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Reporters d'Espoir
Et si les trains hôpitaux arrivaient à l'heure?
Une bonne nouvelle, ce n'est pas une info. Combien de journalistes et de responsables de communication n'ont-ils pas fait l'amère expérience de cette maxime? Sans chausser des lunettes roses, Reporters d'Espoir veut tordre le cou à ce truisme. Oui un train qui ne déraille pas ou qui arrive à l'heure vaut tout autant la peine d'y consacrer un reportage que la misère, la faim, la violence ou la maladie.
En Argentine, les malades vivant à la périphérie du pays sont exclus de fait d'un système de santé public bancal, embouteillé et qui rembourse très tardivement les soins. Un drame que n'importe quel JT aurait certainement exploité, d'autant que les victimes de ce système public sont bien souvent les aborigènes. Reporters d'Espoir apporte une note positive en détaillant l'initiative d'un gynécologue, Jorge gronda, qui a ouvert un centre privé de consultation à faible coût. Basé sur les économies d'échelle, le cegin (centre de gynécologie intégrale) a déjà accueilli plus de 40 mille femmes dans la province reculée de Jujuy. Le faible coût de la consultation est rendu possible par le nombre important de patients (250 par jour environ sur l'ensemble du réseau).
Pax Medicalis
Les palestiniens et les israéliens n'arrivent pas à s'entendre? Plutôt que compter les missiles, Reporters d'Espoir préfère se pencher sur l'hôpital israélien Haddasah dont les cardiologues sauvent d'une mort certaine des enfants palestiniens souffrant de cardiopathie congénitale. L'opération est co-financée par "Un coeur pour la paix" qui pallie l'absence de couverture santé des palestiniens. Parallèlement, le Dr Ben Soussan a fondé Pax Medicalis, une initiative qui a fait se rencontrer, à Menton, des médecins palestiniens et israéliens à la faveur d'une prestation du fameux orchestre créé par Daniel Barenboïm qui réunit des musiciens des 2 camps.
Toujours en France, les déficits du sytème de santé qui font les gros titres des quotidiens nationaux ou régionaux sont-ils rédhibitoires? L'ènième plan de sauvetage, signé cette fois Roselyne Bachelot, inévitable? Non: Reporters d'Espoir a déniché un sujet positif. La CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) de la Sarthe développe une série d'actions pour responsabiliser les usagers, le "Concept de Santé active". L'idée que que les patients ne restent pas inactifs devant leur santé. Une série de supports papier et informatique permettent aux assurés de faire de la prévention, sachant que 85% des coûts de l'assurance maladie pourraient être évités par des meilleurs comportements.
Le sida s'étend partout sur le continent africain et, particulièrement, dans les townships d'Afrique du Sud? C'est évidemment navrant mais, dans les situations les plus critiques, il y a toujours de l'espoir, comme le train Phélophépa ("santé parfaite" en Tswana), une collaboration entre la compagnie ferroviaire Transet et l'université de Johannesburg. Entre 1994 et 2005, 3,5 millions de Sud-Africains dont des sidéens (qui forment 9% des 48 millions d'habitants soit 6 millions de malades!) ont déjà bénéficié de cet hôpital ferroviaire, composé de 16 wagons et 5 cliniques.
Ophtalmologie par satellite
Haro sur l'informatrique? Méfiance envers les Big Brothers de tous les pays? Reporters d'Espoir préfère détailler ce que l'informatique peut apporter. Ainsi 3000 enfants français hospitalisés bénéficient du logiciel Kolibri qui leur permet de vaincre leur isolement. En 2007, déjà 50 services dans 35 hôpitaux en sont équipés.
Le cyberKnife de la société américaine Accuray, traite les cancers par guidage de l'imagerie médicale qui transmet instantanément les images de la tumeur au bras robotisé. 30 mille patients ont déjà été traités dans le monde. Mieux encore : en Inde, des ophtalmologistes réalisent des consultations dans les zones rurales à l'aide de connexions satellites qui les relient aux installations de l'hôpital. Les unités mobiles de Sankara Nethralaya effectuent des analyses de l'oeil pour moins de 3,5 euros dans un pays qui compte 65 millions de mal-voyants.
La liste est longue de ces reportages donnant une image plus positive de l'espèce humaine et que les magazines tel "Envoyé Spécial" n'usent que trop peu souvent.
