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Maroc:Impôts : les prévisions de recettes annuelles déjà dépassées au bout de 9 mois!

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  • Maroc:Impôts : les prévisions de recettes annuelles déjà dépassées au bout de 9 mois!

    A fin septembre, les prévisions de recettes fiscales pour toute l’année 2008 sont déjà dépassées de 12,5 milliards de DH.
    Les impôts directs et indirects ont augmenté respectivement de 39% et 22,3%.


    Afin septembre, les prévisions des recettes fiscales pour 2008 sont déjà très largement réalisées. La Loi de finances avait prévu 132,8 milliards de dirhams pour l’ensemble de l’exercice, alors que ce sont 145,3 milliards (dernier chiffre arrêté) qui ont été engrangés, soit 12,5 milliards de plus que les prévisions. La réalisation est donc de 109,4 %.

    Par rapport à fin septembre 2007, la progression est de 27,3 %. Et cette hausse est tirée par les principaux impôts et taxes du système fiscal. Ainsi, les impôts directs se sont améliorés de 39%, à 65,3 milliards de dirhams, entre les deux périodes, soit 7,6 milliards de plus que les prévisions de la Loi de finances pour toute l’année 2008.

    Ces impôts sont ainsi déjà réalisés à hauteur de 113,1 %. Ils sont portés par un impôt sur les sociétés (IS) en amélioration de 51,1 % à 39 milliards par rapport à septembre 2007, et l’impôt sur le revenu (IR) qui s’est apprécié de 14,1 % à 24,2 milliards de dirhams sur la même période.

    Très clairement, les réformes qui ont touché ces deux impôts (à deux reprises pour l’IR), contrairement à la crainte formulée par certains, ne se sont pas traduites par des manques à gagner. Bien au contraire, elles ont généré des surplus de recettes qui ont compensé très largement la baisse des taux consentie.

    Baisse des taux et simplification ont joué un rôle dans l’augmentation des recettes fiscales
    Les impôts indirects, pour leur part, se sont bien comportés : + 22,3 %, à 61,3 milliards de dirhams. Là encore, les prévisions de la Loi de finances 2008 sont déjà dépassées, en terme de réalisation, de 9,3 milliards de dirhams, portant le taux de réalisation à 117,9 %.

    Comme on peut le deviner - eu égard à la réforme qui a touché cette taxe et qui va sans doute continuer -, c’est la TVA qui constitue l’essentiel des impôts indirects : celle-ci a en effet augmenté de 27,5% à 47,3 milliards de dirhams. La taxe intérieure de consommation (TIC) s’est, quant à elle, appréciée de 7,7 % à 14 milliards de dirhams. Les droits d’enregistrement et de timbre, en ce qui les concerne, poursuivent leur progression d’une année à l’autre, en liaison notamment avec la hausse des transactions immobilières.

    Entre septembre 2007 et septembre 2008, ils ont en effet augmenté de 17% à 8,3 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 82,2%. Dans les années à venir, la recette provenant de ces droits augmentera sans doute substantiellement, puisqu’une réforme leur est consacrée dans le projet de Loi de finances 2009, visant notamment à les moderniser. Quant aux droits de douane, avec la hausse des importations, ils ont enregistré une augmentation de 4% à 10,4 milliards de dirhams, avec un taux de réalisation de 81,2%.

    Par rapport à ces évolutions, l’année 2008 devrait s’achever sur un solde budgétaire probablement déficitaire (compte tenu de l’importance de l’enveloppe de la compensation, augmentée en cours d’année de 16 milliards de dirhams) mais peut-être pas au niveau auquel il a été prévu.

    Mieux, un solde équilibré n’est pas à exclure (sachant qu’en 2007, le solde était légèrement excédentaire) lorsque l’on sait que toutes les dépenses prévues n’ont pas été réalisées. A ce jour, 8,5 milliards de dirhams programmés au titre du budget d’investissement n’ont pas été réalisés (la question a d’ailleurs fait l’objet d’un débat au sein de la commission des finances de la première Chambre lors de l’examen du projet de Budget 2009).

    La question que beaucoup se posent cependant est celle de savoir d’où provient cette exceptionnelle augmentation des recettes fiscales. La croissance à elle seule (y compris la croissance nominale, qui atteint voire dépasse en bonne année les 10 %) ne peut être à l’origine de cette évolution, puisque le gap reste élevé par rapport à l’évolution des recettes fiscales (environ 20 % en moyenne).

    L’explication qui est souvent avancée est que, dans ces recettes, il y a bien sûr la part provenant des réformes (baisse des taux et simplification), mais il y a aussi le travail de l’administration. Les contrôles deviennent en effet de plus en plus serrés, et il est désormais difficile d’échapper au fisc. Bank Al Maghrib a promis de produire une étude sur cette question. Tout le monde l’attend...

    La Vie Eco

  • #2
    Salut Comment Explique Une Telle Hausse ?

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    • #3
      il y a qu'une explication sa bouge au bled.

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      • #4
        il y a qu'une explication sa bouge au bled.
        wa3ar bezzaf le language technique 3endkoum


        allah yabarek wa allah yzid .
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          temsamani

          Salut Comment Explique Une Telle Hausse ?
          la réponse est dans l'article (que tu as toi-même posté)

          Commentaire


          • #6
            Salut Comment Explique Une Telle Hausse ?
            pour faire bref et dans une phrase, le Maroc a opéré une reforme intelligente de sa fiscalité... et les fruits ne tardent pas !

            bien entendu, l'aubaine est soutenue par la dynamique economique, à travers premierement: le regime soutenu sur la creation d'entreprises et deuxiemement: l'expansion des marges de profit pour celles existantes, Ce qui explique l'envolée de l'impot sur les sociétés (IS)
            Ouupsss ..ca fait plus d'une phrase
            Dernière modification par Bennis, 25 novembre 2008, 22h00.

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            • #7
              quant à l'amelioration de l'IR, elle est simplement expliquée par l'amelioration des revenus des marocains

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              • #8
                C'est la direction du fisc qui s'est reorganisee mais c'est aussi et surtout la consommation interne. Et tant mieux! Pour creer un cercle vertueux economique, cela doit passer par une consommation interne qui augmente. C'est le veritable element de mesure de la solidite de la sante economique d'un pays. Quand les gens consomment, cela veut dire que leur niveau de vie augmente, cela veut aussi dire qu'ils paient plus de taxes directement et indirectement, les entreprises creant plus de richesses, paient plus de taxes et ainsi de suite...
                Dernière modification par ayoub7, 26 novembre 2008, 00h38.

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                • #9
                  le maroc a seulement eu le bon sens de suivre l'exemple égyptien, dont les baisses des taux d'imposition ont créé un appel d'air (augmentation du pouvoir d'achat donc de la consommation, augmentation des marges bénéficiaires des entreprises donc augmentation des bénéfices imposables + réinvestissement, effet incitatif pour l'implantation d'entreprises étrangères, etc.) qui a plus que compensé le manque à gagner arithmétique (à activité économique constante) lié à l'abaissement des taux de prélévement. maintenant, l'état se doit de poursuivre cette baisse sur plusieurs années, aussi longtemps que l'efficacité fiscale le rendra judicieux (stimuler la compétitivité des entreprises, accroître l'attractivité sur les IDE, booster la consommation, etc. tout en augmentant les recettes fiscales). vive le libéralisme !

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