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Nucléaire Iranien: Les dessous du virage Israelien.

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    Nucléaire iranien : les dessous du virage d'Israël

    le programme nucléaire iranien sème désormais la zizanie dans les rangs unis des autorités sionistes : depuis un mois Tel -Avive semble avoir pratiqué secrètement un virage à 180 degrés.

    Un événement majeurs s'est produits ces dernières semaines sur la scène internationale qui de l'avis des expert contribuera à changer bien des orientations à la Maison Blanche : l'élection de Barak Obama celui qui a séduit les foules grâce a son slogan « we can change » a suscité de grosses attentes à l'échelle internationale. L'un des thèmes récurrent de la campagne du candidat démocrate a été l'Iran et le « dialogue direct » qu'il faudrait mener avec lui dans la perspective d'un règlement de son dossier nucléaire : les commentaires et les analyses vont train sur ce qui est appelé « volonté du nouveau président américain de prendre langue avec l'Iran ».

    Vue l'importance du sujet, il est impératif de s'attarder sur l'attitude d'Israël et d'analyser, ne serait ce que de façon lapidaire les récentes prises de position des autorités sionistes à l'égard des activités nucléaires iraniennes : on se rappelle fort bien les déclarations incendiaires des dirigeants d'Israël avant le 4 novembre : ceux-ci soulignaient dans leur totalité la nécessité de recourir à la « seule option valable pour stopper les ambitions nucléaires de l'Iran » à savoir « une attaque militaire d'envergure contre les installations de ce pays » . Ces déclarations ont été souvent assorties des dépêches d'origine journalistiques qui faisaient état des efforts secrets d'Israël censés préparer sa grande guerre contre la RII.

    A Un mois de la présidentielle américaine, trois grands quotidiens sioniste Haaretz, Yediot Aaronot, et Jérusalem Post, ont lancé dans une démarche concertée une intense campagne anti iranienne, appelant a travers des articles, des commentaires quasi quotidiens, le futur locataire de la Maison Blanche à ne pas commettre « l'erreur fatidique de dialoguer avec l'Iran ». Le volte face opéré depuis la victoire d'Obama n'en est que plus flagrant : en effet des le 4 novembre au soir, les voix hostiles au dialogue se sont tues en Israël faisant croire à un virage a 180 des autorités sionistes.

    Conscients de ce qu'Obama, une fois la composition de son équipe définie, s'attèlera à la délicate tache de préciser les contours de sa politique extérieur et qu'il y aura là de fortes probabilité de voir Téhéran et Washington se mettre autour d'une même table, les dirigeants sionistes , abandonnant leur antienne guerrière, évoquent désormais « un président Obama capable d'arrêter le programme nucléaire iranien » : la phrase s'est d'ailleurs entendue ces deux derniers jours de la bouche du président sioniste Shimon Peres te du chef des services des renseignements israéliens, Amos Yadline. Que cache-t-il cet apparent changement de cap ? par quel miracle, l'ennemi juré de l'Iran a-t-il décidé de mettre de l'eau dans son vin et de soutenir un Obama partisan du dialogue ? Plusieurs explications sont possibles !

    Les sionistes comptent sur les effets de la crise économique mondiale et espèrent que la baisse du prix de l'or noir dont l'Iran est exportateur finira par le faire fléchir. Ils croient par ailleurs en les capacités du nouveau président américain à rallier le monde à sa cause et à générer un front uni face à l'Iran. Quelque soit le degré de vérité de ces spéculation, rappelons qu'Obama a été élu grâce a un discours basé sur le rejet de l'unilatéralisme à la Bush et la nécessité d'impliquer davantage la Russie et l'Europe dans les règlements des crises internationales. C'est sans doute en ce même sens qu'il faudrait comprendre les déclarations de Denis Ross, ancien diplomate et conseiller d'Obama lequel a appelé le président à revoir le projet du déploiement du bouclier anti missile en Europe de l'est de façon à apaiser les tensions avec la Russie et de l'associer aux efforts d'endiguement à l'endroit de l'Iran.

    Il ne faudrait peut-être donc pas aller trop vite à la besogne et fonder de trop grands espoirs sur l'apparente ouverture de la nouvelle équipe qui s'apprête à s'installer à la Maison Blanche. Apres tout, les Sionistes ne resteront pas les bras croisés. s'ils ont tempéré leur discours face à l'Iran, c'est parce qu'il souhaitent réorienter à la faveur de l'incontestable influence de leur lobby au sein de l'establishment américain, les future politiques d'Obama et de faire en sorte que celui-ci soit à la tête d'un bloc anti iranien impliquant non seulement , mais aussi des pays rivaux comme la Russie et la Chine. Sur cette base, il serait simpliste que l'Iran se réjouisse trop de la rhétorique réconciliante de l'ancien sénateur d'Illinois et de mettre toutes les cartes sur la table. D'autant plus que les insinuations énergétiques d'Israël concernant le prix du pétrole n'augurent rien de bon pour un Iran habitué aux coups perfides de ses ennemis !!!





    Lundi 24 Novembre 2008


    Par Irib
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