Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Benbitour: "L'Etat est à la dérive et le pays avec"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Benbitour: "L'Etat est à la dérive et le pays avec"

    «L’ÉTAT EST À LA DÉRIVE ET LE PAYS AVEC»

    Interview AHMED BENBITOUR
    Ancien chef de gouvernement

    El-Watan
    23-11-2008



    ● C'est l'antigouvernance qui a créé cette force d'inertie démobilisatrice qui gangrène le pays et le condamne lentement mais sûrement à une régression, pur stigmate d'un Etat défaillant

    ● Les gens sont capables de se mettre ensemble pour sauver le pays

    ● Ils ont besoin de dirigeants capables de parler calmement, d'écouter attentivement, de trouver des solutions et de tenir parole.

    Nommé, à la fin de l’année 1999, à la tête du gouvernement, Ahmed Benbitour a démissionné après huit mois de service et surtout une difficile cohabitation avec le chef de l’Etat. L’ancien chef de l’Exécutif s’exprime, dans cet entretien, sur la révision de la Constitution et revient sur «la dérive autoritariste» du pouvoir qui a commencé, selon lui, depuis bien longtemps.

    M. Benbitour parle d’une alternative pacifique au régime. Il dit «n’attendre rien ni du pouvoir ni de ceux qui gravitent autour»

    Le Parlement vient de voter les amendements apportés à la Constitution. Etes-vous de ceux qui pensent que la révision ne touche pas les équilibres fondamentaux des pouvoirs ?

    En fait, le Parlement ne vient pas de voter, mais il vient d’entériner les amendements apportés à la Constitution. Et cela, lors d’une session dont le règlement intérieur n’autorisait ni les débats, ni le scrutin secret, ni même la possibilité d’utiliser le point d’ordre. Cette méthode de mise au service du Parlement a commencé avec le recours à l’ordonnance. Je voudrais rappeler que j’ai eu à faire démissionner mon gouvernement à la première tentative d’ordonnance. La population a apprécié et continue toujours de m’exprimer sa satisfaction pour cette prise de position. Malheureusement, la classe politique au pouvoir, et en dehors de celui-ci, n’a pas retenu la dimension politique d’une démission à la première tentative de légiférer par ordonnance. En effet, lorsque vous fonctionnez dans un système autoritariste, sans contre-pouvoir réel, vous devez vous imposer la discipline de respecter scrupuleusement les lois, règlements et procédures. Justement parce que, en l’absence de contre-pouvoir, personne ne vous empêchera de faire des erreurs. Dans un tel cas, la tentation de la facilité l’emportera sur la difficulté de la rigueur. C’est alors le droit chemin vers un Etat défaillant. Effectivement, la procédure de l’ordonnance a été utilisée dans des situations aussi ridicules que l’importation de la pomme de terre et dans des situations aussi graves que la révision de la Constitution. Cette révision touche incontestablement les équilibres fondamentaux du pouvoir, puisque les amendements se situent essentiellement dans le titre deuxième de l’organisation des pouvoirs. Ils touchent des points essentiels comme l’alternance au pouvoir et la distribution du pouvoir à l’intérieur de l’Exécutif. J’ai démissionné parce que j’ai vu à l’avance l’Etat dériver et le pays avec, lorsque les individus prennent les décisions aux lieu et place des institutions habilitées. L’absence de vision et la prébende au détriment des générations futures ont réalisé le reste.

    Vous avez exclu votre participation à l’élection présidentielle d’avril 2009 et vous avez parlé récemment d’un changement pacifique du système. L’on se demande comment cela est-il possible alors que tout est verrouillé...

