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Jean-Louis Borloo : «La Déclaration d’Alger sera soumise au Parlement européen»
La rencontre d’Alger a pris fin jeudi avec la décision de constituer une alliance continentale et intercontinentale sur le climat, la mise en place d’une task force ministérielle sur les changements climatiques comme support politique, l’adoption d’un plan triennal, le lancement d’une initiative africaine pour la création d’un observatoire africain sur le climat.
Jean-Louis Borloo, ministre français de l’écologie, de l’énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, a affirmé jeudi, lors de la conférence africaine des ministres de l’Environnement sur les changements climatiques pour l’après-2012, que «la Déclaration d’Alger est un succès pour l’Afrique, elle sera soumise prochainement au Parlement européen et servira de plate-forme pour la prochaine conférence de Copenhague en décembre 2009 ; l’alliance continentale et intercontinentale adoptée lors de cette conférence marque un tournant décisif vis-à-vis des changements climatiques.» Et d’indiquer que «la Déclaration d’Alger constitue une évolution dans les pourparlers qui se tiendront à la conférence de Copenhague», en qualifiant cette dernière de rendez-vous de l’humanité.
Ainsi et lors de son allocution, le représentant de l’Union européenne a axé son discours sur l’énorme potentiel dont dispose l’Afrique en matière de forêts, d’énergies et d’eau : “Aucun continent ne dispose des capacités et du potentiel de l’Afrique en matière de biodiversité et il faut investir et de manière durable dans les énergies renouvelables, l’objectif était de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2020».
La Déclaration d’Alger a pris fin jeudi avec la décision de constituer une alliance continentale et intercontinentale sur le climat, la mise en place d’une task force ministérielle sur les changements climatiques comme support politique, l’adoption d’un plan triennal, le lancement d’une initiative africaine pour la création d’un observatoire africain sur le climat.
C’est, pour Jean-Louis Borloo, une étape complémentaire importante s’inscrivant en droite ligne des réunions antérieures en soulignant la nécessité d’une mise en œuvre effective du plan d’action de l’initiative environnement du NEPAD ainsi que le plan d’action de Bali et surtout une concertation africaine régulière sur le phénomène des changements climatiques.
Quant aux points essentiels de la conférence, ils consistent à mettre en œuvre les instruments régionaux et internationaux relatifs à la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que la préservation et la conservation des écosystèmes en Afrique et les alliances et partenariats avec les autres régions du monde. La Déclaration d’Alger a insisté aussi sur les principes de bonne gouvernance environnementale, le transfert des technologies et des connaissances, le renforcement et la facilitation de la participation des experts africains aux négociations sur le futur régime climatique mondial ; elle appelle également le G8 à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le communiqué de Gleaneagles et la création de centres climatiques régionaux en Afrique et les pays développés à respecter leurs engagements contenus dans le protocole de Kyoto, à allouer plus de ressources financières en vue de permettre aux pays africains de faire face à leurs contraintes.
Notons que l’Algérie présentera la Déclaration d’Alger au prochain Conseil des ministres de l’Union africaine.
La Dépêche de Kabylie
Jean-Louis Borloo, ministre français de l’écologie, de l’énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, a affirmé jeudi, lors de la conférence africaine des ministres de l’Environnement sur les changements climatiques pour l’après-2012, que «la Déclaration d’Alger est un succès pour l’Afrique, elle sera soumise prochainement au Parlement européen et servira de plate-forme pour la prochaine conférence de Copenhague en décembre 2009 ; l’alliance continentale et intercontinentale adoptée lors de cette conférence marque un tournant décisif vis-à-vis des changements climatiques.» Et d’indiquer que «la Déclaration d’Alger constitue une évolution dans les pourparlers qui se tiendront à la conférence de Copenhague», en qualifiant cette dernière de rendez-vous de l’humanité.
Ainsi et lors de son allocution, le représentant de l’Union européenne a axé son discours sur l’énorme potentiel dont dispose l’Afrique en matière de forêts, d’énergies et d’eau : “Aucun continent ne dispose des capacités et du potentiel de l’Afrique en matière de biodiversité et il faut investir et de manière durable dans les énergies renouvelables, l’objectif était de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2020».
La Déclaration d’Alger a pris fin jeudi avec la décision de constituer une alliance continentale et intercontinentale sur le climat, la mise en place d’une task force ministérielle sur les changements climatiques comme support politique, l’adoption d’un plan triennal, le lancement d’une initiative africaine pour la création d’un observatoire africain sur le climat.
C’est, pour Jean-Louis Borloo, une étape complémentaire importante s’inscrivant en droite ligne des réunions antérieures en soulignant la nécessité d’une mise en œuvre effective du plan d’action de l’initiative environnement du NEPAD ainsi que le plan d’action de Bali et surtout une concertation africaine régulière sur le phénomène des changements climatiques.
Quant aux points essentiels de la conférence, ils consistent à mettre en œuvre les instruments régionaux et internationaux relatifs à la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que la préservation et la conservation des écosystèmes en Afrique et les alliances et partenariats avec les autres régions du monde. La Déclaration d’Alger a insisté aussi sur les principes de bonne gouvernance environnementale, le transfert des technologies et des connaissances, le renforcement et la facilitation de la participation des experts africains aux négociations sur le futur régime climatique mondial ; elle appelle également le G8 à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le communiqué de Gleaneagles et la création de centres climatiques régionaux en Afrique et les pays développés à respecter leurs engagements contenus dans le protocole de Kyoto, à allouer plus de ressources financières en vue de permettre aux pays africains de faire face à leurs contraintes.
Notons que l’Algérie présentera la Déclaration d’Alger au prochain Conseil des ministres de l’Union africaine.
La Dépêche de Kabylie