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Hugo Chavez, dont la popularité reste très forte dix ans après son arrivée au pouvoir au Venezuela, attend des élections régionales de dimanche un nouvel élan pour sa "révolution bolivarienne".
Dans plusieurs Etats du pays, la partie s'annonce serrée pour son Parti socialiste unifié (PSUV), créé l'an dernier, face à une opposition qui a mis en échec en décembre de l'année dernière son référendum constitutionnel qui lui aurait permis de briguer un nombre illimité de mandats présidentiels.
Mais la cote de popularité de Chavez, au pouvoir depuis 1999, oscille toujours autour de 60%, portée par sa politique de redistribution des revenus pétroliers dans la santé ou l'éducation. Et les sondages prédisent que le PSUV, malgré le mécontentement lié à la corruption et à la criminalité, conservera nombre d'Etats.
Si les urnes confirment ces projections, Chavez pourrait être tenté de nouveau de modifier la constitution afin de se présenter à sa succession en 2012. Même s'il perd quelques scrutins symboliques, comme la mairie de Caracas ou des postes de gouverneur dans des Etats importants, l'homme qui dit s'inspirer de Fidel Castro semble prêt à lancer une nouvelle étape de sa réforme.
"Nous n'avons qu'une priorité, approfondir la révolution d'une manière globale. C'est la priorité, détruire les effets du capitalisme", confiait-il récemment à Reuters lors d'un rassemblement électoral.
"Chavez pourrait bien être surpris, je pense que nous pouvons l'emporter dans quelques Etats et quelques municipalités", a annoncé l'opposant Manuel Rosales, défait lors de la présidentielle de 2006 et qui va tenter de ravir au camp chaviste la mairie de Maracaibo, la deuxième ville du pays.
"UN NOUVEAU RYTHME"
Il y a quatre ans, les candidats de Chavez n'avaient été battus que dans deux Etats. A l'époque, l'opposition avait généralement opté pour un boycott des urnes. Cette année, le PSUV pourrait perdre trois à cinq Etats, sur un total de 22. Si l'opposition fait mieux, ce sera une victoire symbolique.
"Les enjeux sont élevés de part et d'autre. Si Chavez s'en sort bien, il s'ouvrira la voie à un nouveau référendum pour se présenter de nouveau à la présidence", note l'historien Steve Ellner.
Après l'échec du référendum de décembre 2007, Chavez a ralenti le rythme des réformes, se concentrant davantage sur la politique étrangère et sur les difficultés intérieures, comme les pénuries de lait qui ont entamé sa popularité.
L'effondrement des cours pétroliers menace ses projets onéreux de refonte des forces de police, de nationalisations et de subventions du tissu associatif.
"Nous devons imprimer un nouveau rythme, une vigueur renouvelée à la révolution socialiste bolivarienne", a-t-il déclaré.
Par Reuters
Dans plusieurs Etats du pays, la partie s'annonce serrée pour son Parti socialiste unifié (PSUV), créé l'an dernier, face à une opposition qui a mis en échec en décembre de l'année dernière son référendum constitutionnel qui lui aurait permis de briguer un nombre illimité de mandats présidentiels.
Mais la cote de popularité de Chavez, au pouvoir depuis 1999, oscille toujours autour de 60%, portée par sa politique de redistribution des revenus pétroliers dans la santé ou l'éducation. Et les sondages prédisent que le PSUV, malgré le mécontentement lié à la corruption et à la criminalité, conservera nombre d'Etats.
Si les urnes confirment ces projections, Chavez pourrait être tenté de nouveau de modifier la constitution afin de se présenter à sa succession en 2012. Même s'il perd quelques scrutins symboliques, comme la mairie de Caracas ou des postes de gouverneur dans des Etats importants, l'homme qui dit s'inspirer de Fidel Castro semble prêt à lancer une nouvelle étape de sa réforme.
"Nous n'avons qu'une priorité, approfondir la révolution d'une manière globale. C'est la priorité, détruire les effets du capitalisme", confiait-il récemment à Reuters lors d'un rassemblement électoral.
"Chavez pourrait bien être surpris, je pense que nous pouvons l'emporter dans quelques Etats et quelques municipalités", a annoncé l'opposant Manuel Rosales, défait lors de la présidentielle de 2006 et qui va tenter de ravir au camp chaviste la mairie de Maracaibo, la deuxième ville du pays.
"UN NOUVEAU RYTHME"
Il y a quatre ans, les candidats de Chavez n'avaient été battus que dans deux Etats. A l'époque, l'opposition avait généralement opté pour un boycott des urnes. Cette année, le PSUV pourrait perdre trois à cinq Etats, sur un total de 22. Si l'opposition fait mieux, ce sera une victoire symbolique.
"Les enjeux sont élevés de part et d'autre. Si Chavez s'en sort bien, il s'ouvrira la voie à un nouveau référendum pour se présenter de nouveau à la présidence", note l'historien Steve Ellner.
Après l'échec du référendum de décembre 2007, Chavez a ralenti le rythme des réformes, se concentrant davantage sur la politique étrangère et sur les difficultés intérieures, comme les pénuries de lait qui ont entamé sa popularité.
L'effondrement des cours pétroliers menace ses projets onéreux de refonte des forces de police, de nationalisations et de subventions du tissu associatif.
"Nous devons imprimer un nouveau rythme, une vigueur renouvelée à la révolution socialiste bolivarienne", a-t-il déclaré.
Par Reuters