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Suite à une grève des marins de la SNCM à Marseille, un millier de passagers en partance pour l'Algérie ont été bloquées au port de Marseille hier mercredi.
La plupart des ces passagers dont le nombre est inhabituel à cette période de l'année, se rendent en Algérie pour y exporter un véhicule. En effet suite à une décision du gouvernement algérien, l'interdiction d'importation des véhicules non neufs a éét décidée à partir du 26 septembre prochain.
La plupart de ces passagers ont du se rendre à Toulon où les attendaient deux naivres algériens.
Pour en savoir plus sur les causes de cette grève durant laquelle le PDG de la SNCM a été sequestré :
Le Monde, 21 septembre 2005,
Environ un millier de passagers, en partance pour la Corse et pour l'Algérie, étaient toujours bloqués mercredi soir 21 septembre à Marseille. Les marins du syndicat CGT ont déclenché mardi après-midi un mouvement pour protester contre un projet de reprise de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM).
Quelque 1 500 personnes ont ainsi été bloquées sans préavis et ont passé la nuit sur place. Elles ont été invitées par la préfecture à se rendre à Toulon pour embarquer. La SNCM a commencé à acheminer par bus environ 200 passagers-piétons à Toulon, où les attendaient deux bateaux algériens. Le préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Frémont, a sollicité le consul d'Algérie, pour qu'Alger fasse venir d'autres bateaux. Des ravitaillements ont été assurés en urgence par la Croix-Rouge.
LE MOUVEMENT SE POURSUIT
Le PDG de la société, Bruno Vergobbi, retenu à bord du ferry Méditerranée depuis mardi soir, a finalement pu sortir sans heurts du navire mercredi après-midi : "Ils m'ont laissé partir, la porte du bateau était déverrouillée", a-t-il dit aux journalistes. Les grévistes ont indiqué qu'ils avaient décidé en assemblée générale de poursuivre le mouvement : "L'ensemble de la flotte reste à quai", a annoncé Jean-Paul Israël, secrétaire général des marins CGT. "On bloque les bateaux, comment pourrait-on exprimer une colère autrement ?", a-t-il lancé.
Les marins CGT, syndicat majoritaire de la SNCM, sont fermement opposés au projet de privatisation de l'entreprise, en difficulté financière avec un déficit de 29,7 millions d'euros pour 2004. Leur colère a monté d'un cran lundi lorsque, lors d'une table ronde avec la direction de la SNCM et les syndicats, M. Frémont a indiqué que deux fonds d'investissement, Butler Capital Partners et Caravelle, se présentaient pour une reprise totale du capital de l'entreprise qui emploie 2 400 personnes
Suite à une grève des marins de la SNCM à Marseille, un millier de passagers en partance pour l'Algérie ont été bloquées au port de Marseille hier mercredi.
La plupart des ces passagers dont le nombre est inhabituel à cette période de l'année, se rendent en Algérie pour y exporter un véhicule. En effet suite à une décision du gouvernement algérien, l'interdiction d'importation des véhicules non neufs a éét décidée à partir du 26 septembre prochain.
La plupart de ces passagers ont du se rendre à Toulon où les attendaient deux naivres algériens.
Pour en savoir plus sur les causes de cette grève durant laquelle le PDG de la SNCM a été sequestré :
Le Monde, 21 septembre 2005,
Environ un millier de passagers, en partance pour la Corse et pour l'Algérie, étaient toujours bloqués mercredi soir 21 septembre à Marseille. Les marins du syndicat CGT ont déclenché mardi après-midi un mouvement pour protester contre un projet de reprise de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM).
Quelque 1 500 personnes ont ainsi été bloquées sans préavis et ont passé la nuit sur place. Elles ont été invitées par la préfecture à se rendre à Toulon pour embarquer. La SNCM a commencé à acheminer par bus environ 200 passagers-piétons à Toulon, où les attendaient deux bateaux algériens. Le préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Frémont, a sollicité le consul d'Algérie, pour qu'Alger fasse venir d'autres bateaux. Des ravitaillements ont été assurés en urgence par la Croix-Rouge.
LE MOUVEMENT SE POURSUIT
Le PDG de la société, Bruno Vergobbi, retenu à bord du ferry Méditerranée depuis mardi soir, a finalement pu sortir sans heurts du navire mercredi après-midi : "Ils m'ont laissé partir, la porte du bateau était déverrouillée", a-t-il dit aux journalistes. Les grévistes ont indiqué qu'ils avaient décidé en assemblée générale de poursuivre le mouvement : "L'ensemble de la flotte reste à quai", a annoncé Jean-Paul Israël, secrétaire général des marins CGT. "On bloque les bateaux, comment pourrait-on exprimer une colère autrement ?", a-t-il lancé.
Les marins CGT, syndicat majoritaire de la SNCM, sont fermement opposés au projet de privatisation de l'entreprise, en difficulté financière avec un déficit de 29,7 millions d'euros pour 2004. Leur colère a monté d'un cran lundi lorsque, lors d'une table ronde avec la direction de la SNCM et les syndicats, M. Frémont a indiqué que deux fonds d'investissement, Butler Capital Partners et Caravelle, se présentaient pour une reprise totale du capital de l'entreprise qui emploie 2 400 personnes
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