    Justement parce que tout est verrouillé, vous n’avez aucune chance d’accéder au pouvoir pour réaliser le changement avec les instruments que ce pouvoir a mis en place. Ces instruments sont les partis politiques et les organisations de la société civile en leur état actuel, ce sont des élections organisées par le système, ainsi que toutes les institutions de l’Etat sans exception aucune. Donc lorsque j’appelle au changement de régime, je n’attends rien du pouvoir ni de ceux qui gravitent autour de lui. Je m’adresse à ceux qui n’ont d’autre avenir que celui qu’ils construiront dans leur pays, l’Algérie. Les Algériens et Algériennes auxquels je m’adresse vivent la décennie la plus difficile de leur vie. Ils font face à la gestion de la colère dans toutes ses manifestations (émeutes, grèves, déviations sociales, harraga…). Ils doivent affronter, en tant que pays très fortement dépendant de l’extérieur, une crise mondiale d’une ampleur jamais égalée depuis la Grande dépression. Beaucoup disent que la classe politique est trop divisée, que la jeunesse est trop désillusionnée pour être capables de se tenir ensemble et travailler vers un objectif commun. C’est la propagande du fatalisme, au grand bonheur des partisans du statu quo. Je dis non, les gens sont capables de se mettre ensemble pour sauver le pays. Ils ont besoin de dirigeants capables de parler calmement, d’écouter attentivement, de trouver des solutions et de tenir parole. C’est l’antigouvernance qui a créé cette force d’inertie démobilisatrice qui gangrène le pays et le condamne lentement mais sûrement à une régression, pur stigmate d’un Etat défaillant. Donc lorsque je parle de changement dans le calme et la sérénité, je travaille à l’élaboration de nouveaux instruments pour la réalisation de ce changement. Ces nouveaux instruments concernent essentiellement la vision, c’est-à-dire expliquer la situation actuelle du pays, la situation vers laquelle il va dériver sans le changement et la situation à laquelle il peut prétendre s’il y a un changement de régime. Ils concernent également la capacité de rupture avec le régime en place, c’est-à-dire expliquer que malgré la fermeture de tous les canaux de progrès, il est possible de mobiliser les gens en faveur du changement, de le mettre en œuvre et de construire un nouveau projet de société, un Etat protecteur et développeur, de même qu’une économie productive générant des flux de revenus durables au bénéfice de tous. Il faut bien considérer qu’il est impossible de réussir le changement en utilisant les instruments mis en place par le régime actuel ni en s’inscrivant dans son agenda et encore moins à espérer un changement de l’intérieur du système. Seulement, le moment n’est pas encore propice pour présenter, dans le détail, ces nouveaux instruments sur lesquels je travaille.
    Dernière modification par shadok, 23 novembre 2008, 19h56.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Suite ...

    Maintes fois, vous avez critiqué la manière dont sont gérées les affaires du pays en général et en particulier l’économie. Quelle analyse faites-vous de la situation, à la lumière de la crise financière internationale et la récession économique qui en découle ?

    La crise financière internationale est une crise d’ajustement et non une crise conjoncturelle. Elle est par conséquent profonde et il faudra beaucoup de temps pour la solutionner. Le temps de trouver les instruments adéquats à un nouvel environnement technologique. Le monde est passé de la dominance de la technologie industrielle vers celle des nouvelles technologies de l’informatique et des communications (NTIC). C’est la globalisation de la finance, du commerce et de la production. C’est la perméabilité des frontières, avec pour conséquence pour les nations soit la contagion, soit l’exclusion. C’est la transition de la société industrielle vers la société des services. Il y a, par conséquent, inadéquation des instruments de gestion actuels avec ce nouvel environnement. Comme le changement se fait à une vitesse jamais égalée auparavant, il y a de la difficulté à s’ajuster. La crise touche en premier lieu le système financier parce que celui-ci a réussi, avant tous les autres, à utiliser les nouveaux instruments qu’autorisent les NTIC, mais la vitesse de changement a dépassé la capacité de suivi des institutions de régulation, c’est alors la crise et l’incapacité d’y faire face avec les instruments actuels de régulation et la difficulté d’imaginer les nouveaux. L’ajustement prendra du temps à se réaliser, d’où la persistance de la crise. Bien sûr, cette crise financière se manifestera également dans le secteur réel par la récession. Elle aura des conséquences importantes dans notre pays. Mais j’insiste pour annoncer que la crise financière n’est que la première manifestation de toute une série de crises d’ajustement que connaîtront tous les autres secteurs de l’activité humaine, partout dans le monde. Notre pays et aucun autre pays ne pourront y échapper. D’où l’importance de la bonne gouvernance, de la promotion des compétences nationales, de l’avènement d’une nouvelle génération de dirigeants.

