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La médecine ayurvédique est de plus en plus utilisée partout dans le monde et l'Amérique du Nord, l'Europe, et l'Australie en sont devenues assez friandes. Ces remèdes traditionnels peuvent néanmoins présenter un risque de toxicité.
La médecine ayurvédique est une pratique ancienne basée sur les cinq élements et qui met en avant l'équilibre spirituel et les herbes médicinales pour traitger un grand nombre d'affections. En Inde, il existe plus de 12000 écoles et hôpitaux ayurvédiques pour une population dont la grande majorité (80%) fait confiance, parfois exclusivement, à ce type de médecine et à d'autres traitements traditionnels.
Extraits végétaux, utilisés seuls ou en mélange avec d'autres produits herbacés, animaux ou minéraux : le principe à la base de cette médecine veut que le praticien puisse utiliser toute substance comme un médicament. Ainsi les métaux lourds ne sont pas présents en tant que contaminants, les thérapeutees les ajoutent intentionnellement. L'équilibre des métaux tels quele plomb, le cuivre, le fer, l'or, le mercure, l'argent, l'étain ou le zinc, est considéré comme essentiel au fonctionnement normal du corps humain.
Une étude réalisée par des chercheurs britanniques et srilankais a analysé les risques d'empoisennement par métaux lourds associés à la médecine ayurvédique. De nombreux remèdes de cette thérapie contiennent en effet du plomb, du mercure, du thallium voire de l'arsenic. Or des spécialistes en toxicologie ont remarqué que de nombreux rapports font état d'empoisonnement cliniquement significatif par métaux lourds suite à l'utilisation de ce type de remède. Il existe cependant peu d'études quantifiant l'incidence de ce problème. De plus, les réglementations relatives à ce type de produits sont assez limitées dans la plupart des régions du globe. La récente législation européenne pourra peut-être aider à améliorer la sécurité des produits achetés dans les magasins, mais elle aura peut d'impact sur les produits importés par les individus à titre personnel ou ceux prescrits par des praticiens de émdecine tradionnelle.
Pour les auteurs, il y a donc un besoin urgent d'études pour quantifier la fréquence et le risque potentiel de contamination par métaux lourds à partir des médicaments ayurvédiques. Ils palident aussi pour une éducation culturellement appropriée pour informer le public de la toxicité potentielle associée à ce type de produits. Ceci dans un contexte où la médecine traditionnelle ntéresse de plus en plus de monde. Soucieuse de l'intérêt croissant pour ces thérapies, l'OMS a d'ailleurs organisé, au début du mois de novembre, un congrès sur ce sujet en Chine.
JDM novembre 2008
La médecine ayurvédique est une pratique ancienne basée sur les cinq élements et qui met en avant l'équilibre spirituel et les herbes médicinales pour traitger un grand nombre d'affections. En Inde, il existe plus de 12000 écoles et hôpitaux ayurvédiques pour une population dont la grande majorité (80%) fait confiance, parfois exclusivement, à ce type de médecine et à d'autres traitements traditionnels.
Extraits végétaux, utilisés seuls ou en mélange avec d'autres produits herbacés, animaux ou minéraux : le principe à la base de cette médecine veut que le praticien puisse utiliser toute substance comme un médicament. Ainsi les métaux lourds ne sont pas présents en tant que contaminants, les thérapeutees les ajoutent intentionnellement. L'équilibre des métaux tels quele plomb, le cuivre, le fer, l'or, le mercure, l'argent, l'étain ou le zinc, est considéré comme essentiel au fonctionnement normal du corps humain.
Une étude réalisée par des chercheurs britanniques et srilankais a analysé les risques d'empoisennement par métaux lourds associés à la médecine ayurvédique. De nombreux remèdes de cette thérapie contiennent en effet du plomb, du mercure, du thallium voire de l'arsenic. Or des spécialistes en toxicologie ont remarqué que de nombreux rapports font état d'empoisonnement cliniquement significatif par métaux lourds suite à l'utilisation de ce type de remède. Il existe cependant peu d'études quantifiant l'incidence de ce problème. De plus, les réglementations relatives à ce type de produits sont assez limitées dans la plupart des régions du globe. La récente législation européenne pourra peut-être aider à améliorer la sécurité des produits achetés dans les magasins, mais elle aura peut d'impact sur les produits importés par les individus à titre personnel ou ceux prescrits par des praticiens de émdecine tradionnelle.
Pour les auteurs, il y a donc un besoin urgent d'études pour quantifier la fréquence et le risque potentiel de contamination par métaux lourds à partir des médicaments ayurvédiques. Ils palident aussi pour une éducation culturellement appropriée pour informer le public de la toxicité potentielle associée à ce type de produits. Ceci dans un contexte où la médecine traditionnelle ntéresse de plus en plus de monde. Soucieuse de l'intérêt croissant pour ces thérapies, l'OMS a d'ailleurs organisé, au début du mois de novembre, un congrès sur ce sujet en Chine.
JDM novembre 2008