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L'attitude du patron du renseignement belge, une manière de détourner l'attention

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  • L'attitude du patron du renseignement belge, une manière de détourner l'attention

    L'attitude du patron du renseignement belge, une manière de détourner l'attention des maladresses de ses services.


    Rabat, 24/11/08 - L'attitude du patron du service de la Sûreté de l'Etat belge, M. Alain Winants, "ressemble plus à une manière de chercher à détourner l'attention de l'opinion publique belge des maladresses" de ses services de renseignements, après avoir été critiqué pour sa "tolérance" des agissements de Abdelkader Belliraj, estime, lundi, le quotidien "Aujourd'hui le Maroc".



    "Les révélations obtenues par les services marocains auprès de Abdelkader Belliraj, au lendemain de son arrestation en février 2008, étaient aussi graves qu'embarrassantes pour la Sûreté de l'Etat belge", souligne le quotidien, rappelant que "Belliraj aurait reconnu être l'auteur d'une dizaine de meurtres contre des personnalités belges dans les années quatre-vingt". "Un véritable scandale pour les services belges, qui ne pouvaient affirmer ne pas savoir et qui ont gardé un silence bouleversant non seulement sur le passé criminel de l'accusé mais aussi sur son implication présumée avec l'un des plus dangereux réseaux terroristes", ajoute la publication.
    Relevant que la sortie publique du patron de la Sûreté de l'Etat belge intervient juste après l'ouverture du procès de Abdelkader Belliraj, le quotidien écrit qu'"une véritable guerre de tranchées avait éclaté entre la Sûreté de l'Etat belge, dirigée par Alain Winants, et les responsables de la section antiterroriste de la police judiciaire du même pays, qui lui ont reproché d'avoir assuré une couverture à leur agent "protégé" et gracieusement rémunéré, Abdelkader Belliraj".
    "Contrairement aux services dirigés par M. Winants, des responsables de la section antiterroriste s'étaient rendus à Rabat, au lendemain de l'annonce de l'arrestation de Belliraj. Ils avaient alors relevé et salué un haut degré de coopération de la part des services marocains", rappelle la publication.
    La réaction du responsable sécuritaire belge, estime le journal, "ne saurait s'expliquer que par le besoin de ses services de créer une fausse affaire destinée à mettre à mal l'image des services marocains à l'étranger". "Une attitude qui risque de perturber le cours normal de la coopération, jusque-là excellente, entre les différents services de sécurité des deux rives de la Méditerranée dans une conjoncture marquée par la multiplication des ramifications entre les réseaux terroristes et les bandes internationales du crime organisé", fait remarquer le quotidien.

    MAP
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