"Le pire reste encore à venir", affirme l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) Olivier Blanchard, samedi 22 novembre dans un entretien au journal économique Finanz und Wirtschaft. "Il faudra beaucoup de temps pour que la situation se normalise".
"D'ici la fin de l'année prochaine, la croissance sera pour la première fois légèrement plus élevée qu'au trimestre précédent", a souligné l'économiste français, nommé à son poste fin mai. Il estime que la croissance économique ne devrait se rétablir qu'à partir de 2010 et la situation se normaliser en 2011.
Le FMI, qui a récemment indiqué être prêt à assister la Lettonie pour l'aider à sortir de la crise, a déjà volé au secours de plusieurs pays frappés par la crise financière, notamment l'Islande, la Hongrie, l'Ukraine, la Serbie et le Pakistan.
Le FMI ne pourra pas tout faire
L'économiste en chef du FMI a cependant averti que le Fonds ne pourrait pas faire face à toutes les situations, notamment aux problèmes de liquidités.
Les retraits de capitaux, conduisant à des problèmes de liquidités, "peuvent être aussi importants, que le FMI seul ne peut pas les contrer", a indiqué Blanchard, ajoutant que des retraits massifs d'investissements des pays émergents représenteraient des "centaines de milliards de dollars".
"Nous n'avons pas cet argent, nous ne l'avons jamais eu", a-t-il souligné.
Sur les 250 milliards de dollars (199,8 milliards d'euros) que détient le FMI - le Japon ayant apporté 100 milliards supplémentaires -, le Fonds a dépensé ces deux dernières semaines 50 milliards.
Des taux plus près de zéro
L'économiste en chef du FMI recommande par ailleurs aux banques centrales d'abaisser leurs taux directeurs pour tenter de contrer la crise, à l'instar de la Banque nationale suisse (BNS, banque centrale) qui a abaissé jeudi de manière inattendue ses taux directeurs d'un point de pourcentage, du jamais vu dans l'histoire de l'institut d'émission helvétique.
Les banques centrales "devraient ramener leurs taux directeurs le plus près de zéro", selon Olivier Blanchard.
- E24 avec AFP
"D'ici la fin de l'année prochaine, la croissance sera pour la première fois légèrement plus élevée qu'au trimestre précédent", a souligné l'économiste français, nommé à son poste fin mai. Il estime que la croissance économique ne devrait se rétablir qu'à partir de 2010 et la situation se normaliser en 2011.
Le FMI, qui a récemment indiqué être prêt à assister la Lettonie pour l'aider à sortir de la crise, a déjà volé au secours de plusieurs pays frappés par la crise financière, notamment l'Islande, la Hongrie, l'Ukraine, la Serbie et le Pakistan.
Le FMI ne pourra pas tout faire
L'économiste en chef du FMI a cependant averti que le Fonds ne pourrait pas faire face à toutes les situations, notamment aux problèmes de liquidités.
Les retraits de capitaux, conduisant à des problèmes de liquidités, "peuvent être aussi importants, que le FMI seul ne peut pas les contrer", a indiqué Blanchard, ajoutant que des retraits massifs d'investissements des pays émergents représenteraient des "centaines de milliards de dollars".
"Nous n'avons pas cet argent, nous ne l'avons jamais eu", a-t-il souligné.
Sur les 250 milliards de dollars (199,8 milliards d'euros) que détient le FMI - le Japon ayant apporté 100 milliards supplémentaires -, le Fonds a dépensé ces deux dernières semaines 50 milliards.
Des taux plus près de zéro
L'économiste en chef du FMI recommande par ailleurs aux banques centrales d'abaisser leurs taux directeurs pour tenter de contrer la crise, à l'instar de la Banque nationale suisse (BNS, banque centrale) qui a abaissé jeudi de manière inattendue ses taux directeurs d'un point de pourcentage, du jamais vu dans l'histoire de l'institut d'émission helvétique.
Les banques centrales "devraient ramener leurs taux directeurs le plus près de zéro", selon Olivier Blanchard.
- E24 avec AFP
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