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UPM : Le Tunisien Ghazi Mabrouk retire sa candidature

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  • UPM : Le Tunisien Ghazi Mabrouk retire sa candidature

    Le Tunisien Ghazi Mabrouk a retiré sa candidature parmi celles en lice pour le poste de secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Une décision prise dans le cadre des « consultations de consensus » engagées auprès de personnalités du sud de la Méditerranée pour la composition du futur secrétariat général à la suite du Livre d'Or publié lors du sommet de Paris de juillet 2008.

    Ghazi Mabrouk, spécialiste des fonds souverains et docteur en sciences politiques de l'Université de Paris, fut le fondateur et président-exécutif de la 1ère Convention euro-méditerranéenne initiée en 1992 et vice-président de la commission Méditerranée du Conseil fédéral européen.

    Ce retrait est justifié, selon un communiqué rendu public par l'alliance économique européenne, par le fait que « le siège de l'UPM est établi au nord et non au sud de la Méditerranée. L'autre raison avancée expliquant cette décision est l'insuffisance des moyens budgétaires consacrés à cette organisation et la priorité de la création d'un observatoire ad hoc. « Les moyens budgétaires indispensables et la liberté d'action souveraine ne sont ni véritablement patents ni à la hauteur des espérances fondatrices de l'UPM. La création d'un observatoire ad hoc et le recentrage des efforts en faveur d'une véritable intégration économique maghrébine demeurent prioritaires », est-il mentionné dans le communiqué.

    Ce consensus engagé auprès de personnalités du sud de la Méditerranée et la décision de retrait interviennent au lendemain de l'annonce par le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, du soutien de la candidature d'un Tunisien au poste de secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM). L'Espagne «ne remerciera jamais assez» la Tunisie pour son attitude face à la candidature de Barcelone (nord-est) comme siège de l'UPM, alors que Tunis était également candidate, a expliqué M. Zapatero devant la presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue tunisien Mohamed Ghannouchi. L'Espagne «souhaite et soutient» la nomination d'un Tunisien à ce poste, a déclaré le chef du gouvernement espagnol. Une position qui a été favorablement accueillie par le gouvernement tunisien.

    M. Ghannouchi a remercié M. Zapatero d'avoir plaidé pour la candidature d'un Tunisien, tout en soulignant qu'au-delà de la nationalité du futur secrétaire général de l'UPM, «l'essentiel» était l'existence sur la rive nord de la Méditerranée d'»une volonté politique pour financer les grands projets de coopération» prévus par cette organisation. Il a rappelé qu'un point de croissance économique dans les pays de la rive Sud équivalait à 0,27 point de croissance dans ceux de la rive Nord, et a appelé les entreprises espagnoles à investir davantage en Tunisie.

    La ville de Tunis, soutenue par la présidence française, avait finalement renoncé à sa candidature pour abriter le siège de l'UPM. Un accord global a été trouvé le 4 novembre à Marseille au cours d'une réunion ministérielle, pour que l'UPM ait son siège à Barcelone et qu'en échange, le poste de secrétaire général revienne à un pays du Sud, qui n'a pas encore été choisi.

    Le Quotidien d'Oran
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