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Défense: L'ANP compte sur la recherche civile et militaire

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  • Défense: L'ANP compte sur la recherche civile et militaire

    La modernisation de ses structures, la recherche scientifique et la maîtrise des nouvelles technologies pour la Défense nationale est au centre des préoccupations de l'Armée nationale populaire (ANP), plus que jamais décidée à se moderniser et s'intégrer dans le monde des nouvelles technologies.

    La tenue du 4ème Séminaire sur les systèmes de détection «Architectures et technologies» (DAT'2008) s'inscrit dans cette logique autant de modernisation des structures de l'ANP, que d'actualiser ses technologies et ses missions, notamment celles relatives à la défense du territoire.

    Ce séminaire vise notamment à créer une synergie entre la recherche scientifique civile et militaire, particulièrement dans le domaine sensible des technologies nouvelles, des systèmes de détection et de surveillance par satellite. Cette rencontre, organisée à Alger par le Commandement des Forces de défense aérienne du territoire (CFDAT), sera axée durant trois jours sur les travaux de recherche d'actualité dans les domaines du traitement du signal, de la cryptographie, de la détection, du contrôle et guidage, de l'interopérabilité des systèmes et des systèmes d'information géographique. Les principaux objectifs du «Dat'2008" visent à consolider les acquis résultants des trois précédentes éditions de ce séminaire. Avec l'avancée des technologies de pointe, l'ANP est de plus en plus sur la brèche pour autant moderniser ses matériels que de s'intégrer dans la nouvelle configuration des systèmes de défense à l'échelle planétaire. Autant dire que le challenge de l'ANP actuellement et dans les années à venir se décrypte par rapport à une totale professionnalisation de ses structures, d'abord basée sur la recherche scientifique et la mise en oeuvre de nouveaux systèmes de défense nationale. En clair, l'ANP doit s'adapter à un monde nouveau, presque virtuel : tous les systèmes de défense, aérien ou autres, coûtent chers et se négocient sur des marchés sensibles. Moderniser les équipements de surveillance et de défense nationale revient très cher, donc l'alternative est de favoriser autant la recherche scientifique, en partenariat avec les laboratoires civils et l'Université algérienne, pour qu'il y ait une véritable synergie des intérêts des deux parties, à l'intérieur même de la souveraineté nationale. Certes, l'Algérie a conclu des accords pour des équipements de surveillance par télédétection, des systèmes radars et de guidage de nuit, mais l'essentiel est de mettre en place une industrie locale, un mélange «civil-militaire» pour accélérer la recherche dans le domaine des technologies à usage militaire. Et, dans la même foulée, plusieurs objectifs pourront être menés : intensification de la recherche et application des nouvelles technologies au domaine militaire, amélioration de la couverture et meilleure surveillance des frontières par télédétection, lutte anti-terroriste et modernisation des équipements militaires de l'ANP.

    Car l'enjeu est de professionnaliser l'armée algérienne en ce qu'elle pourra, à l'avenir, produire certains de ses équipements sensibles à haute valeur technologique. Et achever définitivement la modernisation de l'ensemble de ses structures, notamment celles de défense et de surveillance du territoire.

    Car il s'agit aujourd'hui, plus que jamais, de sécuriser nos frontières, localiser et maîtriser les bandes terroristes qui circulent entre les frontières algériennes et le Sahel, et, surtout, de rénover tout l'arsenal de surveillance et de détection, maritime, aérien et terrestre.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Voilà une bonne chose ...
    Cependant il faut faire et non "prévoir".

    Commentaire


    • #3
      Défense: L'ANP compte sur la recherche civile et militaire

      Article déjà publié
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=103662

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      • #4
        est-ce que la surveillance electronique des frontieres et deja operationnelle?
        Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

        Gödel

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        • #5
          un pas dans la bonne direction

          une telle démarche signifie aussi que l'ANP a entamée sa mue et que l'avènement d'une armée professionnelle est bel et bien en train de se profiler. c'est une bonne chose pour le pays. sous plusieurs aspects.

          il faut reconnaître que la surveillance de nos frontières n'est pas une mince affaire vue l'ampleur du territoire et les milliers de kilometres qui constituent son pourtour. sans parler des 1200 km de façade maritime.
          l'essentiel de nos frontières étant situé dans le sahara, la mission de leur surveillance est d'autant plus ardue que le terrain est difficile et que le quotidien nécessite une logistique énorme tant en moyens humains, matériels que financiers.
          une infrastructure basée sur une surveillance électronique gérée par des supports informatiques fiables pourrait alléger la facture de manière considérable et substituer les milliers de sentinelles (y compris leur logistique) par des dizaines d'opérateurs qui visionneront à distance chacun son périmetre, en tant réel.
          un séminaire sur le sujet est le bienvenu mais il paraît insuffisant.
          peut-être qu'une approche plus pragmatique où les potentiels intervenants (chefs de départements électronique et informatique d'universités et instituts de technologies ) dans un tel projet pourraient être conviés à un colloque "entre professionnels" en vue d'exposer les différents aspects des themes à soumettre à des doctorants ou ingénieurs en fin de cycle d'études.
          l'armée saura très certainement trouver les moyens matériels nécesaires pour l'exécution des projets.

