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Crise internationale:Le Maroc a des opportunités à saisir et des leçons à tirer

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  • Crise internationale:Le Maroc a des opportunités à saisir et des leçons à tirer

    Des experts de renom ont analysé les impacts économiques sur le Maroc et les pays émergen / La première édition de la conférence économique annuelle tenue par le groupe Attijatiwafa bank, le 13 novembre dernier, à Casablanca, a réuni près de 900 personnalités du monde des affaires, de la finance, et de la sphère économique et associative/ Organisée sous le thème, «Crise financière internationale et marchés émergents: menaces ou opportunités ?», cette conférence a fourni à tous les participants une occasion de cerner la crise financière internationale sous toutes ses facettes. Les analyses développées par les différents conférenciers ont levé le voile sur l'opportunité que cette crise représente pour les pays en développement dont le Maroc. D'ailleurs, Mohamed El Kettani, le président directeur général du groupe Attijari, qui a insisté sur la poursuite des projets de développement dans le secteur bancaire marocain, déterminé à consolider davantage ses efforts sur tous les segments de marché, n'a pas manqué de le souligner, «en chinois, crise signifie danger et opportunité, faisons en sorte qu'au Maroc on évite les dangers et on capture les opportunités». Intervenant autour de la position du Maroc et de sa vision pour l'avenir, Salah-Eddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances appelle également tous les acteurs à se battre et à saisir les opportunités en évitant toute frilosité ou comportement de repli sur soi.

    «Notre pays part d'une situation positive, avec des fondamentaux et un système financier sains, qui vont nous permettre de surmonter la crise mondiale». Et de poursuivre, «notre pays, qui regorge de potentialités, terminera déjà l'année 2008 sur un taux de croissance de 6,8%... Faisons alors de sorte que l'année 2009 soit positive pour aborder l'exercice 2010 avec sérénité».
    Pour faire de la crise un atout, Mezouar, a avancé que le schéma 2009 a été construit autour de choix stratégiques irrévocables: l'encouragement de la demande et de la consommation intérieures à travers l'augmentation des salaires, la dynamisation de l'investissement public, le maintien de la diversification de notre économie, la promotion de la PME en agissant sur ses coûts de production et sur sa compétitivité et, enfin, le soutien à l'exportation et aux exportateurs. Il a également indiqué que, face à cette donne mondiale, le Maroc ne fera surtout pas de concessions dans les secteurs qui conditionnent son avenir, notamment l'éducation et la santé.

    Et d'ajouter, «dans un contexte d'incertitude, nous avons donc donné de la visibilité. Alors, crise ou pas, ce pays avancera car il existe une réelle volonté d'accompagner la dynamique de développement malgré le contexte actuel». Jacques Attali, président de Planet Finance qui a nourrit le débat sous l'angle d'un secteur clé pour le Maroc, le tourisme, a indiqué que le Maroc sera moins touché par la crise. «Votre pays ne sera pas trop exposé aux impacts de cette crise car il dispose d'un système financier stable, autonome vis à vis de celui mondial, avec des établissements bancaires étroitement contrôlés et à l'abri des produits à l'origine du problème», rétorque ce fin connaisseur des arcanes de l'économie mondiale.Quant au tourisme, le conférencier explique que le Maroc « dispose d'un potentiel considérable, mais sa viabilité à court et à moyen terme dépend essentiellement de la capacité du Maroc à être compétitif. Ceci en offrant le meilleur rapport qualité/prix et en continuant à développer les infrastructures touristiques et les moyens de transport low cost». Autre condition sine qua non pour réussir dans le tourisme : «maintenir l'identité et la spécificité culturelle du Maroc».

    Pour Alexandre Adler, historien spécialiste des questions géopolitiques, le Maroc a des leçons à tirer de la crise qui sévit à l'international. «Surtout, ne pas baisser la garde et continuer à développer les marchés intérieurs ainsi que les produits à l'exportation». Et de continuer : «le Maroc doit saisir cette chance qui est de ne pas avoir beaucoup de ressources naturelles, dont les prix s'inscrivent en baisse subissant de plein fouet les effets de cette crise». Pour Gilda De Nercy, responsable de la recherche chez Exane Derivatives l'heure est venue de « ramener les banques à leur véritable vocation : la distribution optimale des crédits ». Eui-Gak Hwang, professeur d'Économie au centre International pour le développement de l'Asie de l'Est, pour sa part, pense que : «Il faut rétablir la confiance chez les populations des pays émergents ».
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    Scénario de sortie

    Gildas de Nercy a développé une « analyse économique sur la crise financière ». Pour lui, «les enjeux des mois qui viennent sont colossaux dans un contexte de dégradation rapide du contexte macroéconomique». Car le monde aborde «une zone actuelle de forte incertitude qu'il faut gérer avec pragmatisme et talent en absorbant les excès de crédit, en sortant de la crise de liquidité des actifs risqués et en évitant la déflation». Pour sortir de cette crise, qui constitue la pire récession depuis 1945 selon le FMI, Gildas de Nercy estime que les interventions politiques des Etats seront décisives.

    Il préconise ainsi un scénario de sortie combinant projets politiques (baisse de taux, baisses des contraintes budgétaires et plans de soutien/relance) et plans de reconfiguration du système financier à établir par les banques centrales. Mais pour lui, il faut surtout «ramener les banques à leur métier de base : distribuer les crédits de la manière la plus optimale possible ».
    Au moment où les banquiers des pays développés sont installés dans des logiques de rente, les pays du Sud connaissent quant à eux un
    équilibrage de leur système banquier marqué par une forte capacité à revenir sur des activités bancaires traditionnelles.

  • #2
    >>>Jacques Attali, président de Planet Finance qui a nourrit le débat sous l'angle d'un secteur clé pour le Maroc, le tourisme, a indiqué que le Maroc sera moins touché par la crise. «Votre pays ne sera pas trop exposé aux impacts de cette crise car il dispose d'un système financier stable, autonome vis à vis de celui mondial, avec des établissements bancaires étroitement contrôlés et à l'abri des produits à l'origine du problème», rétorque ce fin connaisseur des arcanes de l'économie mondiale.

    Le professeur Jacques Mamba Attali a prédit, donc il en sera ainsi inchallah. Mais ils auraient attendre avant de le payer.

    Tous les marabouts s'engagent à être payé après résultats .

    >>>Car le monde aborde «une zone actuelle de forte incertitude

    Ah le métier de marabout une véritable aubaine, sacré Jacques !

    La plus grande menance pour les économies serait certainement d'être idiot et d'écouter les marabouts.

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