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Un Iranien pendu pour espionnage au profit d'Israël

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  • Un Iranien pendu pour espionnage au profit d'Israël

    L'Iran a annoncé samedi 22 novembre la pendaison d'un Iranien, Ali Ashtari, condamné à mort en juin pour "espionnage" en faveur d'Israël, ennemi juré du régime islamique. "Le directeur général du ministère des Renseignements, chargé du contre-espionnage, a annoncé la pendaison d'Ali Ashtari, condamné à mort en juin pour espionnage pour le compte du régime sioniste", selon l'agence iranienne Isna.

    "Tentatives d'infiltration"

    Citant le même responsable, l'agence officielle Irna, a précisé qu' "Ali Ashtari, l'espion du Mossad, a été pendu le lundi 17 novembre". "Il a espionné au profit du Mossad pendant trois ans", a ajouté ce responsable.

    Ce dernier a également annoncé la récente arrestation à la frontière avec le Kurdistan irakien de "quatre terroristes munis d'armes israéliennes qui voulaient assassiner plusieurs personnes en Iran".

    Il a mis en garde "contre les tentatives d'infiltration" des services de renseignement de l'Etat israélien "en utilisant les réseaux de communications, notamment l'internet". "Nous recherchons un objectif précis avec l'annonce de la pendaison d'Ali Ashtari. En général, nous ne pendons pas tous les espions et lorsqu'un espion est pendu nous ne l'annonçons pas forcément", a déclaré ce responsable des renseignements en ajoutant que "la bataille des renseignements était devenue plus sérieuse".

    Sabotage


    En juin dernier, un tribunal révolutionnaire avait reconnu Ali Ashtari, arrêté en février 2007 et âgé de 45 ans, comme "Mohareb", "ennemi de Dieu sur terre", et l'avait condamné à mort.

    Selon Téhéran, il aurait contribué à des opérations de sabotage réussies dans des installations de recherche iraniennes, notamment dans le secteur de l'énergie nucléaire.

    Le directeur du contre-espionnage iranien avait affirmé en juin qu'Ali Ashtari avait réussi à placer des "équipements dans certaines institutions", grâce à la "confiance qu'avaient en lui l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et des instituts de la défense".

    "Certains de nos projets de recherche ont échoué à cause de la fourniture de ces équipements, et dans certains cas les échecs ont été importants et irréversibles", avait dit ce responsable.

    Le chef du programme atomique iranien Gholamreza Aghazadeh avait affirmé, en janvier 2007, que des équipements électriques importés de Turquie avaient été "trafiqués" et avaient été la cause de la destruction de 50 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium à Natanz (centre) en 2006.

    Valise satellite

    Lors de son procès, Ashtari avait affirmé qu'il était directeur d'une société spécialisée dans les télécommunications sécurisées, travaillant entre Téhéran et Dubaï pour des "clients spéciaux en Iran", selon l'agence Fars.
    Selon ces déclarations, rapportés par l'agence, il avait été contacté par deux personnes, Jacques Charles et Tony, qui l'avaient invité en Thaïlande, Turquie et en Suisse, en se présentant comme des investisseurs potentiels dans son secteur.

    "Ils m'ont donné des équipements, dont un ordinateur portable et une valise satellite avec lesquels on peut envoyer des messages cryptés", avait-t-il encore dit.

    Le but de l'opération était de fournir, via Ali Ashtari, des équipements aux Iraniens pour pouvoir les espionner.

    Israël accuse l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran a toujours démenti.

    L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et soutient les mouvements islamistes palestiniens.

    Cette pendaison porte à 202 le nombre des exécutions en Iran depuis le début de l'année.

    Par Nouvelobs et AFP
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