          cette même approche pourrait être appliquée aux intervenants dans le domaine des infrastructures et du génie civil (pylones supports d'antennes pour une coordination par radiofréquences, pour des caméras et projecteurs infra-rouges pour une vision nocturne, locaux techniques) ainsi que dans celui de l'énergie (panneaux solaires, accumulateurs etc)

          il est bien entendu que les intervenants devront offrir des garanties quant à leur probité morale et patriotique

          à suivre

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          • #6
            Le service national!
            La première République française après la déposition de Louis XVI et l'abolition de la Monarchie. Le service national est l'un des mythes fondateurs de la République et il en est de même pour la République Algérienne. La conscription moderne, organisée par la Loi Jourdan fut abolie par Louis XVIII, roi de France, et donc le service national ; et il a fallut attendre 1872 bien après la mort du roi : le S.N. est obligatoire et dure 5 ans (hommes uniquement). Formé le peuple à manier les armes, à défendre la République et les droits universels n’est pas au goût des dictatures.
            Une armée de volontaires et de professionnel pour la défense du territoire et un SN de six à douze mois pour la convivialité, l’amitié, la sensation d’appartenir à une même nation et surtout apprendre à aider les autres en cas de calamité, de guerre ou de troubles. C’est aussi l’occasion de déceler les cerveaux précoces, les anomalies de tout genre et y apporter remède : maladie, analphabétisme…
            Et oui ! Former le peuple à manier les armes et défendre sa famille, son pays et s’il le faut s’insurger contre la tyrannie. Une armée de professionnels est indispensable mais pas suffisante. Dans toute vraie démocratie, démocratie participative, le peuple ne perd jamais une guerre, une armée aussi puissante soit-elle peut laisser des plumes: avez-vous regarger y a qques jours la débandade des américains en quittant le Vietnam !

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            • #7
              Tant que ces généraux avec leurs bides enormes sont à la tête de notre institution je dirai adieu à la technologie.Car ils sapent le moral de nos jeunes officiers pleins d'enthousiasme à leurs engagements

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              • #8
                il faut évidemment promouvoir la complementarité recherche civile et militaire, qu'il faut impliquer les universités dans la recherche lié au dommaine militaire,, équiper les universités en consequence et promouvoir l'ingenierie des NTIC et de l'electronique en generale.

                il faut des satellites à l'armée, c'est une evidence. des satellites de communication, de detection. il existe deja des structures civiles dediés à l'espace faut creer un creneau pour le militaire, on a des satellites de detection environnementaux, on doit parvenir à creer des unités à objectif militaire, capables de prendre des clichés photographiques à haute resolution, réaliser en cooperation ces unités avec des pays comme la russie, le japon ou le bresil, ou même l'europe pourquoi pas, il y a du transfert de techologie à faire absolument...

                il faut bien evidement moderniser perpetuellement nos moyens de detection au sol, tels les radars, qui evoluent rapidement, aujourd'hui avec la recherche quantique, la recherche sur les nanotechnologies et les supers calculateurs font que l'algerie si elle veut demeurer un état moderne avec une armée qui maitrise le champ electromagnetique, doit sans attendre donner les moyens à ses universités d'engendrer des chercheurs et des ingenieurs à même de developper des moyens modernes d'elements electroniques basés sur les nanotechnologies, les microprocesseurs à haute capacité, les supraconducteurs et autres nano-informatique. il faut absoluement à nos armées engager des discussions avec de grands groupes comme Samsung, Toshiba ou Intel pour creer des structures de production de semi-conducteurs et des nanotechnologies pour finaliser des unités de production locales, en cooperation avec le monde civile (universités et centres de recherche d'instituts, entreprises). c'est un domaine vital pour l'armée, et les armées modernes en generale...

                les satellites et les nanotechnologies ne suffisent pas, il faut absoluement que notre armée passe au stade superieur de la detection à long rayon d'action en acquerant les technologies necessaires à la realisation de drones. ces aéronef sans pilote sont un developpement fondamental de ces dernieres années. communication, detection et missions d'attaque sont aujourd'hui devolus à ce type d'engins...

                il faut bien evidemment que l'anp songe à acquerir des moyens de detection modernes comme les avions-radars. un radar au sol est perturbé par la topographie, le fait de la mettre sur avion leve les problemes et permet de voir et detecter des hostiles ou tout appareils et objet volant à basse, moyenne ou haute altitude.

                en outre, il faut que notre armée organise un ensemble de force dedié à la guerre electronique, notamment une flotte d'avions et de drones dediés à ces missions ultra-primordiales. il faut egalement investir et organiser la recherche civile et militaire dans ce domaine. nous devons devenir des maitres du champ electromagnetique...

                courage et bonne santé à notre armée

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