauts fonctionnaires marocains sur sellette

    Miloud Tounsi, à l'origine de la plainte, avait décidé d'engager des poursuites après la diffusion, le 22 octobre 2007, d’un reportage sur la disparition, en 1965 à Paris, de l'opposant marocain Medhi Ben Barka. Ce reportage révélait le lancement, par le juge d'instruction français Patrick Ramaël, de cinq mandats d'arrêts internationaux visant d'anciens hauts fonctionnaires marocains. Miloud Tounsi, soupçonné d'être l'organisateur du rapt, n’a toutefois jamais répondu aux deux convocations qui lui ont été envoyées dans le cadre de sa plainte.
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.
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