    Le ministre des Finances vient d’annoncer qu’il sera procédé à la révision de la stratégie économique du pays, des signes en ont été déjà donnés en juin avec les directives du chef du gouvernement concernant la part de l’Etat dans les nouveaux projets d’investissement et la création de nouvelles entreprises publiques. Qu’en pensez-vous ?

    Je pense que la situation est beaucoup plus préoccupante pour être traitée avec des mesures partielles ou des effets d’annonce. Cela fait tellement longtemps que l’on parle de réformes et de nouvelles stratégies pour que je puisse leur accorder une quelconque attention, face à la situation que je viens de présenter.

    Depuis 10 ans, l’on ne cesse de parler de la nécessaire et impérative indépendance vis-à-avis des ressources pétrolières. Mais nos exportations hors hydrocarbures n’arrivent toujours pas à franchir le seuil d’un milliard de dollars. A quoi est dû, à votre avis, cette incapacité de relancer la machine de l’économie nationale ?

    La dépendance des ressources pétrolières ne concerne pas seulement les exportations, mais elle concerne surtout le budget. Or, plus on parle de l’indépendance plus on s’enfonce dans la dépendance. La fiscalité pétrolière représentait 20% des recettes budgétaires en 1970, 45% en 1978, 39% en 1989, 49% en 1998 et 76% en 2007. Autrement dit, notre dépendance budgétaire des ressources pétrolières s’est très fortement aggravée durant la dernière décennie, passant de 49% des recettes totales en 1998 à 76% de celles-ci en 2007. C’est le chemin inverse à celui annoncé par le discours officiel. C’est une plus grande vulnérabilité et une plus grande volatilité de notre économie. L’incapacité de relancer la machine de l’économie est due, comme je l’ai déjà expliqué en 2001, à un incroyable règne de l’approximatif, de l’illisibilité et de l’illusion. L’optimisme inconscient, qui règne chez les dirigeants, les empêche d’anticiper les obstacles. C’est alors l’immobilisme. Il faut bien noter que lorsque vous parlez d’un milliard de dollars d’exportations hors hydrocarbures, il s’agit pour l’essentiel de l’exportation de minerais, donc des ressources du sous-sol non renouvelables aussi.

    Quel est votre point de vue sur le remboursement de la dette extérieure par anticipation ?

    Il faut dire que lorsque le rééchelonnement a été réalisé en 1994, il s’est fait sur une projection d’une balance de paiement viable à 18 dollars le baril et la dette devrait s’éteindre en 2011. Donc, lorsque vous avez plus de 100 milliards de dollars de réserves de change, le fait de payer par anticipation 11 milliards de dollars ne changera rien à l’image du pays à l’extérieur. Mais il faut bien comprendre q’un paiement par anticipation signifie une ponction sur les ressources du Trésor en dinar. Cela veut dire que cet argent aurait pu être utilisé pour construire des écoles, des hôpitaux et autres infrastructures.

    Certains pensent aussi que le fait de placer les réserves de change à l’étranger pourrait faire perdre de l’argent à l’Algérie. Etes-vous de ceux-là ?

    Le manque à gagner est aussi une perte par excès de prudence en plaçant ses réserves dans des endroits les plus sûrs, mais bien entendu avec les rendements les plus faibles. Le plus important cependant : nous n’avons aucun besoin de ces ressources importantes de réserves. 30 milliards de dollars auraient suffi largement pour stabiliser le taux de change.

    Mauvaise gouvernance, diriez-vous alors ?