Un site à visiter pour de plus amples renseignements :
http://www.reportersdespoirs.org
Une bonne nouvelle, ce n'est pas une info. Combien de journalistes et de responsables de communication n'ont-ils pas fait l'amère expérience de cette maxime? Sans chausser des lunettes roses, Reporters d'Espoir veut tordre le cou à ce truisme. Oui un train qui ne déraille pas ou qui arrive à l'heure vaut tout autant la peine d'y consacrer un reportage que la misère, la faim, la violence ou la maladie.
En Argentine, les malades vivant à la périphérie du pays sont exclus de fait d'un système de santé public bancal, embouteillé et qui rembourse très tardivement les soins. Un drame que n'importe quel JT aurait certainement exploité, d'autant que les victimes de ce système public sont bien souvent les aborigènes. Reporters d'Espoir apporte une note positive en détaillant l'initiative d'un gynécologue, Jorge gronda, qui a ouvert un centre privé de consultation à faible coût. Basé sur les économies d'échelle, le cegin (centre de gynécologie intégrale) a déjà accueilli plus de 40 mille femmes dans la province reculée de Jujuy. Le faible coût de la consultation est rendu possible par le nombre important de patients (250 par jour environ sur l'ensemble du réseau).
Pax Medicalis
Les palestiniens et les israéliens n'arrivent pas à s'entendre? Plutôt que compter les missiles, Reporters d'Espoir préfère se pencher sur l'hôpital israélien Haddasah dont les cardiologues sauvent d'une mort certaine des enfants palestiniens souffrant de cardiopathie congénitale. L'opération est co-financée par "Un coeur pour la paix" qui pallie l'absence de couverture santé des palestiniens. Parallèlement, le Dr Ben Soussan a fondé Pax Medicalis, une initiative qui a fait se rencontrer, à Menton, des médecins palestiniens et israéliens à la faveur d'une prestation du fameux orchestre créé par Daniel Barenboïm qui réunit des musiciens des 2 camps.
Toujours en France, les déficits du sytème de santé qui font les gros titres des quotidiens nationaux ou régionaux sont-ils rédhibitoires? L'ènième plan de sauvetage, signé cette fois Roselyne Bachelot, inévitable? Non: Reporters d'Espoir a déniché un sujet positif. La CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) de la Sarthe développe une série d'actions pour responsabiliser les usagers, le "Concept de Santé active". L'idée que que les patients ne restent pas inactifs devant leur santé. Une série de supports papier et informatique permettent aux assurés de faire de la prévention, sachant que 85% des coûts de l'assurance maladie pourraient être évités par des meilleurs comportements.
Le sida s'étend partout sur le continent africain et, particulièrement, dans les townships d'Afrique du Sud? C'est évidemment navrant mais, dans les situations les plus critiques, il y a toujours de l'espoir, comme le train Phélophépa ("santé parfaite" en Tswana), une collaboration entre la compagnie ferroviaire Transet et l'université de Johannesburg. Entre 1994 et 2005, 3,5 millions de Sud-Africains dont des sidéens (qui forment 9% des 48 millions d'habitants soit 6 millions de malades!) ont déjà bénéficié de cet hôpital ferroviaire, composé de 16 wagons et 5 cliniques.
Ophtalmologie par satellite
Haro sur l'informatrique? Méfiance envers les Big Brothers de tous les pays? Reporters d'Espoir préfère détailler ce que l'informatique peut apporter. Ainsi 3000 enfants français hospitalisés bénéficient du logiciel Kolibri qui leur permet de vaincre leur isolement. En 2007, déjà 50 services dans 35 hôpitaux en sont équipés.
Le cyberKnife de la société américaine Accuray, traite les cancers par guidage de l'imagerie médicale qui transmet instantanément les images de la tumeur au bras robotisé. 30 mille patients ont déjà été traités dans le monde. Mieux encore : en Inde, des ophtalmologistes réalisent des consultations dans les zones rurales à l'aide de connexions satellites qui les relient aux installations de l'hôpital. Les unités mobiles de Sankara Nethralaya effectuent des analyses de l'oeil pour moins de 3,5 euros dans un pays qui compte 65 millions de mal-voyants.
La liste est longue de ces reportages donnant une image plus positive de l'espèce humaine et que les magazines tel "Envoyé Spécial" n'usent que trop peu souvent.
Un site à visiter pour de plus amples renseignements :
http://www.reportersdespoirs.org