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Chavez siempre

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  • Chavez siempre

    George W. Bush quittera la Maison-Blanche avec en travers de la gorge le plébiscite que les électeurs vénézuéliens ont accordé dimanche à leur président Hugo chavez, contre lequel il a tout essayé souterrainement en vue de le faire chasser du pouvoir.

    Appelés à renouveler leur élus locaux, régionaux et gouverneurs de régions, les électeurs vénézuéliens ont en effet massivement porté leurs choix sur les candidats du parti d’Hugo Chavez, contredisant ainsi le pronostic d’une certaine presse occidentale qui, par antichavisme primaire et méconnaissance de la réalité prévalant au Venezuela, a misé sur une victoire de l’opposition. Ce résultat n’est que la confirmation de ce que les précédentes consultations électorales au Venezuela ont prouvé. A savoir que le peuple du Venezuela est dans sa majorité acquis à la « révolution bolivarienne » prônée par leur président et son parti et satisfaits des résultats que le pays enregistre par son application. C’est contre cette évidence que l’administration Bush est partie dans une guerre qui a consisté à présenter le président vénézuélien en « dictateur populiste » bafouant les principes démocratiques et partisan d’une politique économique menant son pays à la ruine. Elle s’est trouvée des relais dans la société vénézuélienne, les puissances d’argent que dérange la remise en cause par Chavez d’un système capitaliste national acquis aux vues ultralibérales qui sont devenues le credo des milieux d’affaires et financiers américains.

    Quoi que persistent à penser de lui ses détracteurs vénézuéliens et étrangers, Hugo Chavez est investi d’une légitimité populaire exprimée démocratiquement qui n’est plus contestable. C’est là une réalité avec laquelle le nouveau président américain élu, Barack Obama, devra composer s’il veut améliorer les rapports des Etats-Unis avec le Venezuela et l’Amérique latine d’une manière générale.

    En réaction à l’élection d’Obama, Chavez s’est déclaré en faveur de l’amélioration des relations entre son pays et les Etats-Unis, à la condition que la nouvelle administration américaine agisse en cela dans le respect de la souveraineté et des choix tant politiques qu’économiques du Venezuela.
    Le bon signe est qu’Obama a admis que l’image négative qu’à l’Amérique latine des Etats-Unis est due à l’attitude arrogante de l’administration de son prédécesseur. Arrogance qui s’est traduite par de grossières et ouvertes ingérences dans les affaires intérieures du Venezuela visant à faire tomber Hugo Chavez et son régime. La sagacité politique voudrait que pour raviver l’influence des Etats-Unis en Amérique latine, le nouveau président américain prenne acte de la nouvelle donne politique apparue dans cette région avec l’arrivée au pouvoir d’une génération d’hommes et de femmes politiques qui ne se reconnaissent pas dans le modèle américain et ne sont pas pour autant des dictateurs invétérés, comme le prouvent les prestations électorales qui les ont propulsés aux commandes des Etats de leurs pays respectifs.

    Il y a que le monde sera plus en paix avec Chavez plébiscité qu’avec un George W. Bush qui aurait été reconduit à la Maison-Blanche.

    Le Quotidien d’Oran

  • #2
    Il y a que le monde sera plus en paix avec Chavez plébiscité qu’avec un George W. Bush qui aurait été reconduit à la Maison-Blanche.

    Le Quotidien d’Oran
    le journaliste feint d'ignorer qu'aux états-unis d'amérique, un président ne peut pas solliciter un 3e mandat.

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    • #3
      Peut être qu'on lui a fait croire que Algeria a rejoint les grands pays (entre autre USA) en modifiant la constitution pour pouvoir solliciter un 3eme mandat

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      • #4
        Au vénézuéla le carburant coute 0,06$ le litre !!!!!

        cela veut tout dire sur le populisme de chaves




        Georges Courteline disait: “Qu’arriverait-il si le communisme était instauré dans le Sahara ? Pendant cinquante ans, rien. Après cinquante ans: pénurie de sable.”
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        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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