    Ce qui nous menace sérieusement, aujourd’hui, ce serait le basculement dans une anarchie rythmée par les révoltes de gens assoiffés de vengeance, décidés à détruire, faute de perspectives solides de changement, tout ce qui représente une référence au régime prédateur responsable de leur misère.Il est temps de mettre un terme à ce que nous endurons depuis longtemps, il est temps que la violence cesse d’être le seul moyen de gouvernance que nous puissions adopter. Le peuple algérien veut que l’Algérie rejoigne le concert des nations développées et bien gouvernées. Alors mobilisons-nous, chacun là où il se trouve et avec ce qu’il peut, pour qu’ensemble nous partagions les rêves et les espoirs de nos compatriotes.

    Par Said Rabia
    Dernière modification par shadok, 23 novembre 2008, 20h03.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Moha

      Bon, ok j'ajoute officiellement benbitour à la liste:

      Ce qui commence à peser lourd tout de même, toutes "les têtes", ou les personnes ayant une tête sont contre Boutchelika.

      Commentaire


      • #4
        celui qui n'as aucun remord a se tailler une constitution sur mesure pour s'eterniser au pouvoir n'aura ,a mon avis, aucune retenue envers toutes ses personnes qui se disent contre lui la hechma la sidi zekri peut etre meme ca le fait rire au fond de son palais .....
        va va pauvre de nous algerien reduit a ca apres 46 ans d'independance !!!!!
        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

        Commentaire


        • #5
          Moha

          Ah ya taurus, tu as raison, mais il ne faut pas l'accepter, c'est à nous de ne pas admettre cela.

          Commentaire


          • #6
            Bonsoir,
            Il est devenu abonné dans les journaux ou quoi ! Rien de nouveau, toujours les mêmes critiques ...
            Dans la littérature (arabe) on dit que le critique (Critiqueur) est un écrivain raté (الناقد كاتب فاشل) ça devrait être pareil en politique !!

            Qu'il nous montre "chtartou", fait programme et se présente comme candidat à la présidence !

            Commentaire


            • #7
              ahh ya moha je pense qu'il y a beauacoup d'algerien comme toi et moi qui ne l'admettent pas !!! mais que faire ??? desobeissance civil ??? marche pacifique??? greve general ??? on connait deja le sort reserve a ce genre de mouvement dans l'algerie de bouteflika
              ce n'est pas que je soit defaitiste mais je ne voit vraiement pas le bout du tunnel !!!!
              Dernière modification par taurus, 23 novembre 2008, 21h49.
              PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

              Commentaire


              • #8
                Ceux qui pensent que l'avenement du changement consisterait à dénicher "l'homme providentiel" se trompent lourdement d'approche. Elle s'inscrit en droite ligne dans la tragédie algerienne : La solution de facilité et à moindre coût. Quelque soit "l'homme providentiel", le système se chargera inévitablement de le corrompre (pas au sens délictuel du terme). Zeroual dont on loue (à juste titre) une certaine droiture, ne s'est-il pas entouré, en hissant au plus haut sommet de l'état, du pire des personnages que le système a engendre : Le général Betchine.

                Le seul changement qui vaille doit émaner de la base, la majorité donc le peuple. Pour ce faire, il n'y a pas trente six mille solutions, cela passe par l'implication de tout un chacun. Que cela soit dans une association, un syndicat, un comité de quartier, un parti ... mais que chacun s'assume et assume ses responsabilités. S'installer confortablement dans son rôle de spectateur ou même de commentateur ... "La Yousmine Wa La Youghni Mine Jou3a...".

                Un excellent billet (Topic ouvert par Zac) paru dans "le quotidien d'oran", démontre que sera vaine toute tentation de barrer la route à Bouteflika, en se contentant de lister les potentiels "hommes providentiel. Les choses étant beaucoup plus complexes et en politique elles le sont doublement.

                Extrait du billet :
                Mais là où il y a problème, c'est que Zeroual n'est rien d'autre que l'enfant et le produit du système. Ceux qui voudraient par conséquent l'opposer à Bouteflika ne se situent nullement dans une logique de rupture avec le système, mais uniquement dans celle du «tout sauf Bouteflika».

