C'était devenu une tradition chez nous, en Algérie : à l'approche du ramadhan, le mois sacré, les prix des fruits et légumes explosent.
Pour cette année, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, promet que les prix seront stables tout au long du mois du ramadhan, et ce, affirme-t-il, grâce à l'entrée en vigueur de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union Européenne, ce qui théoriquement devrait favoriser la concurrence et la baisse des prix.
Les commerçants sans scrupules sont avertis...
= Promesses pour un Ramadhan pas cher en Algérie =
Le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, a réuni hier à Alger ses directeurs régionaux pour faire le point sur la situation de son secteur à la veille du mois de Ramadhan et leur rappeler les dernières mesures mises en oeuvre pour restructurer le commerce, en cette période de libéralisation du marché algérien.
M. Djaâboub a surtout tenu à rassurer les ménages algériens quant aux prix qui devront être pratiqués durant le mois de Ramadhan. Contrairement aux années précédentes, a-t-il martelé, les prix des fruits et légumes n’ont pas augmenté à l’approche du mois saint. La mise en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne devrait, selon lui, contribuer à faire baisser les prix des produits importés. Il existe néanmoins, a reconnu le ministre du Commerce, quelques dysfonctionnements liés au fait que les prix soient désormais libres. M. Djaâboub s’étonne notamment du fait que les prix de la levure n’aient pas été revus à la baisse alors que les professionnels du secteur ont bénéficié de la levée des taxes douanières grâce à l’accord d’association avec l’UE. «Mais cela peut être lié aux frais de transport», nuance-t-il. Sur le chapitre de la polémique, le ministre du Commerce s’est longuement étalé sur l’affaire du sucre. M. Djaâboub a insisté sur le fait que la courbe affiche actuellement une diminution constante des prix.
Le sucre devra retrouver sa valeur «normale» dès le mois de Ramadhan, a indiqué le ministre du Commerce. «Il peut y avoir, dans cette affaire, de la spéculation. Mais il faut savoir que l’Algérie consomme quelque 800.000 tonnes de sucre annuellement. Nous importons 600.000 tonnes de sucre raffiné et 600.000 tonnes de sucre roux. Cela ne représente rien devant les 126 millions de production internationale de sucre. C’est une goutte dans l’océan et qui ne peut, en aucun cas, être à l’origine d’un rush», a-t-il expliqué dans un point de presse improvisé.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre du Commerce a insisté sur l’assainissement du marché intérieur. Il a appelé ses cadres à une «lutte implacable et soutenue pour éradiquer le marché de l’informel». Le ministre du Commerce a ainsi annoncé une guerre sans merci contre l’informel et la contrefaçon. Celle-ci s’exprimera notamment par l’interdiction des activités commerciales saisonnières. Deux projets de décrets, a souligné M. Djaâboub, prévoyant les modalités de contrôle aux frontières pour la lutte contre la contrefaçon sont actuellement en gestation. Le premier responsable du Commerce prête également une attention particulière à l’assainissement des marchés de proximité. Les 977 marchés de détail dans lesquels exercent quelque 46.500 commerçants sont, à ses yeux, insuffisants pour une population de 35 millions. Le ministre du Commerce compte, par ailleurs, s’investir davantage dans la lutte contre la spéculation et dans le suivi de l’approvisionnement des ménages.
Dans le cadre de la prochaine adhésion de l’Algérie à l’OMC, un laboratoire d’essai pour veiller à la conformité industrielle devra bientôt être construit dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Le ministre du Commerce a, par ailleurs, enjoint aux responsables du registre de commerce, présents dans la salle, de soutenir les projets de création d’entreprises. Il a exhorté les représentants de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) de tenir des élections à la fin de l’année pour, a-t-il soutenu, sortir de la léthargie qui caractérise leurs activités. La plus grande partie du discours de M. Djaâboub a été consacrée au projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale qu’il juge «inattaquable». Il a demandé à ses directeurs régionaux de tenir une demi-journée d’information en faveur de ce projet.
