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Pollution des terres agricoles à Oued Tlélat

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  • Pollution des terres agricoles à Oued Tlélat

    Le juge d’instruction auditionne les différentes parties

    La pollution de terres agricoles à Oued Tlélat, révélée par l’Echo d’Oran dans son édition du 16 août dernier, vient de connaître une nouvelle tournure, puisque l’affaire est en instruction au niveau du tribunal local.

    Victimes et inculpés ont été entendus par le juge d’instruction. Toutefois, le secret de l’instruction oblige les parties concernées par le dossier de se soumettre à l’obligation de réserves.

    La genèse de l’affaire remonte au début du mois d’août lorsque l’entreprise SBOA/SNB de boissons gazeuses et de bières, a déversé ses eaux industrielles sur une terre agricole mitoyenne, suite à des problèmes survenus dans sa canalisation.

    Cependant, étant donné la grande quantité d’eau déversée, deux autres terrains agricoles ont été également inondés. Les victimes de cette pollution ont saisi les autorités compétentes et déposé une plainte auprès du tribunal territorialement compétent, faisant état de la destruction de leurs arbres fruitiers ainsi que de leurs récoltes.

    Des documents faisant foi ont été déposés pour étayer leurs accusations. En marge de l’installation du nouveau chef de daïra, le wali d’Oran, M. Tahar Sekrane, a signalé que, sur la base du rapport du directeur de wilaya de l’Environnement, il avait pris les mesures nécessaires.

    En effet, le premier responsable de la wilaya a établi un arrêté pour la constitution d’une commission chargée du dossier. Quatre réserves étaient à satisfaire. Deux ont été levées alors que l’indemnisation et la remise en état initial des terres agricoles polluées n’ont pas été satisfaites par le pollueur.

    Une raison pour laquelle l’affaire a pris le chemin de la justice, car un règlement à l’amiable entre les différentes parties n’a pas été trouvé.
    Dans cette affaire, les citoyens ne comprennent pas pourquoi l’APC et les associations de la protection de l’environnement ne se sont pas constituées partie civile. Surtout, quand on sait que le nouveau forage d’eau potable se trouve à quelques dizaines de mètres des eaux déversées.

    Au cas où les analyses effectuées par la Gendarmerie nationale ou la Police scientifique confirmeraient la pollution des eaux déversées, les élus risquent d’être pointés du doigt.

    L'Echo d'Oran
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