                Pire, l'on nous fait comprendre que sa candidature deviendrait possible si l'engagement est prix avec lui qu'il sera libre de procéder «aux changements» qui lui permettront d'appliquer «sa politique de redressement national». Ce qui nous fait admettre qu'il y a toujours «un cabinet noir» qui régente les destinées de la nation. Or, si Bouteflika bénéficie encore d'un capital de popularité, c'est parce que, à tort ou raison, il est crédité d'en avoir fini avec la thèse de ce «cabinet noir» omnipotent.

                Que Zeroual devienne un dénominateur commun pour les opposants de Bouteflika nous semble une perspective illusoire, à laquelle l'ancien président refusera de se prêter, car certainement mieux informé qu'eux des nouveaux rapports de force que son successeur a su mettre en place au sein du pouvoir.
                Quotidien d'Oran

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par jawzia
                  Quelque soit "l'homme providentiel", le système se chargera inévitablement de le corrompre (pas au sens délictuel du terme). Zeroual dont on loue (à juste titre) une certaine droiture, ne s'est-il pas entouré, en hissant au plus haut sommet de l'état, du pire des personnages que le système a engendre : Le général Betchine.
                  C'est vrai jawzia le problème est dans tout un système et pas uniquement le président.

                  Pour vous dire la vérité, je crois que même Benbitour est manipulé par le système. C’est anormal qu’il trouve toutes ces facilités dans les journaux pour critiquer le pouvoir. Ils veulent nous montrer de temps à autres qu’il y a opposition et liberté d’expression en Algérie.

                  Je fini avec la phrase de Jawzia :

                  Envoyé par jawzia
                  Les choses étant beaucoup plus complexes et en politique elles le sont doublement.
                  Bonne Soirée
                  Dernière modification par shadok, 23 novembre 2008, 22h18.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Enfin il ne faut oublier que la crise financière touche le monde entier, les problèmes à venir ne seront pas nécessairement liés au prochain président.
                    La General Motors menace faillite et d'autres géants du monde industriel et bancaire.
                    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

                    Commentaire


                    • #11
                      "Un excellent billet (Topic ouvert par Zac) paru dans "le quotidien d'oran", démontre que sera vaine toute tentation de barrer la route à Bouteflika, en se contentant de lister les potentiels "hommes providentiel. Les choses étant beaucoup plus complexes et en politique elles le sont doublement."
                      ya rien de complexe dans notre pays ; ya juste une bande au commande du pays ; ya la vente de pétrole et gaz et ya un peuple .c'est tout.
                      la bande au pouvoir fait tout pour y rester la ou elle se trouve et fait tout pour laisser le peuple la ou il se trouve .:22:
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                      Commentaire


                      • #12
                        ya rien de complexe dans notre pays
                        Dans ce cas, ce qui est supposé simple à faire est supposé simple à défaire. Vas y !!

                        Commentaire


                        • #13
                          la bande au pouvoir fait tout pour y rester la ou elle se trouve
                          Pour t'en apercevoir de la complexité du problème, essayes de situer ou commence et ou se termine cette "bande ou pouvoir" !!


                          Tu te rendras compte que tu parles de la même chose que tout le monde, sauf que les uns l’appelle « bande au pouvoir » , d’autres « « le système » et d’autres « l’état ».

                          Je rejoints Jawzia sur ce qu’il a dit et je l’ai moi-même signaler il y a quelques semaines, vouloir contrer ou « descendre » Bouteflika n’arrange rien à la situation, il faut viser tout le « système » ou « la bande au pouvoir » ou …….ce que tu veux.
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                          Commentaire


                          • #14
                            "Dans ce cas, ce qui est supposé simple à faire est supposé simple à défaire. Vas y !!"
                            très simple même ; ya que donner le choix au peuple.
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                            Commentaire


                            • #15
                              ya que donner le choix au peuple.
                              Et tu penses qu'il te l'offriront au prochain "5 Juillet" ou à la "St Valentin".

                              Rien ne se donne, tout s'arrache ... pacifiquement. D'où la compléxité.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X