Source : Le Quotidien d'Oran
Pour cette année, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, promet que les prix seront stables tout au long du mois du ramadhan, et ce, affirme-t-il, grâce à l'entrée en vigueur de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union Européenne, ce qui théoriquement devrait favoriser la concurrence et la baisse des prix.
Les commerçants sans scrupules sont avertis...
= Promesses pour un Ramadhan pas cher en Algérie =
Le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, a réuni hier à Alger ses directeurs régionaux pour faire le point sur la situation de son secteur à la veille du mois de Ramadhan et leur rappeler les dernières mesures mises en oeuvre pour restructurer le commerce, en cette période de libéralisation du marché algérien.
M. Djaâboub a surtout tenu à rassurer les ménages algériens quant aux prix qui devront être pratiqués durant le mois de Ramadhan. Contrairement aux années précédentes, a-t-il martelé, les prix des fruits et légumes n’ont pas augmenté à l’approche du mois saint. La mise en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne devrait, selon lui, contribuer à faire baisser les prix des produits importés. Il existe néanmoins, a reconnu le ministre du Commerce, quelques dysfonctionnements liés au fait que les prix soient désormais libres. M. Djaâboub s’étonne notamment du fait que les prix de la levure n’aient pas été revus à la baisse alors que les professionnels du secteur ont bénéficié de la levée des taxes douanières grâce à l’accord d’association avec l’UE. «Mais cela peut être lié aux frais de transport», nuance-t-il. Sur le chapitre de la polémique, le ministre du Commerce s’est longuement étalé sur l’affaire du sucre. M. Djaâboub a insisté sur le fait que la courbe affiche actuellement une diminution constante des prix.
Le sucre devra retrouver sa valeur «normale» dès le mois de Ramadhan, a indiqué le ministre du Commerce. «Il peut y avoir, dans cette affaire, de la spéculation. Mais il faut savoir que l’Algérie consomme quelque 800.000 tonnes de sucre annuellement. Nous importons 600.000 tonnes de sucre raffiné et 600.000 tonnes de sucre roux. Cela ne représente rien devant les 126 millions de production internationale de sucre. C’est une goutte dans l’océan et qui ne peut, en aucun cas, être à l’origine d’un rush», a-t-il expliqué dans un point de presse improvisé.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre du Commerce a insisté sur l’assainissement du marché intérieur. Il a appelé ses cadres à une «lutte implacable et soutenue pour éradiquer le marché de l’informel». Le ministre du Commerce a ainsi annoncé une guerre sans merci contre l’informel et la contrefaçon. Celle-ci s’exprimera notamment par l’interdiction des activités commerciales saisonnières. Deux projets de décrets, a souligné M. Djaâboub, prévoyant les modalités de contrôle aux frontières pour la lutte contre la contrefaçon sont actuellement en gestation. Le premier responsable du Commerce prête également une attention particulière à l’assainissement des marchés de proximité. Les 977 marchés de détail dans lesquels exercent quelque 46.500 commerçants sont, à ses yeux, insuffisants pour une population de 35 millions. Le ministre du Commerce compte, par ailleurs, s’investir davantage dans la lutte contre la spéculation et dans le suivi de l’approvisionnement des ménages.
Dans le cadre de la prochaine adhésion de l’Algérie à l’OMC, un laboratoire d’essai pour veiller à la conformité industrielle devra bientôt être construit dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Le ministre du Commerce a, par ailleurs, enjoint aux responsables du registre de commerce, présents dans la salle, de soutenir les projets de création d’entreprises. Il a exhorté les représentants de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) de tenir des élections à la fin de l’année pour, a-t-il soutenu, sortir de la léthargie qui caractérise leurs activités. La plus grande partie du discours de M. Djaâboub a été consacrée au projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale qu’il juge «inattaquable». Il a demandé à ses directeurs régionaux de tenir une demi-journée d’information en faveur de ce projet.
Source : Le Quotidien d'Oran
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