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Ces success-stories marocaines en Afrique

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  • Ces success-stories marocaines en Afrique

    Les investissements privés marocains en Afrique commencent à prendre de l'ampleur
    Le constat est fait par la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l'Economie et des Finances, dans sa dernière étude intitulée «Point sur les relations du Maroc avec les pays de l'Afrique subsaharienne». De nombreuses entreprises marocaines ont franchi le pas et ont osé investir dans les pays africains, du fait que leurs «marchés sont totalement ouverts aux firmes marocaines et que le Royaume jouit d'une image positive en Afrique», relève l'étude. Moyennant des prises de participation au capital des entreprises locales et/ou le montage de filiales, les investissements marocains en Afrique s'orientent vers plus d'un secteur. L'investissement des banques marocaines dans les pays africains est de loin le plus médiatisé mais aussi des plus importants.

    Ces quatre dernières années, les deux grands groupes bancaires privés Attijariwafa bank et BMCE Bank ont réussi à se faire une place de choix sur le marché africain des services financiers. Résultat: Attijariwafa bank est actuellement présente en Tunisie, au Sénégal (rachat de 66,67% du capital de la Banque sénégalo-tunisienne BST) ainsi qu'au Mali suite à l'acquisition de 51% des actions de la Banque internationale de ce pays pour près de 60 millions d'euros. BMCE Bank, première banque marocaine à investir à l'étranger, est, quant à elle, présente dans une dizaine de pays africains. A titre d'illustration, la BMCE Bank a réalisé, à travers sa filiale BMCE Capital Dakar, une émission d'emprunts obligataires de 50 millions d'euros pour le compte du port autonome de Dakar.
    En 2007, elle a procédé à une prise de participation à hauteur de 35 % dans le capital de "Bank of Africa", 3e groupe bancaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

    Actuellement, c'est la banque marocaine la plus internationalisée! A travers l'opérateur historique marocain, le secteur des télécommunications occupe 25% de l'encours global des Investissements directs étrangers (IDE) sortants, précise l'étude du ministère de l'Economie et des Finances. Maroc Telecom est actionnaire majoritaire de l'opérateur mauritanien Mauritel et détient 51% du capital de l'opérateur burkinabais ONATEL. Il détient également, depuis février 2007, 51% du capital de Gabon Telecom, ce qui lui a permis, entre autres, de se placer en deuxième position en Afrique du Nord avec 19,85 milliards DH du chiffre d'affaires (CA) réalisé en 2007 (2,7 milliards de dollars), après Orascom (Egypte), selon le «Classement des 500 meilleures entreprises africaines», publié par le bimensuel The Africa Report.

    Avec une part de 13,8% des IDE marocains, le secteur des holdings occupe la 3e position. L'exemple le plus édifiant est celui du richissime Miloud Chaâbi qui a compris depuis longtemps l'intérêt d'investir dans les pays africains. Son groupe Ynna Holding, dont les activités sont multiples, est présent dans plusieurs pays, tels que la Tunisie, la Côte d'Ivoire et l'Egypte. Il devrait investir dans d'autres pays africains comme le Mali (projets de construction d'une usine de filature de coton, de broyage et de production de ciment), le Gabon et la Guinée équatoriale.
    Dans le secteur minier et de l'énergie, l'ONA, à travers sa filiale minière Managem, détient plusieurs gisements de minerais en Afrique (Guinée, Mali, Burkina Faso et Niger). L'Office national de l'électricité (ONE) est partie également à la conquête de l'eldorado africain en remportant un projet d'électrification durant 25 ans des zones rurales au nord du Sénégal.

    L'ONE est décidé plus que jamais à diversifier géographiquement ses activités. Pour rappel, cet Office est classé troisième, avec 13,18 milliards DH de CA en 2007 (1,8 milliard de dollars), parmi les dix compagnies africaines en tête du secteur de l'énergie électrique, selon le classement fait par le bimensuel The Africa Report. La force de frappe est là… et les opportunités aussi!
    Au total, «la dynamique des relations économiques et financières entre le Maroc et les pays de l'Afrique témoigne de la volonté et l'intérêt du Royaume à rééquilibrer ses relations avec les pays du Sud», relève l'étude.

    Avant d'ajouter que cet intérêt croissant est justifié autant par la nécessité d'offrir aux investisseurs marocains des marchés alternatifs qui serviraient de base arrière pour faire face à l'intensité de la concurrence sur les marchés traditionnels, que par la participation effective du capital marocain dans les grands chantiers ouverts en Afrique dont les retombées ne pourraient qu'être bénéfiques pour les échanges commerciaux. Sous l'impulsion de la volonté politique manifeste du Royaume, les entreprises marocaines se rueront certainement davantage sur l'Afrique noire. Le continent regorge d'opportunités d'affaires mais également d'obstacles.
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    Transport et infrastructures

    En matière de transport, Royal Air Maroc (RAM) a renforcé sa présence commerciale en Afrique.
    Elle a ainsi racheté 51% du capital d'Air Sénégal International et a signé avec la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) un protocole d'accord concernant la création d'une compagnie aérienne sous-régionale baptisée Air CEMAC. La RAM tient également une place prépondérante dans la logistique des transports en s'imposant à la sixième place, avec 9,5 milliards DH de CA (1,3 milliard de dollars). Pour le secteur des infrastructures, le groupe CCGT (consortium de BTP) a réalisé en Guinée un projet d'aménagement
    d'un périmètre agricole pour une enveloppe de 70 millions de dirhams.

    Au Sénégal, le groupe a remporté l'un des plus grands chantiers publics du pays, à savoir la construction d'une route de 230 kilomètres. De son côté, l'Office national de l'eau potable (ONEP) a remporté en 2007 l'appel d'offres international pour la gestion par affermage de la Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC). Par Redouane Chakir | LE MATIN

  • #2
    les flux IDE sortants (colonne: Outflows) selon l'UNCTAD (Union nations conference of trade and developement)

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