Une situation favorable pour la réalisation d'importants projets
Les réserves de change de l'Algérie ont atteint 136,705 milliards de dollars à la fin juillet 2008, contre 110,18 milliards à fin 2007. En l'espace de sept mois, les réserves de l'Algérie en devises ont augmenté de plus de 26 milliards de dollars. Ces données sont communiquées par l'organisateur du Salon international des investissements et réalisations, en l'occurrence Symbiose environnement. Le document de cet organisme, parvenu hier à notre rédaction, établit les données macroéconomiques de l'Algérie.
Ainsi donc, le prix de référence du baril de pétrole, dans le calcul de la loi de finances, a été basé sur 37 dollars au lieu de 19, une inflation revue à 3,5%. Et un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) revu à 3,5%, bien que, hors hydrocarbures, cette croissance soit revue à 6,5%. Le document en question souligne qu'en recettes, le budget enregistrera, pour 2008, une hausse de près de 44% (2 763 milliards de dinars au lieu de 1 924 milliards de dinars), due essentiellement à la révision du prix du baril de pétrole, pris comme référence, entraînant un surcroît de 745 milliards de dinars de fiscalité pétrolière.
En dépenses, la loi de finances complémentaire pour 2008 enregistrera une augmentation de près de 13%. Les crédits totaux alloués pour l'année sont ainsi arrêtés à 4 882 milliards de dinars (contre 4 323 milliards de dinars). Dans ce cadre, le budget de fonctionnement connaîtra une hausse de plus de 17%, soit 345,2 milliards de dinars, passant de 2 018 milliards de dinars à 2 363,2 milliards de dinars. Pour sa part, le budget d'équipement augmentera de plus de 9% pour atteindre plus de 2 519 milliards de dinars.
Cette évolution recouvre plus de 73 milliards de dinars supplémentaires alloués aux programmes d'investissements publics dans différents secteurs. Elle englobe également 141 milliards de dinars additionnels pour les dépenses en capital, notamment pour le soutien du prix du lait, du soutien au développement de l'accès des populations et régions à l'électricité, des programmes complémentaires des wilayas, ainsi que pour l'augmentation des fonds propres des banques publiques afin de leur permettre de mieux répondre aux demandes de crédits à l'investissement économique. Au total, le déficit budgétaire pour 2008 s'élèvera à 2 119 milliards de dinars (soit 26,6%), alors que le déficit du Trésor sera ramené à 1 402 milliards de dinars (au lieu de 1 767 milliards de dinars), tout en précisant que, conformément à la loi, ce déficit sera, pour l'essentiel, couvert par les ressources du Fonds de régulation des recettes. Pour illustrer l'importance de l'effort actuel en matière de développement du pays, il suffit de rappeler que le budget d'équipement est passé de 263 milliards de dinars en 1998 à 669 milliards de dinars en 2003 pour atteindre 2 598 milliards de dinars en 2009, soit une multiplication par dix en une décennie. Rappelons, à cet effet, que les crédits de fonctionnement alloués à certains secteurs sont importants.
Les réserves de change de l'Algérie ont atteint 136,705 milliards de dollars à la fin juillet 2008, contre 110,18 milliards à fin 2007. En l'espace de sept mois, les réserves de l'Algérie en devises ont augmenté de plus de 26 milliards de dollars. Ces données sont communiquées par l'organisateur du Salon international des investissements et réalisations, en l'occurrence Symbiose environnement. Le document de cet organisme, parvenu hier à notre rédaction, établit les données macroéconomiques de l'Algérie.
Ainsi donc, le prix de référence du baril de pétrole, dans le calcul de la loi de finances, a été basé sur 37 dollars au lieu de 19, une inflation revue à 3,5%. Et un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) revu à 3,5%, bien que, hors hydrocarbures, cette croissance soit revue à 6,5%. Le document en question souligne qu'en recettes, le budget enregistrera, pour 2008, une hausse de près de 44% (2 763 milliards de dinars au lieu de 1 924 milliards de dinars), due essentiellement à la révision du prix du baril de pétrole, pris comme référence, entraînant un surcroît de 745 milliards de dinars de fiscalité pétrolière.
En dépenses, la loi de finances complémentaire pour 2008 enregistrera une augmentation de près de 13%. Les crédits totaux alloués pour l'année sont ainsi arrêtés à 4 882 milliards de dinars (contre 4 323 milliards de dinars). Dans ce cadre, le budget de fonctionnement connaîtra une hausse de plus de 17%, soit 345,2 milliards de dinars, passant de 2 018 milliards de dinars à 2 363,2 milliards de dinars. Pour sa part, le budget d'équipement augmentera de plus de 9% pour atteindre plus de 2 519 milliards de dinars.
Cette évolution recouvre plus de 73 milliards de dinars supplémentaires alloués aux programmes d'investissements publics dans différents secteurs. Elle englobe également 141 milliards de dinars additionnels pour les dépenses en capital, notamment pour le soutien du prix du lait, du soutien au développement de l'accès des populations et régions à l'électricité, des programmes complémentaires des wilayas, ainsi que pour l'augmentation des fonds propres des banques publiques afin de leur permettre de mieux répondre aux demandes de crédits à l'investissement économique. Au total, le déficit budgétaire pour 2008 s'élèvera à 2 119 milliards de dinars (soit 26,6%), alors que le déficit du Trésor sera ramené à 1 402 milliards de dinars (au lieu de 1 767 milliards de dinars), tout en précisant que, conformément à la loi, ce déficit sera, pour l'essentiel, couvert par les ressources du Fonds de régulation des recettes. Pour illustrer l'importance de l'effort actuel en matière de développement du pays, il suffit de rappeler que le budget d'équipement est passé de 263 milliards de dinars en 1998 à 669 milliards de dinars en 2003 pour atteindre 2 598 milliards de dinars en 2009, soit une multiplication par dix en une décennie. Rappelons, à cet effet, que les crédits de fonctionnement alloués à certains secteurs sont importants.
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