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(Le Financier) Le projet de partenariat entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et Mubadala, société d’investissement du gouvernement d’Abou Dhabi, destiné à la réalisation d’une aluminerie à Beni Saf à l’horizon 2012, avance à un rythme appréciable.
Quelques mois seulement après son lancement, le projet se trouve, aujourd’hui, au stade «de la demande de recevabilité», a annoncé, jeudi, Mokhtar Bahloul, directeur de l’énergie et des mines (DEM) de la wilaya d’Aïn Temouchent. Selon le même responsable, les initiateurs de ce méga projet «sont en train de parachever leur dossier», dont l’étude d’impact sur l’environnement sera remise incessamment. Elle sera suivie par une enquête publique réglementaire.
Un comité de pilotage du futur pôle industriel et portuaire de Sonatrach, composé en outre de cadres de Sonatrach et de «Moubadalla Développement» de représentants des différents services techniques des secteurs décentralisés de la wilaya, a été installé en début d’année. Le comité de pilotage a déclaré d’utilité publique les 6.400 ha de la future zone industrielle de Beni Saf et gelé tous les investissements prévus dans cette zone.
La réalisation de ce projet permettra, selon les premières données, la création de 10.000 postes d’emplois, sans compter les activités annexes qui ne manqueront pas de se déployer tout autour. Ce projet industriel de grande envergure aura des retombées économiques et sociales «très appréciables pour la population et les collectivités locales».
Cevital, l’autre projet L’aluminerie, un partenariat entre Sonatrach et la société étatique des Emirats Arabes Unis «Mubadalla développement», aura une capacité de production de 700.000 tonnes d’aluminium par an. Un délai de 33 mois est nécessaire pour sa construction. Une fois entrée en production, cette usine utilisera la technologie la plus moderne du moment pour transformer le minerai d’alumine en un métal aux qualités exceptionnelles, que recherche particulièrement l’industrie aéronautique et automobile.
Les Émiratis détiendront 70% du capital de la future aluminerie de Beni Saf. Cette usine sera alimentée en gaz par le gazoduc algéro-espagnol Medgaz (8 milliards de mètres cubes par an), qui passera par la région à partir de 2009. L’Algérie a aussi lancé un autre projet pour la réalisation d’une seconde aluminerie, d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an à Cap Djinet. Cette deuxième aluminerie est un investissement privé du groupe Cevital en partenariat avec le nouveau géant mondial de l’aluminium Rio Tinto Alcan. L’aluminerie de Cap Djinet, dont le site est desservi par un gazoduc en provenance du gisement géant de Hassi Rmel, devrait voir le jour au plus tard en 2015. L’Algérie compte s’appuyer sur le gaz pour lancer l’industrie d’aluminium, dont l’énergie représente plus de 60% du coût de production. Le pays dispose de réserves gazières avoisinant les 4.500 milliards de mètres cubes.
Par B. Mahmoud
Quelques mois seulement après son lancement, le projet se trouve, aujourd’hui, au stade «de la demande de recevabilité», a annoncé, jeudi, Mokhtar Bahloul, directeur de l’énergie et des mines (DEM) de la wilaya d’Aïn Temouchent. Selon le même responsable, les initiateurs de ce méga projet «sont en train de parachever leur dossier», dont l’étude d’impact sur l’environnement sera remise incessamment. Elle sera suivie par une enquête publique réglementaire.
Un comité de pilotage du futur pôle industriel et portuaire de Sonatrach, composé en outre de cadres de Sonatrach et de «Moubadalla Développement» de représentants des différents services techniques des secteurs décentralisés de la wilaya, a été installé en début d’année. Le comité de pilotage a déclaré d’utilité publique les 6.400 ha de la future zone industrielle de Beni Saf et gelé tous les investissements prévus dans cette zone.
La réalisation de ce projet permettra, selon les premières données, la création de 10.000 postes d’emplois, sans compter les activités annexes qui ne manqueront pas de se déployer tout autour. Ce projet industriel de grande envergure aura des retombées économiques et sociales «très appréciables pour la population et les collectivités locales».
Cevital, l’autre projet L’aluminerie, un partenariat entre Sonatrach et la société étatique des Emirats Arabes Unis «Mubadalla développement», aura une capacité de production de 700.000 tonnes d’aluminium par an. Un délai de 33 mois est nécessaire pour sa construction. Une fois entrée en production, cette usine utilisera la technologie la plus moderne du moment pour transformer le minerai d’alumine en un métal aux qualités exceptionnelles, que recherche particulièrement l’industrie aéronautique et automobile.
Les Émiratis détiendront 70% du capital de la future aluminerie de Beni Saf. Cette usine sera alimentée en gaz par le gazoduc algéro-espagnol Medgaz (8 milliards de mètres cubes par an), qui passera par la région à partir de 2009. L’Algérie a aussi lancé un autre projet pour la réalisation d’une seconde aluminerie, d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an à Cap Djinet. Cette deuxième aluminerie est un investissement privé du groupe Cevital en partenariat avec le nouveau géant mondial de l’aluminium Rio Tinto Alcan. L’aluminerie de Cap Djinet, dont le site est desservi par un gazoduc en provenance du gisement géant de Hassi Rmel, devrait voir le jour au plus tard en 2015. L’Algérie compte s’appuyer sur le gaz pour lancer l’industrie d’aluminium, dont l’énergie représente plus de 60% du coût de production. Le pays dispose de réserves gazières avoisinant les 4.500 milliards de mètres cubes.
Par B. Mahmoud